[GP] Johann Zarco

yaisse y a souvent pas mal de pilotes là-bas aussi pour le business

JPMS, c'est le grand raout des pros de la moto non ?
Quand je dis les pros, je ne parle pas des pros de la course, je parle des pros qui vendent plus ou moins directement au motard de base.

1026 marques seront représentées . C'est le salon des accessoiristes le dimanche c'est souvent les badaud
comme nous mais ça permet de venir saluer nos partenaires et de mètre des noms sur des visages.

Le lundi il y plus de professionnels qui vienne, et en une journée il peuvent faire le tour de tout leur fournisseur .

Pour nous c'est beaucoup plus intéressent que le salon de la moto.


J 'y serait le dimanche.

Demain à Avignon, pour ceux qui ne sont pas loin...
Ce prospectus a été trouvé cet après midi sur le comptoir de Provence Moto, le seul endroit vraiment fréquentable à Avignon!

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Cet après midi, dans la rue principale d'Avignon sur le trottoir en face de la gare, la réunion du Moto Club d'Avignon, des modernes, quelques anciennes, et une 125 Aprilia...

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Johann ZARCO arrive en cuir pour rejoindre Michel Escudier et c'est parti pour se rendre à la Mairie d'Avignon sur la place de l'Horloge, accompagné par le Moto Club d'Avignon.
Il va y retrouver Le Maire et Jean Alesi, dans le grand hall, suivi d'une longue séance de dédicaces aux fans locaux.

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Laurent FELLON, celui qui provoque et organise tout ça, était très sollicité, et bon méridional, expliquait leur quotidien avec de grands gestes!
Bon nombre des sponsors locaux étaient là, et il fallait aussi s'en occuper.
Laurent et Johann venaient juste de revenir d'Espagne où Yohan est allé rouler avec une YAMAHA R6 de Promosport, qu'ils se sont fait prêter par un de leurs partenaires locaux, en attendant celle qui sera mise à disposition par YAMAHA Motor France.
La moto est très proche de l'origine, la position a été amélioré, repose pied, selle, des pneus (et pas que des neufs...!) et c'est parti pour manger du kilomètre, Jerez, Ameria, etc.
Plus de 1000 km ont été parcourus et ils y retournent la semaine prochaine... pour en faire autant.

Bonne leçon à retenir, pas besoin de semi remorque, d'ingénieur de piste, d'acquisition de données, d'attachée de presse, de moteurs préparés, pour arriver en grande forme physique et mentale aux premiers essais officiels.
Cette démarche est valable pour une bonne partie des disciplines, un tennisman frappe des balles, un cycliste roule, un musicien répète...


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Voilà exactement ce qu'il faut faire pour rendre la compétition moto populaire et fédérer une région autour de son pilote!



Merci Yves!

Pour avoir pratiqué ou suivi depuis pas mal de temps quelques sujets similaires (Charpentier par exemple), ce que fait là Laurent FELLON est un travail de fond, ingrat, et qui nécessite de très nombreuses démarches, savoir se remettre en question en permanence.
Qui plus est il est souvent nécessaire qu'un tiers vante les mérites du pilote. Il n'est pas simple au pilote d'affirmer à son interlocuteur qu'il est le meilleur, qu'il va tous les "tordre", ça entraîne souvent une impression de vantardise. Ce qui peut être arrivé à Valentin Debise cet hiver.
Avec ce commentaire je pense à la démarche destinée à Valentin Debise, où TOUT est à construire, et où l'argent est un des points importants mais pas le plus.
il va falloir des hommes, un lieu, des structures, du savoir faire, de l'expérience, et surtout...de la patience (Laurent FELLON navigue dans la course depuis de très nombreuses années, et il a mis plusieurs saisons pour construire tout ça autour de Zarco).
Utiliser au maximum le tissus relationnel local, régional, s'appuyer sur les médias locaux... découvrir quels sont les chefs d'entreprises ou décideurs qui roulent en moto.
Il n'y a aucune logique économique à aider un pilote, le partenaire y sera toujours de sa poche, seule la passion, ou l'envie de soutenir un pilote ou un projet sympa les incitent à le faire.
Il faut aussi savoir donner pour envisager de recevoir (peut être).
Si à un moment on peut aider Valentin on le fera, mais pas dans la précipitation.
Je serais plutôt de l'avis de certains, s'il n'est pas présent à la première course ce n'est pas grave, il ne vise pas le titre.
Il crée une entreprise... il y a peu de chances qu'elle soit "rentable" en quelques semaines!
Laurent FELLON et Johan ZARCO ont créé une entreprise, une vraie, cherchent des clients, font en sorte que ces derniers soient satisfait des prestations, qu'ils recommencent à utiliser leurs services, qu'ils le disent autour d'eux, etc.

PS Toutes mes excuses à Fügner pour ces dernières comparaisons, mais j'ai de très mauvaises fréquentations, il le sait bien...

Nous nous comprenons parfaitement sur le terme: Le dividende dans ce cas et dans le tien, c'est surtout la passion
Le cadre de nos activités comme l'air que nous respirons dépend très peu de nous mais de ce qui nous est offert
Et pour faire des freins, je fus même actionnaire*

*message subliminal à Janpol kivouregardepa !

Merci pour les conseils, Yves.
On en a parlé au téléphone mais c'est toujours utile d'en faire profiter tout le monde...
Pour une fois, on va essayer de servir de l'expérience des autres.

Merci, Yves, pour ce reportage en presque-live.
Décidémment j'aime beaucoup l'association Zarco&Fellon et leur manière de vivre la compétition.

Bravo pour le duo Laurent Fellon/ Johan Zarco.

Les vieilles recettes fonctionnent toujours, il y a plus de 30 ans, nous avions un mode opératoire semblable pour financer ma saison. Chaque hiver il fallait animer la région en proposant des animations, Gala de la moto dans les salles de spectacle, 1er Salon de la Moto à Rouen, présentation dans la concession sponsor, etc. Faire connaitre au plus grand nombre son sport, bon ce n'était pas de tout repos, et il ne fallait pas être trop gourmand. Un petit avantage est certainement d'être régional, les investisseurs locaux se sentent un peu plus impliqués dans un projet de championnat majeur comme celui que nous présentions. Après.... le plus dur reste de faire des résultats.

J'ai hâte de voir Yohan en moto 2, cette année il m'a surpris par son niveau de pilotage, bien qu'il m'ait aussi sérieusement énervé à Misano.

Je suis fan de cette attachante équipe.
Thierry Noblesse
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Merci, Yves pour ton C.R sur la com. de Yohan ZARKO.

Yves, le Monsieur 100000 volts de la moto,( je ne fais pas forcément référence à la LUCIOLE). Comment fais-tu? Tu es partout !!!

Avignon a longtemps été une ville aimant voir les motos faire un peu de bruit sous son célèbre pont, en voici un témoignage départ des 125"inter" en 76 avec Hans Muller (Suisse), Patrick Plisson, Patrick Fernandez et votre serviteur.


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En bas des photos, un graphisme et une ville qui ne sont pas inconnus. C'était déjà Gérard Delio, avant Photo Press ?
Quand est-ce qu'il s'inscrit sur pit-lane celui-là ? Parce que dans le genre grand nom, encore un client ...

Exact, bien vu! et puis quel type sympa !! tjrs le sourire lui et sa femme !! les voir sur la paddock avec son petit fourgon blanc rempli à la gueule de photo de pilote connu comme totalement inconnu ( que je fus !! ) et y consacrant autant de minutie pour les uns comme pour les autres !

La presse locale d'hier :

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Après l'interview d' Adrien Mototribu, notre partenaire, celle de GP Inside, notre autre partenaire!

Johann Zarco : «ce dont j’ai besoin aujourd’hui, c’est de conserver cette mentalité de ‘crève la faim’ »


3/02/2012 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


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A l’aube d’une saison charnière pour Johann Zarco, nous l’avons rencontré afin d’effectuer un premier tour d’horizon sur sa première expérience en Moto2, ses attentes pour 2012 mais également sur le pilote et ses qualités, ses armes pour affronter ce nouveau challenge.

C’est un pilote motivé et travailleur que nous avons pu interroger et qui, malgré son jeune âge, est déjà impressionnant de maturité.

GPI : Revenons juste une minute sur 2011. Terol était loin d’être imbattable et même s’il t’a manqué deux ou trois victoires tu as pu afficher une belle régularité. Qu’est ce qui a fait la différence entre toi et lui ? La moto ?

De l’extérieur, spectateurs et journalistes ont eu l’impression que sa moto était supérieure à la mienne, mais ce n’est pas l’explication que je retiens. Terol partait favori et il a répondu présent dès la première course. Il a réalisé un incroyable début de saison en gagnant au Qatar, à Jerez, à Estoril et en Catalogne, tandis que moi, à ce moment-là, je n’étais pas encore au niveau.

Il a été fort dès le début, alors certes, sa moto pouvait lui permettre d’être champion mais il était également bien préparé.

Te voilà maintenant arrivé en Moto2 avec JIR. Tu as eu l’occasion de travailler avec eux pendant quelques jours, c’est un peu court mais quels sont tes impressions sur l’équipe?

JZ : Jusqu’à présent, mes contacts avec ma nouvelle écurie ont principalement eu lieu avec le team manager de la structure italienne, Gianluca Montiron, et le feeling est bon. Avec mon coach, Laurent Fellon, nous avons ressenti sa motivation, il est team manager non pas, parce qu’il est un businessman, mais parce qu’il est un passionné de la moto. C’est un ancien mécano qui connaît le domaine et que j’apprécie parce qu’il veut nous donner les moyens d’y arriver.

Ensuite, au niveau de l’équipe, c’est un véritable plaisir de retrouver l’ambiance 100% italienne et donc très chaleureuse, ce qui va me changer énormément de chez Ajo.

Je vais travailler avec une équipe qui a beaucoup d’expérience, alors moi, de mon côté, j’ai énormément travaillé cet hiver afin d’être prêt et d’ainsi pouvoir leur donner le meilleur feedback possible.

Sur la moto ?

Comme tous les pilotes 125 lorsqu’ils montent sur la 600 cc quatre temps, il y a le poids de la moto qui perturbe un peu ainsi que le frein moteur. Ce qui m’inquiétait avant de monter sur la Moto2 c’était le fait de pouvoir mettre la moto sur l’angle, mais finalement la Motobi, donc la TSR, se couche assez bien et c’est une bonne chose. Après ça, là où il faut beaucoup travailler, et prendre beaucoup de physique, c’est sur la largeur des pneus. Savoir bien manier la moto afin de pouvoir bien accélérer, pour bien la faire glisser. Ce sont des choses qui commencent à venir mais il faut beaucoup de kilomètres pour que ça devienne automatique.

Dans une interview donnée à l’occasion du salon, tu disais que lors de la journée d’essais sur le sec, tu avais pu mesurer la distance qui te sépare des hommes de pointe et que ça t’a permis de voir tes lacunes et savoir sur quel points tu allais devoir travailler. Justement quels sont ces points ?

Lors des tests, j’ai suivi les bons pilotes et j’ai pu analyser leurs points forts. Ils arrivent à sortir très fort des virages, lorsqu’ils accélèrent, ils n’ont pas peur de la puissance et ils arrivent à faire glisser la moto comme il se doit. Ils savent se servir de leurs pneus et moi, c’est un des points sur lequel je manque encore de feeling, je ne manie pas assez la moto. La différence avec Iannone, par exemple, c’est que lui peut entrer vite et large dans le virage mais malgré tout, reprendre le point de corde. Tout ça s’explique par le fait qu’il n’a aucune hésitation, qu’il y va franchement. Pour pouvoir arriver à ça, je devrai rouler beaucoup et intelligemment.

Tu disais aussi que les résultats irréguliers étaient plutôt dus à des problèmes de concentration. Justement, cette concentration, comment est-ce que tu la travailles ?

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La concentration elle arrive avec la régularité, le kilométrage et, comme je le précisais, en roulant intelligemment, ce qui signifie ne pas rouler toute une journée sans objectif. Il faut savoir se faire des séances au cours desquels l’objectif est de rester pendant quelques tours dans le record de la piste ou en tout cas dans son propre record du circuit. Lorsqu’on y arrive, la concentration vient d’elle-même et on peut alors rester à la limite beaucoup plus longtemps.

A quelques jours de la reprise, quelle est la journée type de Johann Zarco ?

Je m’entraîne énormément. Physiquement, je n’ai pas beaucoup le temps car j’essaye d’être quasiment tous les jours sur la moto. Je me lève donc très tôt car il faut être prêt pour partir à 10 heures afin d’arriver sur le circuit d’Alès à 11 heures et commencer à rouler à midi jusque 16 heures. Et puis, lorsqu’on part s’entraîner en Espagne, il y a également tout le travail de préparation de la moto et de notre camion atelier. Les journées sont donc bien remplies.

Quand on voit les pilotes français actuellement, on peut se dire qu’ils ont quasiment tous des difficultés, Cluzel et di Meglio sont de bons exemples. Toi, tu vas maintenant arriver en Moto2 avec comme objectif le MotoGP. En regardant ta saison, on se dit que tu as ce petit quelque chose en plus qui peut t’amener là-haut. Selon toi, quelles sont tes qualités qui te le permettront ?

Ce n’est jamais simple de pouvoir dire, soi-même, quelles sont ses plus grandes qualités, mais lorsque j’en parle avec Laurent (Fellon, son coach) il me dit que j’ai une grande capacité à écouter ceux qui ont plus d’expérience que moi.

Il n’a de cesse de me répéter de ne pas me relâcher, d’être intense comme en 2011 et surtout de ne pas me croire arriver même si, par rapport à la saison dernière, on peut avoir un peu plus de confort financier.

Ce confort il est tentant mais il ne faut pas l’accepter car c’est l’ennemi de la mentalité de battant qui est la mienne. Je n’ai que 21 ans et c’est un âge auquel on peut vite se relâcher, il faut donc que je continue à réaliser que, tant que maintenant, rien n’est acquis. A 25 ans, les choses seront peut-être différentes mais ce dont j’ai besoin aujourd’hui, c’est de conserver cette mentalité de ‘crève la faim’.

On sait aussi que tu aimes changer de casque et porter des réplicas. Nous prépares-tu d’autres surprises ?

C’est une question qu’il faut poser à Laurent et à Shark, mon partenaire casque depuis le début de ma carrière en Grand Prix. Ils nous ont déjà posé la question car visiblement, ça plaît beaucoup. Moi, je suis concentré à 100% sur ma saison mais de ce point de vue-là, Laurent a des idées derrière la tête et il va vous préparer quelque chose, donc, comme de fait, vous pourriez avoir quelques belles surprises cette saison encore !

C’est donc un Johann Zarco pleinement concentré sur sa préparation que nous avons rencontré. Ce pilote ne cesse de nous étonner par sa maturité et sa rage de vaincre, ce qui, dans un championnat aussi relevé que le Moto2, seront d’indéniables qualités pour parvenir à ce bel avenir qui lui semble promis.

Stay tuned !

Il en a décidement dans le citron !

, j'avoue que je suis impatient de voir Johann en course .

J'espère bien , il m'a fait me lever à pas d'heure pour suivre l'intégralité des essais et courses outre mer la saison dernière

Je ne m'inquiète pas trop pour lui , il en faut surtout dans le crane pour s'adapter à tout ....... et pour çà , il est équipé

Etonnante maturité à cet âge au 21ème siècle. On l'a déjà dit, on le répète.

l'ancienne moto de Johann Zarco à vendre

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personne pour sauvegarder le patrimoine ?

Encore une excellente interview d'Adrien Mototribu réalisée lors d'une journée ZF Grand Prix!



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"Avec des si / scies on coupe du bois"

Si tous les pilotes français avaient cet état d'esprit nous aurions de jolies lumières et d'énormes concurrents...

J'aime beaucoup la lucidité et l'intelligence de ce jeune pilote , il est vraiment trés trés sympathique .
Je me pose juste une question , n'est t-il pas un peu trop cérebral dans le sens couper les cheveux en 4 pour se convaincre lui-même de ses lacunes , c'est presque des propos fatalistes dans sa bouche il est assez auto-critique ... (trop ?)
Il dit d'ailleurs lui-même qu'il est trop gentil et là à moins d'un gros talent trés au dessus des autres ça va le desservir à chaque fois évidemment..
Je trouve ça ennuyeux de le dire en interview , toutes les oreilles écoutent et ça pourrait être considéré comme de la loose-attitude par certains décideurs , il est trop dur avec lui-même finalement ...
Bon , il parle surtout du départ car ensuite en course c'est quand même un sacré fighter !!

merci chef pour le travail de découpage à la .... scie zarcoïde