[Oldies] L'arrivée d'Eric Saul chez Bimota, et autres anecdotes de Philippe Debarle...

Vous avez vu le titre du topic, son auteur, et où vous en arrivez? C'est juste NUL.
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pas moyen de vous quitter quelques semaines sans que vous fassiez les fous ! ah j'étais bien sur mon causse, à photographier serpents et lézards, à 22 km du café internet le plus proche où je n'ai même pas réussi à relever mes messages chaque semaine ... bon, parler de saul c'est rigolo, merci à chais plus qui qui a mis la une de classic racer dans lequel j'ai fait un portrait d'éric en mentionnant l'histoire de l'hotel - eric était furieux, m'a engueulé " ouais, tu portes atteinte à mon image à ressortir des trucs comme ça " mais bon j'ai tenu tete en lui disant qu'on peut pas comprendre sa carrière sans cette anecdote car il faut savoir que pour le punir de son inconduite à ledenon on l'a privé de la récompense du vainqueur de la coupe à savoir faire le bol sur une kawa d'usine et braguette-zizi de voto mérue a monté un équipage avec les deux suivants sarron et boulom qui ont fait une course splendide et leur célébrité a commencé là - bref eric s'est calmé , a encore roumégué un peu puis il m'a dit en riant aux éclats : putain sur ce coup là à lédenon, qu'est ce qu'on s'était marrés !!!

Content de te retrouver..................On va te laissé un petit peu de temps pour prendre connaissance des news du mois d'aout......Donc le 2 septembre nous attendons les confirmations ou infirmations des propos de ceux qui sont restés at home

Comme c'est calme, j'en profite. Bon souvenir. GP de Belgique Zolder juillet 1980. Éric Saul essaie une Harley Davidson FLT 1340 avec Hubert (Rigal), mi, Phil Berthelin et François Faure. Cette même moto avait été conduite quelques temps avant par Coluche pour un article de Motoplay.
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Éric, tu nous raconteras tes aventures un jour ? Photo Yves Kerlo je crois.
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1979
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Raaaaah Lovely !
De prime abord j'ai cru à une photo d'époque, mais la "dent de requin" devant la couronne trahit une restauration par ailleurs absolument magnifique.

http://bimotaclubfrance.forumactif.com/t1026-palmares-de-bimota

francois gomis a écrit:

1979
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Merci qui ?
"kc"

Merci Bimota

Alors que notre copain Vic Soussan repart demain en Australie ("Je n'ai plus de sous. Soit je me prostituais pendant quinze jours, soit je rentrais demain") voici une petite anecdote sur ma première rencontre avec Giacomo Agostini. C'était en 1975. J'avais envie de faire une saison complète de Grands Prix, pour découvrir ce que c'était. J'avais vu les deux années précédentes le dirt track aux Etats-Unis ainsi que Daytona, mais aussi en voiture Indianapolis, la NASCAR et les dragsters. Une petite saison de GP me faisait bien envie, mais comment faire ? Je décidais donc d'essayer de m'incruster auprès d'un pilote, pour lui faire les pneus, l'essence, nettoyer la moto, bref des trucs dans mes cordes. C'est alors que le téléphone sonna. Au bout du fil un dénommé Bruno Nardini, rédacteur en chef de Moto Revue, que je ne connaissais pas du tout et qui me demanda de passer le voir. Assis dans son bureau, il me dit : "J'aime bien ce que tu as écrit aux USA pour Moto-Journal. Veux-tu faire les Grands Prix pour nous" ? Je suis resté scotché dans le fauteuil quelques secondes, mais il n'a pas eu besoin de le demander deux fois.

Tout content, avec mon beau pass, de ne plus être au bord de la piste mais dans la pit lane, je m'approchais pendant les essais du stand MV Agusta avant le début pour entendre les mécanos démarrer la moto. Ce fut dantesque, à trois mètres de distance (à l'extérieur du stand, bien sûr). Ça m'a bien plu, et j'y suis revenu le lendemain. Et puis au Grand Prix suivant. Et puis au troisième Grand Prix. Je ne m'en lassais pas. Et au troisième Grand Prix, Ago m'a regardé dans les yeux et m'a dit "Mais qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu ne rentres pas dans le stand" ? Moi ? Je suis rentré sur la pointe des pieds. Il m'a présenté le team manager Arturo Magni, un type adorable, et ses mécanos. "Et si tu veux tu peux faire une interview". C'était Noël ! Et depuis on est restés copains et c'est toujours avec grand plaisir qu'on se revoit de temps en temps.

"Les pneus, l'essence, nettoyer la moto" comme Bubu avec Turner non?
Bubu si tu me lis....................

bubu a écrit:

braguette-zizi de voto mérue

C'est pas sympa, Mossieu l'ex-rédac-chef du canard(coin-coin) sinon concurrent, du moins parallèle, de se moquer de la plus vieille entité journalistico-motocyclisto-fédérationniste! Franchement, Voto-Mérue! Pourquoi pas votez morue, tant qu'on y est! (Aparté: Tiens un éventuel slogan pour les érections pestilentielles de 2007, mais passons...) Il aurait été plus simple de dire, comme la majorité des lecteurs de Moto-coin-coin à l'époque, les djeunn's' à cheveux longs:
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Ma tronche et ma 125 Terrot, Montlhéry, Juin 2012...

Philippe Debarle a écrit:

Alors que notre copain Vic Soussan repart demain en Australie ("Je n'ai plus de sous. Soit je me prostituais pendant quinze jours, soit je rentrais demain") voici une petite anecdote sur ma première rencontre avec Giacomo Agostini. C'était en 1975. J'avais envie de faire une saison complète de Grands Prix, pour découvrir ce que c'était. J'avais vu les deux années précédentes le dirt track aux Etats-Unis ainsi que Daytona, mais aussi en voiture Indianapolis, la NASCAR et les dragsters. Une petite saison de GP me faisait bien envie, mais comment faire ? Je décidais donc d'essayer de m'incruster auprès d'un pilote, pour lui faire les pneus, l'essence, nettoyer la moto, bref des trucs dans mes cordes. C'est alors que le téléphone sonna. Au bout du fil un dénommé Bruno Nardini, rédacteur en chef de Moto Revue, que je ne connaissais pas du tout et qui me demanda de passer le voir. Assis dans son bureau, il me dit : "J'aime bien ce que tu as écrit aux USA pour Moto-Journal. Veux-tu faire les Grands Prix pour nous" ? Je suis resté scotché dans le fauteuil quelques secondes, mais il n'a pas eu besoin de le demander deux fois.

Tout content, avec mon beau pass, de ne plus être au bord de la piste mais dans la pit lane, je m'approchais pendant les essais du stand MV Agusta avant le début pour entendre les mécanos démarrer la moto. Ce fut dantesque, à trois mètres de distance (à l'extérieur du stand, bien sûr). Ça m'a bien plu, et j'y suis revenu le lendemain. Et puis au Grand Prix suivant. Et puis au troisième Grand Prix. Je ne m'en lassais pas. Et au troisième Grand Prix, Ago m'a regardé dans les yeux et m'a dit "Mais qu'est-ce que tu fais, pourquoi tu ne rentres pas dans le stand" ? Moi ? Je suis rentré sur la pointe des pieds. Il m'a présenté le team manager Arturo Magni, un type adorable, et ses mécanos. "Et si tu veux tu peux faire une interview". C'était Noël ! Et depuis on est restés copains et c'est toujours avec grand plaisir qu'on se revoit de temps en temps.

Merci Philippe!
Question: était-ce un coup de chance incroyable ou y avait-il moins de prétendants à ce poste à cette époque?
Aujourd'hui, avec la prolifération des blogs et autres pages FB, cela semble le rêve de beaucoup de monde mais, d'un autre côté, je suis sûr que tu peux passer 10 fois devant le stand de Rossi sans qu'il te demande d'y rentrer...

C'était grâce à mon immense talent : je savais lire et écrire (ou à peu près) Non, en fait je n'en sais rien, je ne me suis jamais posé la question. Il y avait un très bon journaliste à l'époque, Jacques Bussillet, qui a énormément élevé le niveau, tant sur le plan de la qualité rédactionnelle que sur celui de l'éthique. J'ai pris son aspi comme j'ai pu. Lui c'était un vrai journaliste. Moi j'étais un peu là par hasard, mais bien content d'y être.

Bon, très bien.
Maintenant, il ne reste plus qu'à faire appel à nos photographes pour nous ressortir une photo de Philippe arpentant la pit-lane dans ces années là...

Un soir dans le paddock d'Hockenheim, après une course du Championnat du Monde 750 cm3, on s'apprêtait a à partir avec Phil Berthelin, le mécanicien de Gérard Choukroun. Il avait fixé à l'arrière de l'OW 31 de Gérard une plaque d'immatriculation, après l'avoir sanglée dans le Mercedes 508 vide. Cette plaque permettait d'éviter d'avoir à présenter à la douane de l'époque (pré-Schengen) des kilos de paperasse. Juste avant de partir pour l'Allemagne, on avait donc récupéré vite fait une plaque d'immatriculation et une Carte grise dans la concession Honda de Choukroun, rue Richard Lenoir à Paris 11ème. On a pris le premier truc qui nous est tombé sous la main, en l'occurrence une Carte grise de 125 Honda mono de route.

Donc le dimanche soir lors du retour, on arrive à la douane française, le douanier nous demande ce qu'il y a dans le camion, s'entend répondre "une moto", et nous fait garer sur le côté, en demandant d'ouvrir les portes pour vérifier. Il tombe donc sur une OW31 vue de derrière, avec une plaque, dont il demande la Carte grise. Phil lui donne. Le gars regarde la moto et ouvre soudain des yeux écarquillés. Il rend la carte à Phil et fonce en courant vers le bureau en criant "Chef ! Chef !" On s'est regardés avec Phil. Il allait y en avoir pour longtemps… La nuit n'était pas finie.

Le gars revient avec le chef, et lui montre l'OW. "Regardez chef, c'est une 125 Honda. Ils font des 125 fantastiques maintenant, n'est-ce pas ? – Oh oui" a répondu le chef. Et le douanier, tout sourire, nous a souhaité un bon retour et une bonne route.

Et encore , ils sont tombés sur des douaniers qualifiés , ils ont reconnu une moto . il y a un douanier dans le Forum .

Philippe Debarle a écrit:

C'était grâce à mon immense talent : je savais lire et écrire (ou à peu près) Non, en fait je n'en sais rien, je ne me suis jamais posé la question. Il y avait un très bon journaliste à l'époque, Jacques Bussillet, qui a énormément élevé le niveau, tant sur le plan de la qualité rédactionnelle que sur celui de l'éthique. J'ai pris son aspi comme j'ai pu. Lui c'était un vrai journaliste. Moi j'étais un peu là par hasard, mais bien content d'y être.

http://www.bike70.com/jbussillet.html

Philippe, y aurait-il une relation de cause à effet entre le fait que tu viennes de nous mettre à dos tous les douaniers de France et l’arrestation photographiée de Lucas Mahias?

En tout cas, merci pour l'anecdote et, une fois de plus, dommage qu'il n'y ait pas de photo.

bon j'étais absent de nouveau 15 jours, au fin fond de la malaisie - à peine revenu je trouve ce qu'écrit debarle sur ma pomme : soit il est sincère, et alors ça me touche mais il déprécie un peu trop ses mérites à mon goût, soit il est pas sincère et alors ouh à bas le vil flatteur ! bon sans rire, j'avais un avantage sur tous mes confrères, je pissais la copie au sens propre du terme : assis sur une bouée au fond d'un volcan en éruption, j'écris aussi facilement qu'ici dans mon salon, et surtout aussi vite - philippe est un super bon journaliste, et il est pas le seul, mais je dois avouer que j'avais (j'ai ?) un don naturel, la vitesse d'écriture - et j'aimais bien me mesurer aux confrères, à la fois sur la qualité et sur la quantité d'infos que je pouvais traiter (j'aime toujours, d'ailleurs) - donc en 1972 aux 200 Miles d'Imola je croise un binoclard sympa qui me dit se nommer Debarle, quelques jours après je vois son papier dans je sais plus quel canard, signé Defipress si j'ai bonne mémoire, et je me dis oulàlà, c'est un bon, va falloir mettre du gaz pour rester avec - petite parenthèse, y'a un truc que j'aime chez philippe, c'est son enthousiasme, il parle de ce qu'il fait aujourd'hui pour sport bikes avec la même pêche qu'autrefois et il est toujours à l'affut d'un truc qu'il connait pas pour avoir le plaisir de le raconter - mais mon jugement n'est pas objectif: je m'essplique - octobre 75, y'a une course de 750 à laguna seca, en descendant d'avion je réussis à trouver le circuit et je tombe sur debarle qui me demande où je crèche - aucune idée que je réponds, on verra plus tard - c'est tout vu dit le fifi, je t'emmène chez mes potes - le soir venu, vers 8 heures, j'avais une faim de loup, je vois son pote arriver avec deux énormes paquets en papier comme ils donnent dans les supermarchés américains - chouette je me dis, on va bouffer un petit quèquechose, ben non, le pote qui était plombier était juste passé chez son vendeur et ramenait sa provision de marijuana pour le mois - dix minutes plus tard on pétardait comme des malades avec fifi, une heure plus tard on décidait d'aller voir du short track à ascott car à l'époque ça roulait ou ça s'y entrainait tous les soirs - en sortant la voiture du jardin du pote, pas habitué aux automatiques, j'ai un peu touché une caisse arrêtée de l'autre coté de la rue - on descend pour voir, moi je dis y'a que dalle, philippe lui pisse de rire et me dis tu l'as arrangé commack - mais bon, on allait voir du short track, on est partis à ascott passer une super soirée - en rentrant dans la nuit j'avais les yeux un peu plus en face des trous (mais pas tant que ça dans le fond) et j'ai regardé la bagnole, je lui avais fait les oreilles et la queue ! le lendemain matin le voisin est venu raler, le pote de philippe a négocié 100 dollars d'indemne que j'ai du emprunter à patrick pons et tout est rentré dans l'ordre, si j'ose dire - cet enfoiré de fifi a rigolé toute la semaine et s'est longtemps foutu de ma connexion déficiente cervelle-frein quand j'avais fumé trop d'herbe - mais gnak gnak ça m'empêchait pas d'écrire ... ce qui a du l'agacer car je le soupçonne d'avoir essayé de me droguer à l'insu de mon plein gré pour pouvoir me faire l'inter ...

en fait je voulais pas du tout dire tout ça - je voulais juste dire que le premier à dire qu'il ne faut jamais prendre un objet mobile comme repère de freinage c'est stan hailwod qui s'était calé sur une ambulance sur un ovale de speedway et s'est sorti au bout de quelques tours parce que l'ambulance avait été déplacée (voir the art of motorcycle racing ecrit par son fiston mike qui raconte l'anecdote)

ça sent le vécu

bubu a écrit:

en fait je voulais pas du tout dire tout ça

Euh.... tu es sûr qu'il ne reste pas encore quelques brindilles au fond des grands sacs en papier?

Ces deux là, mon vieux, ils sont terribles !!!!!!!!!!!!!!
Quand je pense qu' en les lisant,à l' époque, on les prenait pour des mecs sérieux !!!!!!!!!

Bon, je (ou j' vais m' pisser d'ssus !...)

allez une autre ... Laguna Seca même année - en début de semaine, un mec de Yamaha USA nous dit de passer le voir histoire de regarder les bécanes à l'atelier - bon on y va et là il nous dit "hé je vais vous montrer un truc" et il nous emmène dans un coin secret voir les 500 XT qui viennent d'arriver mais ne seront pas en vente avant plusieurs mois - et là surprise, y'a la XT 500 (trail) et la TT500 (endurisée) dont on ignore tout - philippe me dit "on va pas se tirer la bourre, tu présentes la TT dans Moto Journal la première semaine en moi la XT dans moto revue, la semaine d'après tu sors la XT et moi la TT " ok que je dis" - donc on photographie les motos et on rentre à paris - scoop annonce MJ, y'a un gromono TT très sportif chez yamaha, scoop annonce mr, on a vu la XT500 - les red chefs des hebdos nous traitent chacun d'imbéciles, moi pour avoir pas vu la XT et Debarle pour avoir raté la TT - pas grave qu'on dit en coeur, on va appeler nos potes chez Yamaha USA ! et 8 jours plus tard chaque hebdo remet une couche sur la nouveauté de Yamaha - nous on rigole et on boit un coup/ fume un pétard (rayer la mention inutile) ensemble en écoutant l'album de sweetsmoke "just a poke", tout un programme - un groupe qui se nomme douce fumée et sort un seul album intitulé "juste une taffe" c'est top, d'ailleurs j'ai toujours ce vinyle, un vrai collector (joint au téléphone, le complice a tout avoué hé hé hé ...)