[Oldies] Joel Enndewell ou le side car avant tout ! La suite...

Suivant le principe de l'arroseur arrosé, voici le photographe photographié (Mme Enndewel dans ses oeuvres, vue par Enndewell lui-même:
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enndewell joel a écrit:

...
Je ne suis pas sûr du résultat si ça tape.
...

C'est, au minimum, préoccupant, même si ce n'est pas l'endroit le plus rapide du circuit...

janpol84 a écrit:

J'imagine: "Salut les gars; moi c'est Enndewell...", et hop, tapis rouge...
C'est ça?

Tu peux sortir, car ce n'est vraiment pas le genre de la maison

Si tu vois le prince, tu peux lui parler des jumeaux, il te parlera des jumelles !

FB

Et que nous dit le spécialiste de la sécurité des circuits? L'épouse de son copain Joel est-elle raisonnablement en sécurité?

FB21 a écrit:

Si tu vois le prince, tu peux lui parler des jumeaux, il te parlera des jumelles !

FB

Pour Janpol : La sécurité de ce circuit progresse, mais ce grillage que vous critiquez n'est pas en place partout, question de passe-droit de certains riverains.
Il est pourtant indispensable, et lorsqu'on a accès aux vidéo d'essai de ces dispositifs (voiture lancée à 150 km/h) et qu'on voit de combien il recule, on a beaucoup moins envie de se coller derrière.
Mais je ne vais pas vous gâcher le plaisir...
Mieux vaut raconter des bêtises, ça fait davantage de lecteurs.

François

Joël : est-ce qu'on pourra encore te tutoyer après ?

Je suis d'accord avec François
Comme pilote et comme organisateur je connais les endroits où il ne faut être
Et il y a des endroits où  ce n'est terrible

J'ai eu l'occasion d'y être invité dans de très bonnes conditions il y a quelques années.
C'est un bon souvenir.

Profite bien, Joël.

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Je ne suis allé qu'une fois à Monaco , pour le boulot !!  

Je me suis juste baladé à pied en soirée ..

14 CHAPITRE « Germaine » surveille la jauge d’huile

Vaste sujet en 72/73/74 : pourquoi les CB 750, si solides en solo, bouffaient du vilebrequin en side-car?

Sur circuit, en 73, tous les WE, je flinguais un vilo, Mr GUILLOU de chez Honda était désespéré.
Malgré tout, on arrivait à finir chaque course sans casser le moteur ! Mais en vidangeant, on avait de la choucroute de ferraille qui annonçait la mauvaise santé des coussinets, et après démontage, on était bien obligé de constater que le vilo était bon pour la poubelle.

On a cherché pendant presque plus d’un an, avant de trouver. On en a fait, de la mécanique, dont on se serait bien passé, sans compter le prix de l’allégement et de l’équilibrage chez BAUZON (rectifieur).
On nous a d’abord dit que cela devait être un problème de gravité, car sur la moto de série le réservoir d’huile était assez haut par rapport au bas du carter moteur.  
Mr GUILLOU commençait un peu à perdre patience avec ce problème récurrent, donc à l’attaque de la saison 74, quand on a fabriqué le nouveau side, on décide de placer la bâche à huile le plus haut possible.
On s’est fait faire un réservoir en alu par un copain, travaillant chez un avionneur bien connu.

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Début saison 74, le réservoir d’huile fût positionné au dessus du pneu AR, .

Rien n’y a fait, avec le nouveau châssis, on a flingué le vilebrequin encore plus vite qu’avec le châssis de DOUDOUNE ! Rappelez-vous ? À ROUEN ! ‘’Grande solitude’’, ça nous est arrivé dans le dernier tour.
Le début de saison a été difficile avec ce problème récurrent que nous ne savions pas maîtriser.
Un doute nous a pris au sujet du phénomène de gravité, et on a fait un essai à l’atelier. On a calé une pompe à huile dans un étau, un bout de durite fixée à l’aspiration de la pompe, et un mètre plus pas, au sol, une gamelle pleine d’huile, ensuite sans amorcer, à l’aide d’une perceuse, on a mis en route la pompe! Et bien, ce n’était pas ça !, car on a très bien repeint les murs de l’atelier !

En accord avec HONDA, on décide de remettre la bâche à huile sur le plancher passager juste à droite du moteur, quant à l’essence, un beau réservoir en alu fut fait, et a été mis en place à droite de la roue arrière. (Merci encore Mr l’avionneur connu).
Puis on décide d’embarquer 1,5 litre d’huile en plus !
En plus, dans cette manip on était bien content d’avoir moins de poids en hauteur  

‘’Maintenant minute de GROSSE REFLEXION sur les vases pas forcement communiquant’’
Sur un Honda CB comme sur beaucoup de japonaises de l’époque, les pompes à huile montées de série débitaient environ 80 litres minute !!!!!! Réfléchissez bien à ce que je viens de dire !!! 80 litres minute !!!!!! Soit 1,33 litre par seconde !! Réflexion encore plus forte, le réservoir faisait 3,5 litres donc en gros toutes les trois secondes, on y régénérait l’huile.

Mon ingénieur ingénieux avait calculé qu’un side-car comme le mien, passait à maxi à 0.85 G dans un virage droit et à 1.3 G dans un gauche.
Il y a des courbes, sur certains circuits, où il faut beaucoup plus que 3 secondes pour les  négocier.
Ce qui veut dire que, dans un virage ‘’D ou G’’, avec autant de G, l’huile qui descend dans le carter est plaquée immédiatement sur les parois latérales de celui-ci. La pompe étant au milieu du moteur, l’huile ne pouvait dans ces conditions être ré aspirée afin d’être remontée rapidement dans la bâche à huile.
Le boulot aurait été comme en automobile, de rajouter des pompes de piquage, mais trop de travail à faire en cours de saison, car dans la semaine, on avait tous un métier à assumer. Donc, on a joué un joker, et on a rajouté ces 1,5 litre d’huile dans la bâche à huile. Dans des courbes très longues, le moteur fumait un peu, mais d’un autre coté on avait enfin résolu le problème, car en 75, pas un vilo de cassé.

à suivre

La suite !......... (bordel)

Un copain, du coté du Mans, a aussi ce soucis.
Il vient d'augmenter son réservoir à 6L....A suivre.

Joël, tu mettais quoi comme huile ? ... Du hauts des cieux, bon vieux GTX réponds moi.

Perso, à l'époque j'utilisais de la MOTUL 300V.

Aujourd'hui il met de la 3100. Le test de laminage révèle la 2100 meilleur. Le soucis est peut être aussi la.
Des avis ? Sans rentrer dans le détail, car on s'éloigne du sujet principal. Merci.

Salut Joel,
oui, je confirme que ça fumait pas mal quand tu remettais gaz en sortie des grandes courbes genre Dijon. Quand il nous est arrivé d'être derrière toi quelques fois, (ça ne durait jamais bien longtemps) on en a pris plein les narines !!!!

Ce midi pas de problème d'huile avec Joel... Elle est restée dans la salade. Un repas dans un patio dans une bonne ambiance,à partager sans regarder l'horloge tourner. Merci Jean Paul pour etre a l'origine de cette belle initiative. Merci A Alain C-Mal1 d'avoir fait le déplacement et a nos héros du  jour ,Joel et Catherine Endewell ,de retour du GP de Monaco.


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Raphaëlle,qui me supporte,heureusement pas a temps complet,a découvert que Alain était un cousin de cousin! Du coup il a un peu moins parlé moto que prévu,mais surtout de la nièce X...,de la tante Y.....Le monde est petit!

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 Jean Paul immortalise ce repas de pitlaners . Grace a ce forum nous echangeons avec des acteurs de notre sport preferé des décennies apres les avoir admirés en piste.

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Merci à vous tous pour cette journée mémorable.

Que d'anecdotes croustillantes et  discussions passionnantes.

Écouter Pierre parler du TT c'est se retrouver en en 1/10ème de seconde téléporté à Douglas ou dans la campagne mannoise puis tracer les 60 kms sous un ton bien amical.
En plus, on finit dans un pub en transe sur un long riff de Keith Richards entouré de motards comme on aime.
Une sorte de définition du bonheur. 

Écouter et regarder les démonstrations enflammées, techniques et précises de Joël à l'appui d'un pliage d'un bout de nappe sur les forces exercées dans un virage sur un side, comment les maitriser au mieux par le duo pilote/passager afin d'en faire tes amis d'efficacité et de performance, te donne tout de suite ce petit pincement au cœur qui fait tourner toujours plus vite la roue de la passion.

Bref, une journée qui restera dans les mémoires avec en prime, le petit trophée qui va bien en fin de meeting : un petit Cahors à déguster et à partager en buvant à la santé de Catherine, de Raphaëlle, de Joël (bon anniv'), de Pierre et de notre "multitâche" G.O./ Modérateur / Scribe à ses heures, Jean-Paul

A la vôtre !

J'y ai trouvé, retrouvé des amis et je m'y attendais.
Mais en plus j'y ai découvert une cousine ! ... Et charmante !  
Et là,  on peut tout envisager, écrire tous les scénarios possibles : Moi je suis resté scotché dans le basset de Joël à fond de 6  

Le truc de ouf quoi ...

Alain

 

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Belle réunion de pitlaners !!

Une petite remarque, on a du mal à reconnaitre les pit-laineux, une petite légende sous la photo ne fait jamais de mal, des fois qu'on puisse se croiser sur un évènement ou autre...

bentou a écrit:

Une petite remarque, on a du mal à reconnaitre les pit-laineux, une petite légende sous la photo ne fait jamais de mal, des fois qu'on puisse se croiser sur un évènement ou autre...

Des VIP se doivent de rester toujours anonymes

Le restaurateur nous avait concocté de la brochette de PITLAINEUX
Le gout était sympathique.

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de G à D: Alain, Joël, Jean-Paul et Pierre

Merci des sous-titres.
Ce week-end je suis aux Coupes Moto Légende, il ya une gorsse concentration de pit-laneux du coté des 50.
J'y ferai quelques passages.

François

15 CHAPITRE 1973 COTE INTERNATIONALE DE FLAINE

On s’était inscrit à la course de côte internationale de FLAINE.
Pour les essais, on avait laissé dans le châssis un moteur en fin de vie qui était à refaire, et pour la course, on avait reçu de la pièce de chez HONDA, et avec celles-ci, nous avions préparé un deuxième très bon moteur. Avec ce dernier, on comptait bien faire parler la poudre. Pour cette course, c’était SYLVAIN qui serait mon passager, et dans l’aventure il y avait aussi François BERNARD et FIFI (notre fidèle mécano).
Dans le camion déjà bien chargé, on avait emmené en plus un 125 S HONDA, pour pouvoir faire de la reconnaissance sur route ouverte. Et oui ! La côte faisait 7 kilomètres,  le départ était au CARROZ d’Arâches, et finissait dans un bois un peu avant la station de ski. De plus, il y avait du beau monde à battre, il allait falloir être efficace.
A peine arrivé, pendant que les potes sortaient le matos, moi je faisais plusieurs montes de reconnaissance avec le 125.  
Le parc concurrents se trouvant en haut de la côte et c’est en convoi que l’on descend pour la première monte d’essais. Ligne de départ - STARTER avec son chrono, et c’est parti, on avait à peine fait 2 ou 3 kilomètres que là, un écrou de fil de batterie s’est fait la malle, donc plus de jus, on se cale sur le bord de la piste et on tente une réparation de fortune. Un spectateur dont la maison était tout à coté de la piste, nous a passé un outil, et avec ça, on a réussi à serrer la cosse sur le plot de batterie ! Des gens nous poussent et on repart entre deux concurrents ; question chrono, on était bon dernier.
Mais ce week-end là ! Encore une fois, notre copine la pluie va nous être d’une grande utilité : il y eu un tel orage que la seconde monte d’essai allait être annulée, et comme il avait fait chaud dans la journée, un brouillard très dense c’était installé ! Ceux qui me connaissent  savent que dans ces conditions là ! Je jubile car j’adore ça !
Le lendemain, le brouillard ne s’étant que partiellement levé, les organisateurs nous annoncent qu’il n’y aura qu’une monte pour la course : yesssssssss ! pas de Joker, j’adore !! Il va falloir faire le sans-faute, et ça, ça va mettre la pression aux autres.
Nous nous rendons à la ligne de départ avec notre super moteur tout neuf remonté, qui effectivement au coup de gaz paraissait bien plein.
Ayant fait le plus mauvais temps la veille, je pars donc bon dernier.
Avec Sylvain, on opte pour la stratégie Cool, pas de risque, c’est trempé au sol, donc on conclut avec Sylvain que, sur ce coup-là!, comme la côte fait 7 kilomètres, il fallait faire de l’endurance, et en mettre 10% dans la poche (pas sûr que le l’ai fait).
Donc Sylvain ne sortira dans aucun virage, pour ne pas risquer de me déséquilibrer (et ça ! Sylvain faire le sac à patates, il n’aimait pas du tout !),  donc tout au plus il se reculera dans les gauches, et s’avancera légèrement dans les droites.
De toute façon, la piste était tellement pourrie (rigoles d’eau, voire parfois de terre nappée de brouillard) que, quelque fois, j’ai eu du mal à voir quant ça tournait.
Je me souviens encore de ce départ comme si c’était hier, je suis parti sans excès, je me suis appliqué à monter tout en enroulant gentiment, sans chercher à forcer, en résumé comme un ‘’METRONOME’’.

On passe la ligne d’arrivée, et le premier que je vois, c’est François et lui dis : « ALORS ? ». Il me répond : « t’es passé vite, mais par rapport aux autres, pas très spectaculaire. », et là je vois FIFI arriver en courant, qui sortait de la cabine de chronos (FIFI toujours dans les bons coups) et qui hurle : « Les Mecs ! Les Mecs ! VOUS L’AVEZ FAIT : ‘’meilleur chrono ! » ????????’’ Surpris !!! Mais pas tellement que ça ! Les autres avaient des 2 temps pas mal pointus, pas très facile à utiliser sur le type de terrain. Bien sûr, en arrivant à la remise des prix, on est assaillis par les autres, qui nous disent que vu le chrono fait aux essais la veille, c'est impossible que l’on soit premier ! Qu’il a du y avoir une erreur de chronométrage, et qu’une réclamation était déposée (ENCORE ! mais j’ai fait quoi au MONDE !!!!!!) sauf que les organisateurs de FLAINE avaient bien fait les choses, car sur le parcours il y avait, de mémoire, 3 cabines de chronos partiels, plus la ligne d’arrivée.
Et à chaque partiel, on était plus vite que tout le monde, à la finale le 2eme était à 7 secondes soit 1 seconde par KM, une grosse baffe, je pense qu’ils ont eu beaucoup de mal à digérer la pilule.
Moralité : quant il pleut !! Il ne faut faire chier ENNDEWELL !!

a suivre

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C'était ce jour la!  a Flaine ! en 1973 ! Je sais vous avez déjà vu cette photo !

Il est bizarrement couché dans la panier, le Sylvain, ou bien je me goure, non ?

Ha ha ha !?!
En plus, en regardant la photo de plus près, je me suis uppercut que je n'avais pas de gants ?  
Ce n'est habituellement pas mon genre.
Vu que Sylvain sort, c’est que cette photo n'a pas été prise à la coures mais aux essais
et comme on avait bricolé la batterie en route?, cela doit être la raison  pour laquelle je n'ai pas de mitaines

Salut Joel, merci pour cette biographie passionnante.

Est ce que tu adaptais la carburation en fonction de l'altitude ? J'imagine que sur une course de cote aussi longue que Flaine, la difference d'altitude entre le départ et l'arrivée devait etre sensible, surtout sur un moteur réglé a Paris, donc pratiquement au niveau de la mer.

Salut

En ce qui concerne la carburation!, ça va te paraître bizarre!, Mais à l’époque on ne savait pas grand-chose sur le sujet !
On tentait au mieux d’obtenir des bougies "marron très clair", et après, on touchait plus à rien de la saison.
Aujourd’hui, avec le savoir que j’ai ! On ne ferait pas pareil ? Encore qu’en 95 avec le TZ OW 31, on n’a pas été des plus performants sur le sujet.

Espérant avoir répondu à ta question ?  Ce dont je ne suis pas sûr...