[Oldies] 250 PERNOD

C'est un sauvetage qu'on vous a dit ! (magnifiquement réalisé soit dit en passant)

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très beau travail de remise en état !


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J' aurais pas pensé que les rois du flexible attaquent là !!!

yves kerlo a écrit:

Remise en état suites.


Une question pour Francis Payart: pourquoi un alésage-course de 54x54 alors que chez Yamaha au même moment il avaient abandonné cette configuration pour passer à 56x50?
Je connais en partie la réponse mais vu mon faible niveau en moteurs je crains d'écrire des conneries!

Bonjour,

Je vais tâcher d'expliquer simplement quelque chose qui ne l'est pas, donc m'autoriser quelques raccourcis, pour résumer et répondre à Yves d'une manière compréhensible par le commun des mortels.

Le "Time area" est une grandeur qui permet d'apprécier la capacité de remplissage d'un moteur.
Cette grandeur est le produit de la surface frontale des ouvertures dans le cylindre par le temps pendant lequel ces lumières sont découvertes par le piston. Elle s'exprime donc en mm² x sec.

Si pour les lumières des transferts, généralement rectangulaires, ce calcul est plutôt simple, il n'en est pas de même pour les lumières d'échappement, dont la largeur varie au fur et à mesure de l'altitude.

De plus, au cours d'un cycle, les lumières ne sont jamais complètement ouvertes ou fermées et le débit potentiel au temps t. de chacune varie avec l'altitude du piston.

La vitesse du piston varie également durant le cycle, elle est fonction de la course, de la vitesse de rotation et de la longueur de la bielle.

Donc vous voyez que le calcul n'est pas simple !

Laissons de côté la vitesse du piston et considérons seulement la surface des lumières.

Cette surface est à peu de chose près, le produit de la hauteur par la largeur.

- Pour deux alésages différents, ici 54 ou 56, la variation de la largeur des lumières est fonction de l'augmentation du périmètre soit 3.7%

- Pour deux courses différentes 50 et 54.25 et pour un diagramme identique, la variation de la hauteur de la lumière est de 8.5%

Par exemple, pour une lumière de 20mm de large et un diagramme de 130° :

- Pour le cylindre de 54 x 54,25
20 x 54.25 x 130° / 360° = 391.8mm²

- Pour le cylindre de 56 x 50
20+3.7% x50 x 130° / 360° = 374.5mm²

Soit, une augmentation de 4.6% de la surface en faveur du cylindre en 54 !

Francis.

Très bien expliqué par Francis! ce qui explique que les moteurs 2T sont plutôt "carrés", et ne se satisfont pas des petites courses pour rechercher les puissances max.
Dan

Très bonne explication Francis, ce qui se conçoit bien s'énnonce clairement. Merci


;

Merci Francis.

J'ajoute que c'est pour cette raison de temps d'ouverture inférieure pour les 56x50 que chez Yam les cylindres était à six transferts, mais malgré tout moins performant que les 54x54.5 .
Pour avoir eu les deux model neufs entre mes mains en 99 et 00 la différence était très sensible surtout le couple .

pascaltz a écrit:

Ed a écrit:

yves kerlo a écrit:

Par contre je sais qu'il a fabriqué deux modèles différents, peut être avec le poche d'air diffrérente vu qu'ils sont creux?
La densité je sais pas, attendons que Ed intervienne.

J'ai fait un 2ème modèle légèrement modifié au niveau du logement de la patte métallique (j'ai de gros doutes sur cette liaison !).
Mais la masse n'a pas vraiment changé.
Je pourrais ajuster en modifiant le pourcentage de remplissage lors de l'impression.
Mais le matériau utilisé ici n'est pas adapté (l'essence risque de le dégrader en quelques semaines).
Je pourrais faire cela avec une résine comme celle utilisée pour faire des cuves de carbu transparentes. Ça tient bien.

Le bleu c'est du PLA ??? as-tu de l'expérience avec le TPU : fil souple qui résisterait à l'essence (manchons carbu - filtre à air ou pipe ou boite à clapets)   ??? et dont la relative souplesse ne serait pas gênante pour un flotteur .

Oui, le bleu c'est du simple PLA.
Le TPU je n'ai pas essayé. J'ai pris ce que j'avais sous la main ! (pour imprimer sur une Ultimaker "à fil")
Avec une autre machine qui fige de la résine via un laser j'avais fait des cuves qui tiennent bien à l'essence.
Mais je n'ai pas encore expérimenté sur d'autres matériaux. (question budget ça grimpe vite car il faut acheter une bobine pleine)

Ed
Les imprimantes laser sont un bel investissement avec les consommables !!! et j'ai toujours trouvé que
les cuves transparentes étaient très bonne idée !!!

Les deux machines du lycée que j'ai utilisées sont d'un tarif équivalent (qq k€) et c'est pas moi qui paie !
Le consommable, si je fais des expériences perso, c'est pour ma pomme (faut pas abuser).
Sinon, j'ai une imprimante à la maison (à fil), acquise pour 300 euros environ ; elle fonctionne assez bien.

Ed a écrit:

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Je pourrais faire cela avec une résine comme celle utilisée pour faire des cuves de carbu transparentes. Ça tient bien.

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Cuves de carburateurs Ed-Lectron pour un des JBB V2


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Le filetage de la grosse vis de purge vient d'impression, est taraudée après ou hélicoil monté époxy ??? on dirait que la vis aussi est en résine ??? vis que j'ai toujours tendance à trop serrer ... d'où mes ??? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Assemblage, fabriquage, bricolage...et parfois dérapage !

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Quelle est cette fourche avec ses nervures à l'avant des fourreaux? ( élément plutôt rare, peut être Germanique?).
Dan

quel beau travail ! et chez loker on perd pas de temps !!!

Dan42 a écrit:

Quelle est cette fourche avec ses nervures à l'avant des fourreaux? ( élément plutôt rare, peut être Germanique?).
Dan

Marzocchi, il me semble.

Oui je confirme pour Marzocchi

Avant ce temps là, Rovin 1924
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.

Il n'avait pas encore fait connaissance avec le Dr Schnürle de chti Rovin.
Dan

On se régale avec ces restaurations/reconstructions de Pernod et de But.

C'était d'origine la roue AV différente de la roue AR ?
Et pour quelle raison, si c'est pas trop être curieux ?

Ben c’est qu’au départ elle avait quatre bâtons et comme chacun devrait savoir, c’est un nombre pair et donc impossible à équilibrer. Elle a donc dû être remplacée par une autre munie de trois bâtons. Elementaire!

Bien vu.
Sur la moto de référence il y avait bien deux Campagnolo 5 branches, mais la 16" pour l'avant n'a pas été facile à trouver, c'est fait.
Et en plus chez un Pitlaner qui ne savait pas qu'on en cherchait une...

Une belle Marvic, mes préférées avec leurs branches gonflées.
Dan

La roue avant Campagnolo 16", une fois trouvée a du subir les assauts du tour à banc rompu pour que les portées de disques soient reprises.


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250 Pernod, l'autre... la Chevallier.
C'était beaucoup moins grave, bien oxydée mais sans la moindre pièce à chercher, sauf pour réviser le moteur.

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Du WD-40, des tampon Jex et pas mal d'heures plus tard...
L'amortisseur est passé chez Frank Panerai, la fourche chez Emmanuel et les pneus chez Baldé.


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En ce qui concerne les pièces polyester trouvées avec la moto, sacrée surprise avec les moules que j'avais fabriqué en 1985 et jamais revu depuis 36 ans !
Ceci dit hormis le côté "collector" de la chose, ça n'a pas été utile dans la mesure où les pièces installées sur le moto étaient en très bon état.

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