[CEV] Estoril 2018

Je n'en reviens encore pas. Une Yamaha superstock s'impose avec un boulevard en Moto2. J'aimerai avoir vos avis éclairés, comment une telle chose peut-elle se produire ?
D'autant que les années précédentes où ces 2 catégories étaient déjà mélangées, les Superstocks avaient du mal à rentrer dans les points.

On peut trouver toutes les raisons que l'on veut, mais à un moment, il faut bien admettre que le niveau des ensembles "pilote-team" n'est pas là...

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Tu as oublié de mentionner les pneus de route contre les slicks...

Les puissances n'ont rien à voir entre un R6 full et un CBR antique.
Les châssis stock bien accastillés (était-ce le cas?) sont aussi très efficaces...
Faudrait en savoir plus.
Il y a eu le même genre de polémique quand Rea a "atomisé" les MGP.

Je ne crois pas qu'il y ait eu polémique, mais explication qui tenait (de mémoire) surtout aux pneus qualifs Pirelli et, dans une moindre mesure, aux pilotes MotoGP de "second ordre".

Mais c'est vrai qu'on manque d'infos sur ce qui s'est vraiment passé à Estoril...

faisceau avec Traction Control et antidribble (de série sur la nouvelle R6, mais je ne sais pas pour le faisceau YEC) ?... et pneus plus adaptés aux conditions délicates ?
les Moto2 n'ont pas d'assistance

ceux en slick ont vu le holeshot-man se planter au 1er freinage, ce qui refroidit tout de même...puis, on les voit clairement y aller sur des oeufs, quand le Portugais, lui, n'hésite pas à prendre les vibreurs gaz en grand

au 2ème tour, on voit également, le 2ème ou 3ème faire une belle virgule à l'accélération alors qu'il n'est clairement pas à l'attaque

Ce qui n'enlève rien au pilote

Marc a écrit:

On peut trouver toutes les raisons que l'on veut, mais à un moment, il faut bien admettre que le niveau des ensembles "pilote-team" n'est pas là...

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Tu as oublié de mentionner les pneus de route contre les slicks...

Oui, on se rend bien compte que les pilotes issus du CEV Moto3 sont plus performants que leurs collègues de la Moto2 lorsqu'ils arrivent en mondial, mais tout de même,...
Il y a de bonnes équipes en Moto2 et les pilotes ne sont pas si nuls.
Alors maintenant, le pilote portugais doit parfaitement connaître la piste, les conditions étaient venteuses, de la poussière?...
En seconde manche, après plusieurs courses, la piste s'est elle améliorée ? En tout cas, il n'a pas pu récidiver.
Mais c'est tout de même intrigant.

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Rose Noire a écrit:

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Je ne sais pas où est passé ton post, mais je l'ai lu.
Tu parles sans doute des chassis AJR, IAMT ou que sais je d'autre qui roulaient au début de la moto2 dans le CEV.
Il n'y en a plus.
Pour la Mistral, si elle n'a gagné qu'un GP, elle a le potentiel de rentrer dans le top dix voire même 5 régulièrement en mondial. Ce qui est largement mieux qu'un milieu de grille.
Ensuite on trouve, la transfiormer,1 Nykos, 1 Speed up, 1 Suter, et une bonne dizaine de Kalex. Ces dernières sont la référence depuis plusieurs saisons en mondial.
Je doute qu'une R6 Stock soit équivalente, pour moi il y a eu un petit miracle ce jour là !

Il faut relativiser ce résultat , oui c' est vrai .
Certaines motos sont des motos que l' on trouvent ou se trouvaient en mondial pour le châssis , mécaniquement je ne sais pas ils n' ont pas les techniciens du mondial , mais le niveau des pilotes dessus est du niveau championnat national , il suffit de faire un chèque pour en acheter une et ensuite ne prendre que du plaisir à faire le CEV , tandis que le portugais Ivo Lopez a peut être d' énormes possibilités avec les dents très longues et pas de moyen de se payer une Kalex , j' ai écrit peut être , ce WE il a fait 1 et 6 à 13 sec , donc à suivre et à lui a confirmer .

Article où Ivo Lopez explique ses 2 courses , article que je viens de faucher à l' instant sur Paddock GP .
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Alain Blq, oui j'ai effacé mon post car je parlais de quelque chose que d'autres personnes ne souhaitent pas communiquer (pas des pitlaners).

En bref, je peux dire qu'un projet de Moto2 étudiée pour les futurs championnats nationaux Moto2 était très avancé (pas en France).
3 protos testés, application informatique d'aide à l'exploitation comme il en existe dans les écuries amatrices auto depuis 20 ans (maintenance et tests avec intégration de petits programmes existants de simulations basiques de géométrie et de cinématique) avec assistance en ligne et commande en ligne de pièces, accord avec une écurie pilote, etc...
Cette moto devait satisfaire le vrai pilote amateur national pas le champion présent ou en devenir. Ces championnats nationaux n'ont jamais vu le jour et le projet s'est arrêté. Certains se plaignaient qu'il n'y avait pas de Moto2 pour faire des championnats nationaux, on se proposait d'en fournir avec assistance comprise.
C'était un châssis original et non une de celles que tu cites.
C'était un projet d'entreprise, pas seulement un moyen de se faire plaisir.


Je peux dire qu'il est très difficile de faire mieux qu'une sportive de série préparée Superstock, que les compétences pour concevoir ET exploiter une Moto2 même "bas de gamme" ne sont pas celles d'une équipe ayant toujours travaillé, même bien, sur des machines de série.

Je n'ai pas dit que la Mistral était une mauvaise machine, je dis que ce projet est un échec en terme de résultats. Il est fort possible que ce ne soit pas un échec en tout pour Tech3 qui a sans doute appris des choses, fait progresser certaines personnes du team et aussi permis à Smith de devenir un bon pilote de MotoGP quand il est passé de la Mistral à la M1 chez Tech3 toujours. Ce ne sont peut-être pas les plus petits des succès.

En ce qui concerne la Transfiormers qui a un niveau, bien pilotée, de deuxième partie de grille de GP (c'est très fort quand on voit les faibles écarts de cette catégorie), je m'avance en pensant car je ne connais pas du tout cette moto et ses créateurs que c'est surtout le résultat d'une somme de connaissances et d'expériences acquises par Boudinot tout au long de ces années de GP en tant que technicien. C'est à dire qu'il a travaillé sur des vraies machines de courses à haut niveau et que cela change beaucoup de choses.
En ce qui concerne le supposé avantage du train avant Fior sur une télescopique (qui reste la championne de l'analyse de la valeur qui est aussi un facteur de performance et on ne le dit presque jamais*), je n'y crois pas mais je m'en fiche car le simple fait qu'il apporte une diversité dans ce monde Promosport mondial suffit à mon intérêt et mon ravissement.

* On cite tout un tas d'arguments qui expliquent la domination de la fourche télescopique pour la série et la compétition. Pour la série, c'est ce ratio fonctions/coûts qui suffit à l'expliquer. Les autres explications, notamment les marketing, en découlent. Pour la compétition, ce ratio offre aussi un niveau de performance pure et de facilité d'exploitation qu'il est difficile à battre.
Je ne crois pas du tout aux explications pseudo conspiratrices ou aux habitudes de la clientèle qu'il ne faut pas choquer. Qui aurait dit il y a 30 ans que des cubes à 4 roues que sont les monospaces et autres SUV hauts comme des camionnettes se vendraient et deviendraient presque des must have.

On peut rapprocher le succès de la fourche téléscopique à celui de l'épure MacPherson en automobile où, là, on n'hésite pas à mettre en avant sa performance obtenue à une analyse de la valeur y compris en compétition de voitures (de série). Et pourtant, en auto on sait que ce système n'est pas le meilleur en terme de performance pure.

Le CBR moto2 fait 135 cvs, ce qui est largement comparable a une R6 full, le rapport poids puissance est a l'avantage des moto2, il suffit de regarder comment Lopez se fait enfumer en ligne droite de deuxième manche pour le remarquer.
En première manche, une piste humide et froide, un poids supérieur (chauffe)et des gommes qui sont opérantes a partir d'une température inférieure, un pilote qui connaît bien la piste ont fait la différence, c'est pas tous les jours qu'un tel ensemble de facteurs vont se combiner...Mais finalement, il y a une explication, non?
Pourquoi être étonné? Lopez a vu le bon filon et il a vraiment bien profité des conditions, mais en deuxième manche, c'est lui qui faisait des virgules...
Les D213 ont l'air convainquants, en tous cas!!!^^

Un autre élément de réponse : 148 chutes !
Sur le mouillé et surtout le séchant, Estoril est devenu une vraie patinoire...

Marc a écrit:

Tu as oublié de mentionner les pneus de route contre les slicks...

L'appellation "pneu de route" ne convient pas du tout aux DOT racing. Ok ils sont homologués pour la route, mais se sont de vrais pneus course. La preuve !
Les 600 du mondial SSP roulent en Pirelli DOT et on peut dire que ça va tres fort. Les micros scultures ne changent pas grand chose (il y en a pas sur les bords), c'est la gomme qui fait la performance.
Les slicks bénéficient de l'aura du MotoGP mais ceux la on ne les trouvent pas dans le commerce. Entre un slick et un DOT achetés dans le bouclard du coin, il n'y a pas de grosse difference de grip, et le DOT a une meilleure tolérance aux écarts de température. Donc il est plus facile a utiliser, et il peut meme etre plus performant dans certaines conditions.

Apres c'est le débat habituel quand une WSBK fait des chronos quasiment identiques a ceux d'une MotoGP...

Merci pour la mise au point.