[Oldies] Photos et détails sur les courses urbaines en Espagne...

Louloubec ayant gentiment complété le topic sur les courses près de Barcelone, j'en profite pour lancer un appel:" si vous avez des photos d'époques des courses urbaines en Espagne, je suis preneur!"
En effet, c'est petit, près de Valence, que j'ai plongé dedans, en regardant Nieto passer sur son Derbi 250 entre les bottes de paille...

Pour rappel, concernant l'Espagne, on a déjà des sujets sur:
Barcelone
Jerez
Aragon

louloubec a écrit:

J'ai fait un plongeon dans mes archives et voici quelques photos ( de piètre qualité ) des courses de moto sur le circuit de Granollers en 1971.

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Moi aussi, ma première course de moto, c'était en Espagne, à Guernica (Pays basque), en pleine ville, en août 1961. Ça faisait un boucan de tous les diables entre les immeubles, et ces types habillés tout en cuir noir ne me semblaient pas très recommandables.... A l'époque, j'avais plutôt entendu parler des voyous à moto en blouson noir que de Surtees ou Provini.
Pas de photos, hélas...

Les jeunes de ton âge s' imaginent bien les photos d' époques , à ces voyous ils ont bien changé .

Sur la 1ère photo de Granollers, il s'agit de 2 DERBI 50 cc usine, probablement Nieto en tête et derrière peut-être Juan Bordons Vives

Le n° 125 en 125 , Médrano non?

Sympa ce topic, merci  

oui c'est bien Medrano

Quelques réponses m'arrivent d'Espagne...
Pour le moment, je stocke tout ici, en vrac, puis je réorganiserai cela en sujet si j'ai assez de matériel.

Une première piste pour démarrer... et notre fil conducteur (que j'espère provisoire) s'appelle Josep Mª Mallol.

1976, 9 mars, I Trofeo ciudad de Cullera,Valencia : Benjamin Grau percute les bottes de paille mais gagne la course des 250cc!


1977, 20 février, II Trofeo ciudad de Cullera,Valencia, CE de velocidad, 1ère épreuve.

Josep Mª Mallol, un "Ducatiste convaincu" (voir lien en bas de page), aligne finalement une 250cc Harley Davidson et la 350 ex-Palomo, c'est à dire la Smac de Pépé.

Il finira 10ème en 250 (victoire de Grau sur sa Derbi)...


et 5ème en 750.


1978, 23 octobre, Premio de Velocidad, Bahia de los naranjos :


1979, 28 octobre, IV Trofeo Bahía de los Naranjos, Cullera, Valencia, CE de Velocidad, 7ème épreuve.


En février 1980, alors que le championnat de vitesse espagnol est en crise, on envisage la construction d'un circuit permanent à Cullera pour accueillir le GP d'Espagne...


24 février 1980 :


1981, 1er mars, VI Trofeo Bahía de los naranjos, Cullera, (Valencia), CE de velocidad, 1ère épreuve:


Premiers tours de roues de la Metrakit 50cc (#7) à moteur ex-Derbi GP.




On doit à Josep Mª Mallol (présent sur la deuxième marche, la publication de cette photo assez extraordinaire, à savoir Nieto monté sur la première marche d'un podium constitué de quatre caisses d'oranges retournées!



1981 : 2ème épreuve à Cullera, pour clôturer la saison...


Source : http://malloliguerra.blogspot.com.es/2012/10/capitulo-ix-de-1981-1982-de-cuando-todo.html

1982 : Trofeo Bahía de los Naranjos


1983 :

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La taille de la coupe de Nieto !!!

  

Je n'arrive pas trop à piger la disposition de la sono ????
Superbe doc

Marc a écrit:

Quelques réponses m'arrivent d'Espagne...

Premiers tours de roues de la Metrakit 50cc (#7) à moteur ex-Derbi GP.

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Foto:Carajillo

Oui le n°7 Vincente Ferrer  sur la Metrakit avec un moteur Derbi de la saison 1969 !
N° 8 Ramon Gali sur Kreidler Van Veen.

Apparemment très inspiré extérieurement du Bultaco ex-Piovaticci ex-Jamathi, ce Metrakit (voir un exemplaire dudit Bultaco avec le n°2)

Deux anecdotes qui me viennent directement d'Espagne...

L'une des lignes droite du circuit de Cullera (quelqu'un a dit que celal pourrait être la ligne droite de départ, mais sans certitude) se terminait à l'entrée du cimetière.
Le jour de la course, on laissait la porte de ce dernier ouverte comme échappatoire en cas de freinage raté! On pouvait donc dire, et plaisanter avec cela, qu'un freinage raté t'entraînait au cimetière!

L'autre anecdote concerne un éleveur de poulets situé à proximité du circuit.
Il élevait ses poulets et vendait ses oeufs, par milliers.
Après la première course, les poules ont arrêté de pondre pendant deux semaines...
Au lieu de protester et de se plaindre, il a installé de la musique pour ses poules pour les habituer à entendre quelque chose et il n'y a plus jamais eu de problèmes les années suivantes.

Excellent le coup des poules !!!  
M' étonnerait bien qu' Etienne ait eu ce genre de problème à Cocotte City !!!  

Petite anecdote : "Saragosse 70, un record des plus originaux fut battu : celui de la moyenne la plus lente réalisée en course ! Sheene termine second derrière Jansson en 125, après qu'une pluie torrentielle inondant le circuit ait réduit la moyenne à 70 km/h.La piste était d'ailleurs tellement glissante que Nieto ne tomba pas moins de 6 fois au cours des essais "
 

Jarno a écrit:

La taille de la coupe de Nieto !!!

Et le podium fait avec 4 caisses de pinard !!!!!!

Caisses d'oranges : normal c'est le gp des orangers. C'est vrai qu'il n'en revient pas Nieto !

De nos jours, il y a toujours des courses en ville en Espagne avec des classiques mais aussi des 125 modernes.
Un exemple ici sur You Tube avec cette course d'une 250 Ossa en caméra embarquée sur un tourniquet en ville,
la piste est super étroite et le pilote mets du gros gaz. En plus sa Ossa à moteur Copa à 4 transferts tire
court et pousse d'enfer, il est souvent en wheeling en sortie de virage :
https://www.youtube.com/watch?v=Sm8v6Lf4HwA
Le même pilote, Rapha Vicente à La Baneza, une autre course en ville :
https://www.youtube.com/watch?v=b43oaIfPGQ8

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Alcira (?) 1974, #4 Mallol, Grau et Perejoan  ML 10/92  
Photo Jordi Fornas

Les courses urbaines en Espagne, merci, j'ai déjà donné .

Participé deux fois ( la première fois, j'avais pas tout compris ) aux 24 h de Montjuich
( en ville dans la banlieue de Barcelone ) En 1975 et 76 .
Et cette course là , c'est "le salaire de la peur " ou " peur sur la ville " .
Cela se passait dans le parc de Montjuich sur les hauteurs de Barcelone .
Une route bien sinueuse bordée d'arbres, de trottoirs, de cabines téléphoniques, etc ...
à peine protégées par quelques bottes de paille . Avec pour couronner le tout des montées et descentes,
des plaques d'égout bien glissantes, une chaleur à crever ( en juillet ) et le tout sur 24 heures à deux pilotes .
Ce qu'on a fait, aucune bête ne le fera jamais . En plus, on aimait ça . Fallait être maso .
Pour ma deuxième participation ( en 1976 ) je pilotais une des Honda RCB avec René Guilli .
il faisait tellement chaud et le circuit tellement exigeant, que j'avais demandé aux mécanos d'installer une réserve d'eau
derrière le compte tours avec une pipette fixée sous le casque pour siroter un peu d'eu tous les trois tours.
Tant qu'a faire, je leur ai demandé de remplacer l'eau par du jus d'orange pour que ce soit plus agréable .
( véridique, on est un peu con quand on est jeune ) Et le pire, c'est que le Team Manager ( Jean louis Guillou )
a laissé faire . Donc, départ , et après quelques tours, sur un freinage appuyé, le couvercle de la réserve se fait la malle,
et devinez ce qu'il arriva, le demi litre de jus d'orange à giclé sur la bulle et la visière du casque , bien poisseux .
J'y voyait plus rien.
J'ai du rentrer au stand pour changer le carénage, et j'ai eu droit aux félicitations du jury pour mon idée sublime .

Autre anecdote que j'ai surement déjà racontée , il y avait un concurrent japonais sur une Yamaha dont j'ai oublié le nom ,
qui se trainait ....
Mais qui se trainait .... c'est simple les 90 pour cent des concurrents lui collaient un tour tous les deux tours .
Comme il gênait tout le monde, à chaque passage, nous le dépassions avec 50 bornes de mieux aux ras des moustaches
pour qu'il se pousse . Et je suppose que c'était pareil pour la plupart des concurrents .
Et à Barcelone pour les 24 heures, les organisateurs nous obligeaient à porter une chazuble par dessus le cuir
avec le numéro de course .
Le pauvre Japonais avait hérité du numéro 44 . Hors , en Japonais , le numéro 4 signifie la mort .
Imaginez l'enfer que cela à dut être pour ce Japonais de se faire enfumer par 40 gus tous les deux tours
avec deux fois la mort sur le dos .
Je ne me souviens plus si il avait terminé les 24 heures . Il devait être terrorisé .


.

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voilà monsieur jus d'orange....

Geroll46

Je ne connaissais pas cette photo. Petite précision, on n'avait pas changé le carénage, on l'avait carrément enlevé .

Sympa les anecdotes du tonton Hubert sur Montjuich ! Mais loin d'avoir été toujours drôle l'histoire de ce circuit !!
Photo issue du merveilleux site : http://www.lamaneta.net/motoguapa/MotoguapaFOTO.html illustré
de photos de J Segura et j Marsella.
 

Surprise sur la légende du cliché ! 25 heures ? C'était l'happy hour ?

Bonjour, le Japonais se nommait Shimada et il a fait les 24 h de Liège et les 1000 km de Mettet.
Hubert doit s'en souvenir.