[Oldies] Les motos JBB, toute une histoire...

Il y a ceux qui causent, et puis...il y a ceux qui font ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Quarante ans plus tard, avec les outillages JPX canal Historique, la fonderie du premier cylindre JBB, les autres devraient suivre avant Noël !
La suite à venir dans les mois qui arrivent... l'usinage, le montage à blanc, le Nycasil, etc.

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Si je n’me trompe, les masselottes, ça sert à éviter les rétractions dans la pièce au refroidissement, les retraits s’y concentrent, c’est pour ça qu’elles sont concaves en surface ?

N'y connaissant pas grand chose, je suis bien incapable de répondre.
L'intéressé va être passé à la question...

Magnifique d'avoir toujours ces moules fonctionnels, c'est du grand art la fonderie, je vais suivre ce post avec délectation.

Bonsoir à tous , les masselottes servent à alimenter en matière le moule quand le métal commence à refroidir .

A bientôt Jean-Paul

(Trop) rares sont tes interventions Jean-Paul, mais toujours aussi pertinentes. Merci !

Si j'ai bien vu, les "oreilles" du cylindre ont pris de l'épaisseur...

le plus impressionnant, c'est la brouette racing en "alliage léger" !!!!

Pomme a écrit:

Si j'ai bien vu, les "oreilles" du cylindre ont pris de l'épaisseur...

Bien vu, Oeil de Lynx !

Donc assez récents cette coulure...

panerai a écrit:

La dernière photo est parfaite, c'est à cette époque là que je veux être !

Et moi itou... car ce grand métier a disparu dans notre monde post post industriel trans comme je l'ai constaté encore avec la destruction de mon CET à Bezons, comme toutes les écoles professionnelles industrielles d'ailleurs. On se rassure, elles existent et se multiplient dans le "rest of the world", chez sous hommes, asiates et autres déchets non humains.

La fonderie du cylindre par Sa Majesté Jacques Buchoux est obtenue par empilages d'éléments en sable à noyaux, évitant le besoin d'une sablerie classique. Le sable classique noir "à vert", recyclable, est additionné d'argile et de noir de fumée donnant une plasticité évitant les contraintes au refroidissement et les criques. Le dimensionnement du modèle de fonderie tient compte du retrait. Le masselotage alimente les parties épaisses qui se refroidissent en dernier. Au contraire les sables à noyau pour les formes non développables ou démoulables ont des formules très diverses allant de l'addition de résines chimiques variées, très couramment de silicate de soude, la gélification étant obtenue par injection de CO² (houlala, et la plat nette-eu-seu... il faut arrêter çà... on se rassure, c'est fait, youpiii, plus de gaz, plus de peau lussion, plus rien, on est heureux selon le slogan de Saint Davos). Leurs duretés diverses, dures comme de la pierre, non plastique, génères des contraintes au retrait (refroidissement) et des difficultés au décochage (en particulier élimination des noyaux).

Juste un retour en arrière pour la photo qui plait à Franck et Jean-Michel.
Dans la brouette qui transporte les pièces JPX de fonderie, des morceaux de fourche.
C'est comme ça que j'ai connu Jacques Buchoux en allant lui acheter en 71 une fourche pour ma 500 Kawa qui avait rencontré un mur (et moi avec !)

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Je profite d'être sur ce sujet pour ajouter une archive récemment retrouvée, la 500 Kawa Rickman engagée par Jean-Bertrand (avec les lunettes) avec Patrick Simon (lui aussi sur la photo) aux 24 heures de Liège 71.
Epreuve qui avait lieu à Zolder, et pas encore à Francorchamps...



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bonjour,
un petit aparté sur une conception JBB, cette fois sans moteur: