[Oldies] Claude Vigreux

A l'aube de la saison 1961 une bande de jeunes agitateurs parisiens dont les chefs de file se nomment Beltoise ou Offenstadt bousculent les champions étalblis. Au sein de cette bande le jeune Claude Vigreux ronge son frein. Depuis ses études au Garac la fameuse école d'Argenteuil dont il est sorti premier de sa promotion il attend de pouvoir aligner en course sa splendide 250 Aermacchi vert métallisée, un cadeau de sa grand-mère Mme Boucher. Bien que né le 30 mai 1944 il peut, grâce à une petite tricherie, s'aligner sur les courses de Montlhéry en catégorie sport.. Mais la supercherie est vite découverte et c'est seulement en juin 1962 qu'on le retrouve sur une ligne de départ.
Pour cette seconde partie de la saison il dispose d'un 50 B.M. Et de deux Morini en 175 et 250.
Succès et chutes se succèdent mais il se bat toujours aux avant-postes et se fait remarquer par Robert Leconte et G. Monneret. Ce dernier fait appel au jeune parisien pour rejoindre l'équipe qui va tenter le record du monde des 24 heures en 50 cc., avec Beltoise et Cachou. Le VAP intégralement caréné bat ce fameux record à la moyenne de 94 km/H.

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A l'attaque des Deux Ponts.....
ML Mai 95

Deux premières photos.
Portrait et départ à la côte Lapize 1963 sur le Kreidler sport de l'importateur R. Leconte que l'on aperçoit à l'extrême gauche.



La saison 1963 et suivantes un peu plus tard.

Voila une prière (faite à automédon) enfin exaucée
On est quelques uns à attendre la suite avec impatience

Et comment

En 1963 il fait partie de l'écurie Stand 14, une émanation du Moto club d'Orly emmené par Beltoise qui va d'ailleurs refler les titres en catégorie "Inter".
Les jeunes Guénard et Vigreux ont pour objectif les titres en National. A 18 ans Claude va effectuer une saison brillante mais irrégulière aux guidons de son Kreidler et de la 500 Velocette deux motos préparée par R. Leconte ainsi qu'avec la 250 Morini Settebello de Couturier. Guénard va obtenir un titre mais Claude doit laisser Chevallier,plus régulier lui souffler la politesse.

Débarassé du service militaire il aborde la saison 64 avec une nouvelle décoration du casque mais avec un matériel identique. Toutefois les machines préparées par Leconte sont bien au point et très rapides. Il va mêm aux Coupes du Salon signer l'une de ses plus retentissantes victoires en dominant avec la Velocette l'ensemble du plateau y compris les pilotes "Inter " qui pourtant disposent en majorité d'authentique motos de course les fameuses Manx !
Bien que le titre lui passe encore sous le nez au profit de Barbaroux  il reçoit une récompense inatendue de la part de l'usine Kreidle rqui va lui confier pour 1965 une ex-moto d'usine pour courir dans la catégorie Inter. Et cela à la suite de sa performance lors du remplacement de Kunz blessé au cours de la tentative de record des 6 heures avec Anscheidt et Van Dongen.

Trois photos
Vigreus sur ma Morini à la côte Lapize 1963 ainsi que la moto sur la remorque et la 500 Velocette mais dans sa version1965 pour les courses Inter

Suite au prochain numéro

Merci Alain,

Diou qu'il était beau ce résé sur la Veloce Leconte...

Patrick

thefrenchowl a écrit:

Merci Alain,

Diou qu'il était beau ce résé sur la Veloce Leconte...

Patrick

Salut Patrick

Nous avons les mêmes gouts. Il était si beau que j'avais récupéré le 3eme exemplaire pour ma Veloce sport ce qui était tout a fait interdit car nous devions conserver celui d'origine. Mais les commissaires (Mr M. Leroy) étaient si indulgents ! Pour eux s'il n'y avait pas réclamation alors Bof !!!

PS Celui qui a une dent contre moi est prié de me la rendre
Bon c'est pas tout je dois continuer la suite de C. Vigreux.
A plus tard

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Bien que très diminué physiquement par divers accidents de la circulation, aussi bien sur sa Norton de Route qu'en automobile, il aborde la saison 1966 avec de grands espoirs. pour cela il dispose du Kreidler Usine, d'une 125 Bultaco des Morini double arbres en 175 et 250 et enfin de la fidèle Velocette.
De l'yper pointu 50 cc au rustique mono culbuté il jongle tout au long de la saison avec ses bolides et décroche les titres "Inter" en 175, 250 et 500 cc. J. P. Beltoise qui est passé à la vitesse trouve en Vigreux un digne succeseur.
Devenu la coqueluche de toute une génération il reste pourtant d'une silplicité et d'un accès étonnant. Bien que participant aux courses internationales sur le territoire français il ne dédaigne pas de s'inscrire à une course de côte régionale ou aux 6 heures de la petite cylindrée.

Trois clichés de cette période
A la côte Lapize en 64 sur la Velocette n°54.et aux Coupes Eugène Mauve en 63 toujours sur la Véloce.Sur le cliché de remise des bouquets outre Claude le second pilote est Ferrand vainqueur des 7750 cc sur sa Matchless 650.On remarque derrière Vigreux R. Leconte et sur la droite en pull clair les mains dans les poches C. Rey, alors rédacteur en chef de Moto Revue.

Monthléry 1967, la Rickman de Claude Vigreux.

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daigne a écrit:

Bien que très diminué physiquement par divers accidents de la circulation, aussi bien sur sa Norton de Route qu'en automobile, il aborde la saison 1966 avec de grands espoirs. pour cela il dispose du Kreidler Usine, d'une 125 Bultaco des Morini double arbres en 175 et 250 et enfin de la fidèle Velocette.
De l'yper pointu 50 cc au rustique mono culbuté il jongle tout au long de la saison avec ses bolides et décroche les titres "Inter" en 175, 250 et 500 cc. J. P. Beltoise qui est passé à la vitesse trouve en Vigreux un digne succeseur.
Devenu la coqueluche de toute une génération il reste pourtant d'une silplicité et d'un accès étonnant. Bien que participant aux courses internationales sur le territoire français il ne dédaigne pas de s'inscrire à une course de côte régionale ou aux 6 heures de la petite cylindrée.

Trois clichés de cette période
A la côte Lapize en 64 sur la Velocette n°54.et aux Coupes Eugène Mauve en 63 toujours sur la Véloce.Sur le cliché de remise des bouquets outre Claude le second pilote est Ferrand vainqueur des 7750 cc sur sa Matchless 650.On remarque derrière Vigreux R. Leconte et sur la droite en pull clair  les mains dans les poches C. Rey, alors rédacteur en chef de Moto Revue.

Avec les photos c'est mieux


A suivre

Merci Alain, .....elles sont superbe tes photos

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Source : Moto Journal Classique

En 1966 la vaillante Velocette est remplacée par une rutilante Matchless G 50 tandis que les Morini et le Kreidler sont conservés. Mais le Rebello est désormais dépassé et ne peut rien contre Lhéraud et ses Yamaha. La Matchless se révèlant délicate à mettre au point c'est le Kreidler que va permettre au pilote d'obtenir un titre au terme de la saison.
C'est le moment où il décide d'abandonner les courses de voitures qu'il pratiquait en parallèle depuis sa réussite au très convoité "Volant Shell".

Donc pour 1967 il acquiert une partie cycle Rickmann et ainsi équipé il envisage de participer enfin aux GP Frontaliers.

Le 30 avril 1967 à Mettet la course des 50 cc vient de se terminer par une quatrième place et déjà les 500 cc s'élançent. Seul le Belge Robert Claeys ne part pas immédiatemnt et doit s'arrèter à l'extérieur de la grande courbe à gauche. C'est à cet instant que surgissent, entamant leur second tour les hommes de tête. Claude Vigreux est en seconde position calé derrière Thompson.
Celui-ci au dernier moment voit l'obstacle mal signalé mais peut éviter le pilote belge. Pour Claude et l'anglais Denly c'est trop tard. A 170 km/h le choc effroyable est fatal au belge et au français ainsi qu'à un spectateur.

Claude Vigreux devait fêter ses 23 ans le mois suivant.


Quelques clichés sur le Kreidler avec De Ara  Debi N° 16 aux Coupes du Salon 1965

et à Lapize ???en 1966 à l'arrière plan on devine G. Monneret.

En vrac et pour terminer ma contribution quelques photos



avec la Metisse

Avec le Kreidler sport Lapize 1966

Avec la Matchless G 50

Avec le Kreidler

Le Kreidler vers 1963 à Lapize dans la version sport

Sur la Morini en 1963 à Lapize

Et enfin un cliché rare.
C. Vigreux se faisant prendre un tour par un dénommé A. D.....
A moins que ce soit le contraire ?

daigne a écrit:

Sur la Morini en 1963 à Lapize

Extraordinaire position, à une vitesse de quelques km/h!

Tout à fait, Marc !
A comparer avec celle sur Vélocette en page précédente !

La photo couleur ou il pousse sa Métisse est tout simplement magique !!!!!!!!!!!!

TRES GRAND MERCI ALAIN !

Merci!Merci!! J'en reste sans voix...Je l'ai vu rouler juste a la fin en 67....Aller en cyclo sport depuis Paris jusqu' a Monthlery c'etait deja une expedition..La N 20 ..plateau de Champlan....Il y a des images qui restent gravées au fond du cerveau....Le poster de la Rickman Metisse et le recit dans "Champion" en font partie....C'etait un tout grand..On les reconnait au fait qu'ils vont vite avec n'importe quelle cylindrée....Il fait un essai en monoplace et les atomise tous,et gagne le volant "Shell"....On a beaucoup honoré le souvenir de Claude Vigreux sur un forum auto ,passionnant qui s'appelait "memoire des stands"....