[Oldies] 250 PERNOD

Bricolo du jour à l'atelier : réveiller deux amortisseurs Koni préhisto-Pernod

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Opération à cœur ouvert avec ces outils de torture les images sont insoutenables, tu aurais pu prévenir les ames sensibles !

Oui, c'est mon coté Marathon Man

Il faut positiver, JBB s’en servait tous les jours, on voit où ça l’a mené !

Après les deux vidéos de la page précédente où Jean Bidalot raconte l'histoire, les deux articles parus dans Moto Légende il y a 13 ans.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Comme nous sommes dans le jaune, une question me vient.
En 79, Michel Rougerie roulait avec une Bimota jaune sous la marque Pernod.
Certes, c’était à Hockenheim et en 350. Son moteur, c’était du Yamaha ?
Merci.

La suite...
Petite piqure de rappel avant de continuer, commencez à la 8è minute pour l'histoire Pernod

https://www.youtube.com/watch?v=8-yK1sZyZpg


Avant que la première moto soit construite il fallait quand répondre à la presse et un dessin avait été fait en partant d'une vue latérale de la 125 Motobécane , d'où la présence de deux amortisseurs au lieu du basculeur.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]




Puis la moto a été construite, mais il n'y a pas que des images "posées" pour les dossiers de presse, il y a aussi quelques inédits comme ces photos du proto d'habillage réalisé chez la famille Hampe à Bondy.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]




Comme le monde est petit, au mois de mai 2021, lors de la vente aux enchères Toncou, dans le tas de pièces polyester il y avait le tout premier jeu de moules...! Celui qui avait permis de fabriquer la moto pour présentation de presse.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


On peut féliciter le maquettiste de Moto Journal qui, pour la couverture, avait retourné la photo du dossier de presse parce que ça l'arrangeait ! (chaîne du mauvais côté)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les premiers châssis construits en 1981 avaient deux particularités, un excentrique pour l'axe de bras oscillant et une roulette de chaîne.
Ces châssis étaient fabriqués chez CTL à Igny (91), sous-traitant de Renault Sport.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Trois images de la présentation de presse, oubliées


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

C'était du beau travail cette moto, avec sa suspension AR à la "full floater" Suzuki!
Dan

Quelques images supplémentaires avant que ça commence à rouler, là où les grandes envolées marketing laissent entrevoir... bah, franchement, je sais pas trop ce que ça laisse entrevoir.

Il faut noter (quand on a une bonne vue) que le frein est à gauche, car Espié, le pilote titulaire était convalescent et préférait que le sélecteur de vitesses soit à droite.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]





Même si ce plan particulier a été réalisé un peu plus tard, il est totalement représentatif du moteur Pernod

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]




Les premiers se succèdent, Carole, Le Mans, Castellet, Nogaro...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]




On ne va pas ici relater les épreuves qui ont eu lieu dans les mois qui ont suivi, avec Espié puis avec Christian Estrosi quand Espié s'est blessé.

La moto va en toute logique évoluer, comme avec l'arrivée d'extracteurs d'air chaud pour le radiateur, comme ici à Spa.
Sur le muret du box, de gauche à droite Jean Bidalot, Jean-Claude Besse, Jean-Paul Fargues et Daniel Aufrère.
Les silencieux ont été relevés pour que la garde au sol devienne acceptable...


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Tout le contraire de la But!
Classique et de bon goût !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bigre! la fixation inférieure d'amortisseur AR est placée sur l'axe du bras oscillant, donc tourillonne avec lui ( en descendant l'amorto pendant les compressions de suspension) une solution sans doute prévue et étudiée. ( c'est un peu du " quand j'avance, si tu recules.......")
Dan

Je suis peut-être passé à côté mais j’ai plutôt l’impression qu'il est fixé au cadre en bas (certes à l’aplomb de l’axe de BO) et actionné en haut par le basculeur grace aux biellettes reliées au BO.

Nonon, il y a bien une image qui montre cette fixation, et puis après réflexion, je me suis dit " t'es un peu courge sur ce coup", le "full floater" Suzuki veut bien dire "entièrement flottant, donc c'est normal, les deux extrémités de l'amortisseur sont mobiles avec une cinématique probablement non linéaire. Un autre point sur cette moto, c'est le réglage de tension de chaîne par excentrique à l'axe d'amorto, ce qui bouge celui de l'amortisseur lorsque l'on manipule cet excentrique, on suppose que çà passait dans l'épaisseur du trait en sensibilité de réglage suspension.
Dan

En effet ! Je n’avais pas vu sous cet angle. Il full flotte donc.

Une autre vue de la moto juste après sa récupération en mai dernier.

Cette solution a un inconvénient, un amortisseur assez court.
J'essaie de réunir des images comparatives des motos de la même période (plein latéral gauche avec le pignon de sortie de boîte)
L'amortisseur qui était sur la moto lors de l'achat est bien un Koni, mais pas le bon, encore plus court que celui prévu.
Il est déboité de son support supérieur pour faire les photos avant de commencer


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je n'avais pas remarqué que le réglage principal de tension de chaîne est reporté à l'axe de roue, donc les remarques précédentes n'ont plus lieu d'être, machine bien étudiée, avec soin , par des pros.
Honda a aussi à une période employé un amortisseur AR flottant, sur des moto GP et peut être des CBR.
Dan

La course de l’amortisseur étant faible du fait du bras de levier du BO, en quoi le fait qu’il soit court pose-t-il un problème ? Au niveau de la raideur du ressort peut-être ?

Pour la longueur de l'amortisseur et éviter de répondre n'importe quoi, j'enquête auprès de connaisseurs...

La suite avec la fin de la première saison, 1981.
Thierry Espié s'étant blessé, c'est Christian Estrosi qui l'a remplacé.
En quelques mois le partenariat avec les entreprises françaises au départ délibérément privilégiées, a volé en éclats,
exit ELF et Michelin...

Jean Bidalot reconnait volontiers qu'ils n'étaient pas habitués aux 250 mais plutôt aux petites cylindrées, et qu'ils avaient pas mal "zigzagués" avec la partie cycle; le moteur les occupant déjà pas mal.
Pour confirmer ces commentaires on peut voir sur ces images des ancrages d'amortisseurs "conventionnels", aussi bien sur le bras oscillant que sur le cadre.

Le carénage a une nouvelle découpe de séparation horizontale, le modèle initial avec sa découpe près de la fourche étant un vrai handicap pour enlever la partie inférieure !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Souvenir, souvenir. Attaché de presse de la Société Pernod. Quel boulot pour faire ce dossier... Deux anecdotes dans la rubrique Histoires de Bike 70
http://www.bike70.com/PernodTeam.html
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La "grande presse" a été moins méchante. Michel Mouillot, le "Directeur de la propagande" (son titre exact !) de la Société Pernod, était paniqué.
Étant depuis peu attaché de presse de la Société et connaissant comme pilote et journaliste beaucoup de ceux qui étaient à la présentation au Bugatti, le "parler direct" était la seule solution. Dans le genre "C'est une catastrophe !", "On en est au tout début", "C'est un prototype de chez prototype", "Vous avez le dossier de presse, si vous pouvez éviter de parler d'aujourd'hui... À vous de voir. Merci".
Ils ont suivi. Sauf un, le journal La Montagne, de Clermont-Ferrand diffusant sur l'Auvergne. Ce qui m'a valu d'être ensuite convoqué par le PDG de la société, M. Bernard Cambournac qui était ... auvergnat ! Il m'a engeu... pendant 10 minutes. Je n'ai rien répondu et attendu que ça se passe.

Bonjour
Un détail m'interroge
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Sur ce cliché (et je remercie tous les contributeurs de leur apport documentaire passionnant)
je semble distinguer des mises à l'air de cuve bouchées et sécurisées.
Par contre le tube interne de trop plein de cuve semble avoir été retiré et sa sortie transformée en fonction niveau de cuve .
Cette configuration était-elle une configuration de stockage, transport, maintenance, contrôle etc ?

Bien vu ! Je propose contrôle rapide du niveau de cuve, la mise à l’air/ pression atmosphérique de la cuve se faisant par le tube transparent ouvert qu’il suffit de faire remonter suffisamment par sécurité.