[Oldies] Les transporteurs de motos des paddocks

avez vous remarqué qu'un doigt facétieux a écrit suzuki dans la crasse du flanc du camion - cette photo date du début des années 60 : or en 61 paddy driver a roulé sur les 250 suzuki de l'usine : de là à penser que c'est lui qui a fait ce rajout ...

Je ne sais plus si elle a déjà été publiée ici cette photo, et je n'ai pas le courage de me taper les 22 précédentes pages du topic...


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Oui,deja vue...mais on ne s'en lasse pas...Et puis le super DC 8 est presque aussi beau qu'un Constellation....

DC 6 , Pierre  

Ach!! mon sabre!!

Pierre\"PhilRead" a écrit:

le super DC 8 est presque aussi beau qu'un Constellation....

Sans déconner... écrire ça, il faut oser...
Surtout, Pierre, insiste bien sur le "presque",  parce que dans ces gros quadrimoteurs à pistons, aucun n'a une ligne comparable à celle du SuperG, tout en longues courbes...

Pierre, tu me fais honte ! mais peut-être est-ce ceci que tu appelles un "super G"

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http://fresques.ina.fr/en-scenes/impression/fiche-media/Scenes00990/les-aviateurs.html

Bon, je vois que tout l'hospice est reveillé!...Pas d'affolement, pour moi aussi le Constellation est le plus beau...Certes, ses formes en courbe comme dit Janpol le rendait affreusement cher a fabriquer, vu qu'aucun panneau n'avait la meme dimension que celle du voisin, mais bon...
   Plus gênant, l'obligation d'avoir une sacrée bonne assurance vie avant d'embarquer.... C'est ballot pour un quadrimoteur de s'appeler dans le milieu aeronautique "le meilleur trimoteur du monde"....
    Des courbes, une motorisation chancelante....Tiens ca me rappelle la....Linto!   Michel, pourquoi tu tousses??

Et voilà! il y a en aviation comme ailleurs, par exemple en moto, des mythes quasi-intouchables, et ça marche par génération : le Spitfire, le Constell', le Concorde, un peu comme la Manx ou la Honda 6.
Rien que de citer le nom, et ça démarre... et gare au premier qui ose...
Ah! tiens? tu es là, Pierre... Heu...   
   

Voilà ce que disait Jean Lasserre, pilote de ligne puis rédacteur en chef d'Icare, des Spit et autre Mosquito qu'il avait pilotés pendant la guerre :
"Ces avions ne seraient même pas certifiés de nos jours et j'ai volé là-dessus !"

Autrement dit, ces avions étaient des merdes, "moins pire" que les autres, mais des merdes.

La Honda 6 étant le Messersmith 110...

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Source : FMD

D'abord, j'annonce la couleur :    et à partir de là, esgourdez, brave gens...

Pierre évoque la question des pannes moteur des avions, qui fait que, pendant très longtemps, la règlementation en matière de transport public de passagers imposait l'utilisation d'appareils comportant au moins trois moteurs pour les grandes traversées maritimes.
Et de fait, avec des hélices, le plus simple était d'en mettre quatre, répartis en deux de chaque côté, c'était bien symétrique. Avec les réacteurs, c'était moins contraignant, et on a vu des long-courriers tri-réacteurs, DC10 et L1011 Tristar, mais les quadri-réacteurs sont bien plus nombreux, des 707 et DC8 jusqu'au 747 et A380.
Puis la fiabilité des moteurs ayant augmenté, la question de l'augmentation du rayon d'action des bi-réacteurs est revenue sur la table, et on a vu arriver une règlementation particulière, dite Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards, en abrégé : ETOPS, qui permet par exemple de faire Paris/New-York direct avec un B777. Le critère principal est celui de la durée de vol garantie sur un seul moteur, qui conditionne l'obligation d'avoir une route telle qu'à chaque instant, il y ait un aéroport accessible pendant cette durée. On est ainsi passé de 60 minutes à 120, puis 180 minutes. Imaginez: 3 heures au-dessus de l'océan avec un seul moteur en fonctionnement et l'autre en panne...

Alors il faut juste savoir que quelques mauvaises langues ont trouvé comment détourner l'abréviation :
Engines Turning Or Passengers Swimming (moteurs tournant ou passagers nageant)  

A noter enfin que les vols ETOPS ne concernent pas que les longs courriers : en Polynésie, Air Tahiti le fait avec ses ATR42/72 pour rejoindre les îles les plus éloignées (Marquises, Gambier) en s'affranchissant de la contrainte de ne jamais être trop loin d'un aérodrome de dégagement, ce qui les obligerait à des trajectoires plus sinueuses donc moins économiques.

Fin du  

Merci pour la photo de la remorque Nougier, dont la silhouette est vraiment caractéristique. La photo sera-t-elle dans la prochaine édition du livre de FMD?

Pour le Spitfire, certains lui attribuaient des qualités manoeuvrières hors du commun. Alors qu'en voltige, la figure dite "Tonneau lent" doit avoir une durée minimale de 8 secondes, la "légende" du Spit voulait qu'on ne puisse pas faire de tonneau vraiment lent en Spitfire, car il n'a que 3 heures d'autonomie !
Quant à la fiabilité de l'engin, vu les conditions de production et celles de l'utilisation, on se doute bien que ce n'était pas la priorité du concepteur...

En 92 ou 93, j'ai fais un vol Paris - la Havane à bord d'un Iliouchine 62M...

Cet avion avait beau être un quadriréacteur (façon caravelle à deux moteurs jumelés), il ne s'est pas trop éloigné des côtes, passage par l'Islande, arrêt ravitaillement à Gander (Terre Neuve) au milieu de la foret, avec les ski-doo posés sur le bord de la piste en plein mois de juillet. 9 degrés dans l'aéroport, il faisait beau   

Et aussi un peu plus tard un Paris - Khartoum sur un Boeing 707... épique le vol   

Le sujet des avions produits du temps de l'ex-URSS nous emmènerait trop loin. Disons qu'on peut toujours critiquer, mais qu'on aurait tort de sous-estimer leur niveau technologique. Et pareil pour la technologie spatiale : j'ai pu discuter avec un jeune ingénieur d'Ariane Espace, qui avait été envoyé en formation à Baïkonour, où il avait été très étonné de constater que les équipements étaient beaucoup plus sophistiqués que ne pouvaient le laisser croire les apparences. Il disait qu'il y avait des leçons à prendre...

janpol84 a écrit:

D'abord, j'annonce la couleur :    et à partir de là, esgourdez, brave gens...

Pierre évoque la question des pannes moteur des avions, qui fait que, pendant très longtemps, la règlementation en matière de transport public de passagers imposait l'utilisation d'appareils comportant au moins trois moteurs pour les grandes traversées maritimes.
Et de fait, avec des hélices, le plus simple était d'en mettre quatre, répartis en deux de chaque côté, c'était bien symétrique. Avec les réacteurs, c'était moins contraignant, et on a vu des long-courriers tri-réacteurs, DC10 et L1011 Tristar, mais les quadri-réacteurs sont bien plus nombreux, des 707 et DC8 jusqu'au 747 et A380.
Puis la fiabilité des moteurs ayant augmenté, la question de l'augmentation du rayon d'action des bi-réacteurs est revenue sur la table, et on a vu arriver une règlementation particulière, dite Extended-range Twin-engine Operation Performance Standards, en abrégé : ETOPS, qui permet par exemple de faire Paris/New-York direct avec un B777. Le critère principal est celui de la durée de vol garantie sur un seul moteur, qui conditionne l'obligation d'avoir une route telle qu'à chaque instant, il y ait un aéroport accessible pendant cette durée. On est ainsi passé de 60 minutes à 120, puis 180 minutes. Imaginez: 3 heures au-dessus de l'océan avec un seul moteur en fonctionnement et l'autre en panne...

Alors il faut juste savoir que quelques mauvaises langues ont trouvé comment détourner l'abréviation :
Engines Turning Or Passengers Swimming (moteurs tournant ou passagers nageant)  

A noter enfin que les vols ETOPS ne concernent pas que les longs courriers : en Polynésie, Air Tahiti le fait avec ses ATR42/72 pour rejoindre les îles les plus éloignées (Marquises, Gambier) en s'affranchissant de la contrainte de ne jamais être trop loin d'un aérodrome de dégagement, ce qui les obligerait à des trajectoires plus sinueuses donc moins économiques.

Fin du  

Je vais en parler à un de mes amis pilote justement de cet avion ( mécano aussi, avec un autre la bas aussi ils me tuyautent bien quand il y a un accident )

  l'autonomie d'un 777 au dessus de l"océan indien laisse à désirer ...  

 

Un souvenir épique de mon 1er vol, sur un Super G visiblement en fin de carrière pour un vol Paris Londres en 1963 (ma ville offrait le voyage pour obtention du certif !).
L'engin vibrait à souhait et le carburant s'écoulait tranquillement à l'extrados des ailes, les uniformes des hôtesses d'Air France aux courbes coordonnées à celles de l'avion étaient à l'unisson avec quelques trous qui n'étaient pas faits pour me déplaire...

Montrons le ce super G,sinon tous ceux qui vont taper cela sur gogole ne vont trouver que des photos de skieurs...C'est vrai qu'il a de l'allure cet oiseau ,celui ci vient d'etre restauré.

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Bonjour...on dirait qu'il a été déssiné pour illustrer une BD..

Fügner a écrit:

.... les uniformes des hôtesses d'Air France aux courbes coordonnées à celles de l'avion étaient à l'unisson avec quelques trous qui n'étaient pas faits pour me déplaire...

Le Super point G, donc!

PS Janpol avait prévenu, hors sujet.

charly7728 a écrit:

Bonjour...on dirait qu'il a été déssiné pour illustrer une BD..

Hergé,dans "Tintin au Tibet" s'est inspiré d'un crash de Super G, survenu dans les Alpes un peu auparavant.

D'ailleurs pour ceux qui cherchent des pieces de Super G, il y en a plein dans les glaciers Alpins...

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marcel cerdan n'en a pas gardé un très bon souvenir...