[Oldies] Quizz (26)

En Finlande, oui mais pour une épreuve régionale, ça ferait quand-même beaucoup de beau monde, non ?

Pour ceux qui s’en souviendraient le 23 ce n’est pas Ch. Léon mais le 500 Koening avec lequel il a # joué # un moment.

C'est peut-être Hämeenlinna. Mais l'année... 1975 ?

C'est l'année 75 ; Barry est là car il aime la Finlande ( enfin...surtout les finlandaises...) et l'argent ; Jack est avec sa 750 TZ , avec des cylindres de 250 pour être conforme sur la cylindrée ; après une année officiel Suzuki , il est reparti pour une saison full privé , la moto lui a été donné /prêté (je sais plus) par un généreux "sponsor" , un particulier je crois , c'est le modèle A , donc 700 cc ; Jack est un soucieux de l'entretien et la maintenance de ses machines (il suit à la lettre le manuel constructeur ) sauf qu'une TZ 750 , ça coute un bras et un oeil à maintenir en état course (rien à voir avec ses anciennes JADA); il a gardé cette machine plusieurs années mais n'a jamais pu changer les échappements plats , alors que tous le monde était passé en configuration type 750 Suzuki et initié par le team Yamaha US ; sa seule modif a été de "coucher" les amortos AR ; il a été champion d'Europe avec cette machine ; donc il a surtout besoin d'argent pour cette machine et pour manger.

Alors ça ne peut pas être Hämeenlinna 75 : Sheene était à Brands Hatch pour le Hutchinson 100 ce week-end-là. zut, je ne vois pas où ça peut être.

Oui, 1975 !
Tout ça, c’est de la faute à Guili.
Ces mois d’été sans besoins pressants, j’étais rue Voltaire à Arceuil chez le grand maître.
un gros camion se gare devant l’atelier. René venait y faire son réassort.
Copeaux faisant, Jacky vient me voir et me demande: t’as des obligations ? Non, pourquoi ?
Et bien René monte en Suède et seul, la route est longue…. Ni une ni deux, ce même soir mon sac était prêt. J’étais LE passager.
Sans carnet officiel pour les motos et un refus catégorique des douaniers Belge, il enfin, nous forçons le passage. Il était tard, nous n’avons pas vu la suite mais ça roulait.
Peu de poses et la frontière allemande, puis les autobahn, fallait rester à droite. C’était long et il résistait bien et ce grand tunnel, nous étions au Danemark. Après l’Allemagne ce fut vite avallé. Un coup de bateau et ce fut la Suède. Gislaved n’était plus très loin. Une première pour moi. Drôle de circuit empruntant une piste d’envolée et des sirènes hurlantes dans les stands, le ruban adhésif enroulé dessus pour réduire le bruit était systématiquement arraché. Nous n’entendions plus les motos.
Passons rapidement sur les résultats (750). Pons, lui avait détruit la sienne, vilo à l’air, etc…
Sans engagements, René ne voyait plus que sa Savoie, ça ne m’arrangeait pas mes idées d’évasion.
Glandouillant dans le parc j’ai bien vu que le grand journaliste Chris Carter avait fait chausser sa mini de quatre Dunlop neufs mais mes convictions étaient bien inférieurs à mon language..
Croisant Susan Tateno abandonné avec les motos, camion, caravane, etc.. avait mission de rejoindre (seul) Turku au plus vite. Super démerde le petit, il a compris ma question, je crois que la porte de droite  s’est ouverte toute seule.
Traverser la Suède, même en camion (attelé) c’est pas marrant, le retour me le confirmera.
Dingue de France Gall, crayon à la main, il m’a fait chanter, chanter, j’ai honte !
Enfin si ce fut mon éco, je m’en tire à bon compte,
Complètement crevé, la traversée Suède Finlande, bien qu’interdît,  il la passa dans la caravane.
Sorti du port, son pilote attendait pour refaire le  #skiz# des culasses chez un artisan local, il en avait de la bonne volonté mais je doute que ce rêve fut exaucé. Nous répartîmes vers Imatra sans avoir vu le savon qu’il s’est pris pour m’avoir accueilli pour ce voyage, je fus, à jamais déçu par le traitement qu’il recevait pour son dévouement, le Japon, c’est loin !!! Nonobstant cette fâcheuse salade, quelles maraudes nous avons eu,
Alors  Imatra, encore arrivés tôt, ça explique le peu de spectateurs sur l’image des 500. C’était bien pour le GP, ça s’est étoffé ensuite, quel plaisir de fouiner partout.
Les essais, la pluie, tous ces wagons en gare  le jours de la course, les stands dans un fossé, avec la pluie, bonjour ! Je ne regrette rien, même si les nuits sont très courtes…
Si, les oracles de service, n’ont jamais rendu comptes sur leur assiduité collective dans les saunas de la ville. Y avait-il tant à voir ?
Bon, au bout du monde, mes munitions venaient à manquer.
V’la t’y pas que Pons décide de faire la course du mercredi soir à Hamenlina. Bien dotée il y aurai du monde. C’est Ch, Maingret qui laisse partir le camion et charge une Yam dans le break Malbaré une place providentielle se créant ainsi pour l’occasion.
À vrai dire je n’ai rien vu Christian à tout geré, après la course, la moto brûlante chargée à la hâte avec les gulingues, nous sommes repartis au plus vite tout en apprenant le décès de W. Guider, sale coup, encore.
Le bateau ne nous attendrait pas.
Et cette Suède à vitesse limitée, on a eu droit à l’hélico qui nous cherchait dissimulés dans un garage de station service le temps de ( laisser refroidir ) la situation.
Un petit tour au Tivoli de Copenhague la lecture incontournable, bon fallait rentrer, JCO attendait le rapport de l’aventure.
Enfin, pas la mienne, ah ! René, c’est de ta faute.. mais je ne t’en veux pas.
Excusez mes fautes, mes lunettes glissent.

Je n'irai pas jusqu'à prétendre que j'ai tout compris, mais c'était très bien quand même et merci justin. (Et puis, ce que je n'ai pas compris, je n'ai qu'à te le demander épicétou.) Donc, justin, merci pour la tranche de vie qui sent le cambouis et le sac de couchage pas lavé.

Imatra 1975, départ 500... L'eusses-tu cru ? Mais c'est un départ pour les essais ou le départ de la course ? Ça fait assez course, mais alors, c''était la première course ? ... Non, on doit être aux essais, la cours des 500 le dimanche était la dernière (selon le programme). Et puis, il y a cette espèce de désordre sur la ligne (et on ne voit pas Agostini).

Le depart pour les séances d'essais devait se faire "en grille", ce n'est pas la première fois que l'on voit une photo de depart "bizarre" a Imatra sur pitlane....

1975, le GP d’Imatra. Une des premières séances d’essais.
Le poste de chronométrage à droite en dit plus avec les blasons HEUER collés dessus et le trépied pour compter chaque passage.
Ago et ses Yamaha et d’autres n’étaient pas encore arrivés.
Mais pour les courses, le boxon était bien mieux organisé.
C’était la fête au village et il n’y avait que de bons côtés.
Seuls les malchanceux osaient quelques critiques mais revenaient l’année suivante.
Guère imaginable maintenant.

Bien qu'étant moi aussi à Imatra en 75, je n'ai pas tout compris (mais en fait ça n'a rien à voir )

Merci Justin d'avoir fait revivre quelques souvenirs

justin est un poète qui s'ignore : prenez le temps de remettre un peu d'ordre dans son texte en le lisant attentivement et vous le savourerez encore plus

C’était seulement pour y justifier ma présence cette année là.
Les moustiques et les grandes eaux annuelles, ça marque aussi.

Merci justin pour ce témoignage ! Super !

justin a écrit:

Oui, 1975 !
Tout ça, c’est de la faute à Guili.
Ces mois d’été sans besoins pressants, j’étais rue Voltaire à Arceuil chez le grand maître.

Un petit tour au Tivoli de Copenhague la lecture incontournable, bon fallait rentrer, JCO attendait le rapport de l’aventure.
Enfin, pas la mienne, ah ! René, c’est de ta faute.. mais je ne t’en veux pas.
Excusez mes fautes, mes lunettes glissent.

Un beau texte
Passionnant!    

Oui,pour les moins de 60 piges, ce n'est pas dans les livres.
La rue Voltaire, ceux qu'avaient des Yam comprendrons.
Quant au Tivoli, ce n'était pas le résultat des courses.

Pour retourner dans les limbes...

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(Ce n'est pas spécialement difficile, ni facile, mais j'aime bien la photo.)

Qui, quand, où, quoi ?

Gustave Lefèvre, Monthléry, Bol d'Or, Clément Garreau ?

Ça manque pas un peu d’éclairage pour un bol d’or ?
Le béret fait bien Français, ainsi peut-être que les lunettes du pilote…
Je trouve cependant les chaussures du personnage de dos très en avance pour l’époque, une déchirure du continuum spatio-temporel sans doute !

Adco a écrit:

Ça manque pas un peu d’éclairage pour un bol d’or ?

Cette objection à la proposition de Srx est très forte.

Adco a écrit:

Le béret fait bien Français, ainsi peut-être que les lunettes du pilote…
Je trouve cependant les chaussures du personnage de dos très en avance pour l’époque, une déchirure du continuum spatio-temporel sans doute !

Ledit continuum n'était pas encore une passoire.

Messieurs, il y a quelque chose à lire sur la photo qui mange le morceau, au moins pour le lieu. Il suffit ensuite de dater la Norton pour avoir une année-limite.
Le reste, évidemment... Disons qu'on a à la manœuvre le chef d'une fière lignée antipodiste.

Le sponsor pourrait être CALTEX donc pas en France, ensuite le début d'une inscription "ENGI" ne sent pas le français en plus, on pourrait penser Angleterre ? Les stands n'inspire personne ?
Difficile de déchiffrer le brassard : KNM ?
Vu ou était vendu Caltex on peut aller plus loin: Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande?

KNMV ça ramènerait peut être vers la Hollande ....
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https://www.catawiki.com/fr/l/6995063-4-books-de-geschiedenis-van-de-motorsport-oorsprong-en-ontwikkeling-road-race-and-off-road-by-knmv-1993-+-grand-prix-and-world-cross-1991

https://knmv.nl/

je crois que c'est une association de motards (fédération ??) .... mais le néerlandais et moi ça fait 2  

à approfondir .....

J'ai creusé et en scrutant le brassard je pensais distingué un "V" et en grossissant avec "paint shop" je vois le "V" donc c'est KNMV donc la Hollande.

Voui. KNMV signifie Union Royale Néerlandaise de Motocyclisme. Nous somme donc, puisque c'est sur le brassard d'un officiel, nous sommes à...

[quote="Dialmax"]J'ai creusé et en scrutant le brassard je pensais distingué un "V" et en grossissant avec "paint shop" je vois le "V" donc c'est KNMV donc la Hollande.

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Mais sur quel circuit, Jacky ? Et quand ? Et qui ? Et quoi ? La Norton, elle date d'environ... Et le pilote, c'est le patriarche d'une lignée de pilote des Antipodes.

Ah ben alors, si c’est pas la marque des chaussures….

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V’la pour le pilote et sa garden gate….et la classique clé à bougie dans la botte.