Ouf ! Pour moi, c'est plié depuis des décennies.
Les MZ "modernes" démarrent pour moi en 1986 et je n'en ai pas
Mais c'est sans la moindre importance.
Donc, je m'en fout complètement, je dirait même que c'est un soulagement, une clarification, un cache sexe de moins.
Je n'aime pas les faux semblants.
On ne peux fabriquer des motos en Allemagne hors des zones de tarifs en contradiction avec les moyens financiers de ceux qui les fabriquent. Une légère contradiction. La pose d'autocollants sur des scooters et patinettes électriques a composants chinois ne produit aucune valeur ajoutée. C'est un choix de société mortifère qui est donc en train de crever. Tant mieux.
Avec MuZ, c'était déjà terminé, juste une tentative toute à l'honneur de ses initiateurs, de tenter de réduire (si peu) la casse sociale d'une région dont MZ était le poumon industriel. Un vrai cataclysme qu'on connais bien chez nous... et ça commence seulement.
L'Allemagne de Kohl a annexé l'est au régime vermoulu à bien des égards, sans tirer un coup de canon.
Elle a liquidé une industrie viable pour l'essentiel, avec pas mal de hauts et quelques bas aussi, sur la base de la conquête du marché d'abord, puis de l'aubaine de disposer d'une main d’œuvre hautement qualifiée en la sous payant. Voir les usines neuves implantées depuis la bas, c'est impressionnant.
C'est la trenhandanstalt (prononcer truande) dirigée par le pauvre Jacques Attali qui s'est chargée de la besogne, selon des critères dont le succès est aujourd'hui patent, en Allemagne, à l'ouest où la misère galope, la population vieilli, etc. Pour ceux qui ont connu avant, quelle brillante réussite
MZ, c'est toute une histoire INDUSTRIELLE, comme beaucoup d'autres ailleurs, pas celle des auto collants comme Mondial, Norton, Vincent, Kreidler, AJS, Horex, Benelli, etc.
La question, "c'est pas d'la Määärk, m'sieuxx", c'est une histoire humaine démarrée avec DKW, ses filiations techniques et ses ruptures politiques, et de ce côté là, ce fut agité.
Et l'Histoire, c'est toujours intéressant, surtout pour aujourd'hui.
Pour les autochtones, passé les délices de la découverte du crédit et de sa soumission volontaire, la déconvenue qui ne fait pas regretter le passé ou le fait pas rêver de revenir en arrière mais leur fait exprimer la nostalgie des coopérations de la vie quotidienne dont aussi la débrouille...
L'ostalgie est bien vivace.
Contrairement à ce que disait l'idéologue US Francis Fukuyama, qui a d'ailleurs réviser son propos depuis, c'est pas "la fin de l'histoire", oh non.
Et on ne fera pas du neuf avec du vieux, ni là bas, ni ici !