[Oldies] Malheureusement, ils sont partis...

ah merde, gianni perrone, un type formidable, qui a longtemps animé moto depoca, il avait une collection de photos colossale - j'ai passé huit jours chez lui à rome, un festival de dinguerie ! en huit jours, à chaque fois qu'on partait faire quelque chose, on faisait autre chose, c'était surréaliste - il est souvent venu aux coupes moto légende, avec sa gilera, l'ex de caladarella qu'il avait retrouvée en argentine - il azvait couru en gentleman pilote dans les années cinquante et soixante, puis en anciennes - c'était un poète ...

gianni à dijon en 2005


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bonsoir,
Benedicto Caldarella, je crois Bubu. M.PERRONE un grand Monsieur nous a quitté. Avec tout mon respect RIP;

j'ai écrit caldarella un peu vite , et j'ai cherché une photo avant de me relire -ça doit être l'émotion ...

Comme toujours, l’annonce d’une disparition est brutale. Irmeli, la femme de Philippe Debarle m’a appelé hier soir pour m’annoncer la triste nouvelle. Philippe venait de succomber à une récidive de cancer foudroyante. Une formidable mémoire du sport moto vient de nous quitter. On s’est connus lors des 200 Miles à Imola en 1972. C’était son premier reportage. Il y était allé tout seul et avait ensuite cherché à vendre ses infos. Rapidement il écrit pour divers magazines puis, un an plus tard, part aux Etats-Unis où il sera pendant trois ans le correspondant de Moto Journal. A son retour, il intègre la rédaction de Moto Revue pour couvrir les Grands Prix. Plus récemment, il a collaboré à Sport-bikes. Il a écrit de nombreux livres dont la biographie de Michel Rougerie "La vie d'abord". Mais le journalisme ne lui suffit pas, Philippe est un touche-à-tout génial. A la création du Supercross de Bercy en 1983, il en devient speaker avec Loulou Bernardelli, début d’une autre activité qu’il va exercer pendant des décennies, speaker officiel des 24 Heures du Mans auto comme moto ou du GP de France et d'autres manifestations. Il crée au Mans le premier dragster festival au début des années 80. Suivra la création du championnat du monde Superbikes avec l’ex pilote américain Steve McLaughlin, tandis que se poursuivent les collaborations avec des magazines (dont Nitro ou Sport Moteur) et surtout avec l’émission Automoto sur TF1. Ce qui l’amènera plus tard à Eurosport, cha^ne sur laquelle il a longtemps commenté les Superbikes, sa spécialité. Entretemps, il a bossé pour des agences de communication, rédigé des tonnes de communiqués de presse, aidé un nombre incroyable de pilotes à faire parler d’eux. Christophe Guyot dit de lui : « Il est venu spontanément me voir lorsque j’ai fait ma premières course d’endurance au Mans, il m’a aidé pour monter le team, a assuré toute ma communication pendant des années, bénévolement au début, simplement parce que ça lui avait plu que j’ose engager deux motos de deux marques différentes dans la même course. » Les assidus de pit-lane se sont délectés de ses récits, aussi vifs et imagés que ses reportages d’autrefois. On pouvait aussi le lire sur Paddock GP où il apportait non seulement une couverture fournie de l’actualité des courses de vitesses, Motogp et Superbikes principalement , mais aussi un suivi des infos et des analyses toujours aussi pertinentes que documentées. Philippe, il me sidérait par son enthousiasme intact, à chacune de nos discussions, que ce soit sur une course de GP ou l’avenir d’un jeune pilote de superbike, il s’enflammait , se passionnait, comme à ses premiers jours, lorsque nous nous retrouvions au bord d’une piste de short track en Californie. Et il s’intéressait autant au dernier de la grille qu'à la star qui enfilait les pole position. Rajoutez une gouaille très parisienne, un sens de l’humour aiguisé, et un sacré coup de plume. C’était tout ça, Philippe, qui vient de nous lâcher à 69 ans. Et surtout, surtout, un sacré journaliste, toujours à l'affut de l'info, dénichant des scoops sans cesse,  mais vérifiant toujours deux fois ses infos avant de les publier.
Vous pouvez retrouver toutes les interventions de Philippe en cherchant dans les archives de pit lane, en feuilletant vos collections de magazines, vous pouvez aussi l’entendre raconter l’histoire des Superbikes en réécoutant  sur youtube l’émission de David Dumain « Sans Concession » épisode n° 82 diffusé en octobre 2019. Ayons tous une pensée pour  Irmeli, qui l’accompagnait depuis toujours,  et Terrence, son fils.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Trop jeune pour partir avec plein de projets encore à réaliser , Philippe une grosse pensée pour toute ta famille et tes proches et tes amis .


Un petit hommage de Paddock GP où il était actif .

https://www.paddock-gp.com/adieu-philippe/

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

lors de l'émissions avec dumain en octobre de l'an dernier

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Hommage à Philippe Debarle

J'avais plaisir à le lire, à l'entendre lors de ses commentaires sur les courses de SBK.

J'avais échangé avec lui lors de tristes circonstances, le décès de Maxime Berger.

Un homme très humain, très sensible .......

philippe a été un super photographe mais cette activité ne le branchait guère, il ne le faisait que par nécessité lorsqu'il était pigiste quand il fallait fournir texte et photo
on lui doit des trucs comme ça (sa période USA début des années 70)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Philippe était avare de confidences, il se livrait rarement.
J'ai une manie : quand je téléphone j'ai souvent un papier et crayon sous la main. Je note tout - Bref un jour Philippe m'appele et me raconte comment il s'est passionné pour la moto. Ce texte est dans mon ordi depuis des années, je voulais qu'il m'en dise plus mais on s'est tant côtoyés à partir de notre rencontre à Imola qu'il ne voyait pas l'intérêt d'en rajouter.
Rien que pour vous, le coup de foudre de Philippe pour la moto


Mon père était ouvrier, moi je me suis retrouvé sur une chaîne d'embouteillage à Bercy, je devais avoir 16 ans  c'était dur ... on embauchait à 7 h le matin, on sortait à sept heures le soir. En principe ça sonnait à 5 heures, moi j'étais crevé, j'en pouvais plus, mais une chaîne s'arrête s'il manque un poste. Les gars me disaient:  » Petiot, nous a des femmes et des gosses à nourrir, faut qu'on fasse des heures supplémentaires, alors tu peux pas quitter ton poste, tu restes avec nous" et je sortais tous les soirs crevé, t'imagine pas.

Ma mère était secrétaire pour une association dans un immeuble de bureaux dédiés aussi à des associations . Comme c’était pas loin de l'Equipe, vers le Faubourg Montmartre, il y avait l'association des journalistes sportifs, et régulièrement la secrétaire disait à ma mère "On a des billets pour du volley, pour du foot ou du basket , mais ça nous branchait pas trop . Et puis un jour elle a proposé des billets pour Montlhéry, alors avec mon père on a dit ça c'est chouette et on y est allés sans même savoir ce que c'était. La course nous intéressait pas trop, mais mon père nous y avait emmenés en nous disant que ce serait une chouette balade dans les bois autour du circuit. En fait c'était les 10 heures de Montlhéry auto. On a pris le bus place d'Italie direct à l'entrée du circuit, et puis on a pris une passerelle au dessus de la piste et là j'ai vu passer un bolide rouge à une vitesse inimaginable. Juste après j'ai vu qu'il y avait un virage et je me suis dit le mec est dingue, il va se foutre la gueule en l’air, mais j'ai entendu blam blam blam, il a rentré des vitesses et a tourné d'un seul coup. Avant que j'aie eu le temps de m'en remettre un truc blanc est passé encore plus vite, je me suis dit le premier a eu du pot, celui là il tourne pas, le bruit était un peu différent, mais ça a fait blam blam blam, et la bagnole a tourné pareil. Et puis il y en a eu une verte, une bleue, j'ai appris après qu'on avait vu une Ferrari, une Porsche, une Jaguar et une française et j'ai dit à mon père allons voir ces trucs de près ça m'intrigue.
Donc au lieu de partir marcher dans le bois on est revenus vers le milieu puis on est allé voir l'anneau et là il a commencé à pleuvoir. Une Jaguar arrivait à fond, elle est parti en travers sur l'anneau, elle a percuté une autre voiture puis est partie heurter des commissaires, ça a fait cinq morts. Je me suis dit c'est un truc de dingues, ça mérite pas que des gens se fassent tuer pour ça.
(note : ça devait être l'accident du 11 octobre 1964 lors des 1000 KM de Paris et non les 10 heures comme Philippe croit se souvenir, où effectivement une Jaguar a heurté une Abart devant les stands. Le nombre de morts est hélas exact, deux pilotes et trois commissaires.)
Et puis j'ai eu envie de revoir ça alors j'ai redemandé des places à la copine de ma mère et on est retourné à Montlhery avec un copain, c'était Les Coupes de Paris, il y avait des autos et des motos. Les motos ça m'a vraiment botté et je me suis dit faut que je revienne voir ça dans de bonnes conditions.
J'avais remarqué qu'il y avait du monde dans les stands, c'est là que je voulais être. Là dessus j'ai vu une affiche pour le Bol d'or, je me suis dit faut que j'y soies, alors j'ai acheté un Moto Revue et j'ai regardé la liste des engagés, et je me suis dit faut que j'en contacte un. J'avais remarqué qu'en auto les gars avaient des panneauteurs, mais en moto, quasiment pas. Donc j'ai décidé de me proposer comme panneauteur à une équipe qui ferait le Bol. Je ne connaissais personne, mais, en lisant les petites annonces, j'ai vu le nom de Tchernine qui vendait une moto de course, une Velocette. Alors j'ai appelé le numéro et je suis tombé sur sa mère, qui m'a dit de rappeler plus tard. A l'époque elle tenait un petit magasin de plomberie, elle vendait des robinets et des tuyaux de douche, son mari était plombier et ils étaient des émigrés russes. Donc j'ai rappelé, j'ai eu Thierry je lui ai demandé s'ils avaient besoin d'un panneauteur pour la course, il m'a dit oui, et c'est comme ça qu'avec un copain on s'est retrouvé dans le noir à se les geler de l'autre coté de l’anneau. Parce que à l'époque le panneautage se faisait avant la chicane sur l'anneau, on devait appeler le stand avec un téléphone militaire pour avoir les renseignements à mettre sur l'ardoise. J'ai donc fait la connaissance de l'équipe de Jet's Motors qui faisait courir les Norton Gus Kuhn, dont Hubert Soumet avec lequel je suis resté super pote.
Et puis j'ai eu envie de tout savoir d'un moteur, alors je me suis engagé dans l'armée pour suivre une formation de mécanicien, j'ai passé mon CAP de mécanique. Mais j'avais envie de faire du journalisme moto et voilà comment tout a commencé. Je suis parti faire mon premier reportage aux 200 Miles d’Imola en 1972, j’ai réussi à me faire accréditer et j’ai réussi à vendre mon article à un journal belge. Après, c’est venu tout seul.

La lecture de ce genre d’hommage montre à quel point on perd aussi un immense savoir, une encyclopédie disparait avec

Bonjour à tous,
Comme je l'ai répondu par ailleurs à Jean-Louis Bernardelli, l'annonce a brutalement donné un goût bizarre à mon café matinal.
Je n'ai jamais eu le plaisir de rencontrer Philippe, mais j'ai commencé à le lire il y a longtemps, dans MR ou MJ, je sais plus.
Alors bien sûr, je compatis à la peine de ceux qui l'ont côtoyé autant de temps que vous, Bubu, Marc...

Le sport moto Français est en deuil .

RIP Philippe .

On est au Mans pour ce GP de France 2020 et Bruno Vandestick le speaker officiel ne cesse de commenter les essais depuis hier pour des tribunes totalement vides puisque les rares spectateurs n'arriveront que demain dimanche.
Moi je l'écoute en me disant que cette fois il n'aura sans doute pas besoin de Philippe pour si peu de monde. Et puis brutalement en cette fin de matinée j'apprends que de toute façon Philippe Debarle ne viendra pas, ne viendra plus jamais.
Je suis atteré à l'annonce de cette horrible nouvelle. Je ne peux pas appeler les amis car je vais pleurer et puis ils doivent le savoir déjà pour la plupart.
Le récit de Bubu me fait mieux connaitre celui que j'ai tant admiré, ce journaliste aux connaissances incroyables et au parcours passionnant qui a collaboré à tant de revues et dont la voix a résonné partout sur les circuits et à la TV.
J'ai pu collaboré avec lui à Eurosport, et j'étais fier d'être à ses côtés.
Je l'ai côtoyé sur nombres de circuits tant en GP qu'en WSBK, et toujours autant de simplicité de sa part.
Vraiment Philippe a beaucoup représenté pour moi comme pour beaucoup d'autres et aujourd'hui juste au moment du GP de France il nous laisse tous tomber.
Je suis triste, vraiment très triste.
Ciao mon Ami.

Je ne l’ai croisé qu’une fois lors d’un dîner pit lane a paris ; un homme discret mais qui semblait profondément gentil et humain. J’ai énormément apprécié ses contributions dans la presse récente. Toutes mes condoléances à sa famille.

De la tristesse....Merci à Bubu et Jacky ...


Oui Drummer, c'était le 25 juin 2014, un bon moment...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


On avait remis ça deux mois plus tard..


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Salut Philipp, tu vas nous manquer...

Merci Philwood je n’avais jamais vu ces photos. Beaux souvenirs d’une belle soirée oui

Bon sang ça fauche dur cette année (de merde) 2020 !
Nul doute que lui et JL Bernardelli n'ont pas été pour rien dans l'immense succès des Supercross de Bercy.
J'ai eu la chance d'assister aux 5 premières éditions et dès la première ont a été impatient de les retrouver à l'animation. Grands moments de spectacle moto.
Snif...

Triste nouvelle.....

Je ne le connaissais pas, mais j'apprécié beaucoup ses articles. Condoléances à ceux qui l'on connu.

Je ne le connaissais pas mais quand on traversé le milieu moto de puis longtemps on connait sa signature et lui aussi faisait parti du paysage, malheureusement petit à petit la forêt s'éclaircie et chaque fois ça fiche un choc .
Certains jours je n'ouvre pas la rubrique "Malheureusement ils sont partis" .

Philippe Debarle, un grand monsieur du monde moto qui disparait, RIP.
Dan

J'ai beaucoup apprécié ses articles et ses intervention sur ces pages.

Il va manquer à notre univers de passionnés.

Toutes mes condoléances.

Xavier

RIP Mr Debarle.

Philippe était proche d'Eric Saul.
C'est lui qui avait amené Eric chez Bimota en 79, quand Mamola est parti en 500 chez Zago, et que les 250 et 350 se retrouvaient sans pilote.
Ils sont allés en Italie avec sa 2 CV...
L'année suivante, c'est encore Philippe qui a amené Eric à la Prazerie, chez Cheval, après la disparition d'Olivier...

Comme la plupart d’entre nous je connaissais Philippe Debarle… sans le connaître du tout. Et comme beaucoup je lui dois, entre autre, mon intérêt pour le sport moto US à travers tous ses reportages au début de M-J, et bien sûr pour le Superbike. Nous avons eu la chance de profiter de son partage ici même. Dans l’un de ses premiers messages, il déclara avec insistance être un petit journaliste,  tout petit même.    Il est vrai que sa modestie est unanimement évoquée par tous ses amis aujourd’hui. On comprend mieux le choix "clin d'oeil" de la photo accolée à son nom sur le forum en la découvrant dans un autre format…

MERCI Philippe !  

Sincères condoléances à sa famille et tous ses proches

Michel


http://www.pit-lane.biz/t3219-oldies-l-arrivee-d-eric-saul-chez-bimota-et-autres-anecdotes-de-philippe-debarle

http://www.pit-lane.biz/t1896-wsbk-creation-du-championnat-du-monde-par-philippe-debarle


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]