Merci Cassandre
Il est temps de rendre hommage a ce monstre d'intelligence que fut l'Atomo (je ne connaissais pas les précédentes réalisations, Kawasaki, BMW).
J'en repasse une couche, c'est l'occasion et puis c'est l'âge de radoter un peu
Ma découverte tardive de l'engin à Carole, seul circuit que je fréquente encore pour cause de paresse et d'extrême proximité géographique, fut une révélation a géométrie variable, mais aussi intense et mémorable par exemple que les passes d'arme entre Marquez et Iannone ce dimanche. Et plus durable aussi.
- Première impression de poireau de base : Rejet esthétique en statique (formes simples développables en majorité, donc pleinement justifiées pour un proto artisanal, mais on est dans Mad Max, noir mat à peine moins pire que l'enduit d'un Humvee de GI) et dynamique (position du pilote très en avant, très droit dos vouté, bizarre).
Mais j'ai toujours apprécié l'exotisme, surtout avec des justifications rationnelles mais pas systématiquement ...
L'OVNI en piste part mal, sans doute pour lui donner l'occasion d'humilier ceux qui précèdent en doublant par grappes de deux quand l'occasion se présente...
L'efficacité est saisissante sans en connaitre tous les dessous
- L'enquête : Découverte sous la tente de "la chose", à distance par discrétion et respect mais avec insistance, une heure à faire le tour, à se creuser la tête avec défiance de rigueur a tendance paranoïaque, et tentative d'analyse critique avec mes petits moyens. A la fin, la bête aura mangé le dompteur improvisé.
Donc, la roue avant est démontée, son gros roulement visible avec les questions qu'il pose sans son catalogue SKF en poche, le personnage qui s'affaire dessus se révélera être son pilote, Michel Robert.
Le rappel admiratif s'impose tout de suite, de la 500 Di Fazzio découverte en Angleterre éliminant cette saleté de télescopique qui torture les cadres, immense point positif déjà bien établi. De but en blanc, je suis loin d'avoir tout compris. C'est pinaillé de partout, avec les limites des moyens artisanaux qui génèrent de l'émotion vis à vis des martiens qui ont pondu l'engin. Que de travail ! Ils font la guerre contre la matière.
Et puis le choc, l'absence de cadre au moyen des carters enrichis des bossages nécessaires, les "triangles" tubulaires géniaux à fonctions multiple, traduction concrète de la fameuse phrase de Saint Exupéry qui est le rêve de tout concepteur sain d'esprit :
"Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher. Au terme de son évolution, la machine se dissimule".Ahhhh...
Et ce sera tout pour cette fois là, pas sans un tas de photos (perdues depuis mais largement compensées plus tard).
Mais c'est déjà clair :
C'est LA moto qui met le reste au musée pour longtemps... en attendant mieux.
Il y aura la découverte tardive du fait qu'un des médecins du pôle de mon quartier avait été de l'aventure et en possédait encore une. Enfin, Pit-lane livrera les clés qui manquaient, calmant les pensées gravement présomptueuses et longtemps présentes à l'esprit qu'un train avant comme çà irait bien sur une de mes motos.
Gamin va