DANIEL ROUGE Pilote/Reporter son histoire

Merci

Le filmeurs photographier

1967 Daniel sur Moto Morini 175 settebello Coupes du Salon et non de Paris


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Daniel a toujours très bien soigné son aérodynamique.

Coupe du salon 1968

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Daniel, #18, Nürburgring 1979 - Photo D.R

À propos, il cherche des photos de lui sur piste des années '80s... Il en a très peu.

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Et ses bons vœux pour 2024

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En faite, c'était 12h cette année là! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

ttfn,

CML 2022 à Dijon, du bien beau monde avec Daniel...

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ttfn,

Sivea31 a écrit :
CML 2022 à Dijon, du bien beau monde avec Daniel...


En effet, plus d'un demi-siècle d'amitié avec ceux-là : Jean Claude Chemarin, Dominique Méliand, Jacques Cornu et Gérard Debrock. Leur palmarès en disent long...

Pour le p'tit Rouge et sa Terrot Rallye (le môme comme l'appelait Claude Douniaux), le palmarès a commencé à prendre forme modestement en 1965. La Rallye avait perdu un peu de poids pendant l'hiver, en dépit d'un cuisant échec de fabrication d'un garde-boue avant en polyester, sorti du moule complètement vrillé, inutilisable ! (Depuis ce temps, je suis d'ailleurs toujours fâché avec toutes ces sortes de résines qui collent partout où il ne faut pas, qui durcissent trop vite ou jamais, produits du diable que je n'ai jamais exorcisés). Faute d'un matériel du commerce adapté aux roues de 17 pouces de la Rallye, j'avais donc conservé le pesant garde-boue d'origine.
Je m'étais aventuré dans une modification de diagramme, sans toucher à l'arbre à cames, mais en retouchant légèrement les poussoirs, des pièces qui coûtaient moins cher que l'arbre à cames, et qui pouvaient être facilement remises à plat en cas de non-réussite. Un peu plus d'AOA (Avance à l'Ouverture de l'Admission), un peu plus de RFE (Retard à la Fermeture de l'Echappement), le tout entièrement pifométrique et sans aucun moyen de prendre la mesure des éventuels progrès. On verrait bien sur la piste.
J'avais remplacé les amortisseurs d'origine par des Lelaurain à l'hydraulique plus efficace, et craignant une ouverture de saison plutôt humide, j'avais "adhérisé" le Pirelli arrière en entaillant les pavés latéraux à la lame de rasoir : une arête de plus pour entamer l'éventuel film d'eau, et une petite élévation de température par le frottement l'une sur l'autre des parties de gomme entamées. Sans doute plus théorique qu'autre chose, mais bon pour le moral...
Et le calendrier des courses de 1965 commençait bien entendu par l'incontournable Côte Lapize.
Il ne faisait jamais bien chaud en plein mois de mars à Montlhéry, mais en dépit d'un ciel peu engageant, la piste avait été sèche tout le week-end.
On l'ignorait encore, peut-être que lui aussi d'ailleurs, Mais Jean Pierre Beltoise qui représentait jusqu'alors le grand espoir du motocyclisme français, allait y faire ses dernières montes sur deux roues, son coude gauche irrémédiablement bloqué suite à son accident dans les 12 Heures de Reims l'année précédente ne lui permettait plus de piloter en toute sécurité, ce qui ne l'empêchait pas de signer le meilleur temps des 500cmc au guidon de sa Matchless G50 !
Mais en 175cmc "sport", petit coup de théâtre : la Terrot Rallye et son pilote qui avaient été lanterne rouge sur tous les circuits la saison précédente venaient d'infliger une sérieuse gifle à la tribu des Morini. A l'exception de celle pilotée par Claude Vigreux, toutes les italiennes étaient devancées par la petite française ! Un événement qui allait avoir des conséquences...

Passionnantes ces rétrospectives et, en plus, la plume est belle, ce qui ne gâche rien...

Ca roulait entre les murs et les rails

rackhamzeraid a écrit:

(...) Et le calendrier des courses de 1965 commençait bien entendu par l'incontournable Côte Lapize.
Il ne faisait jamais bien chaud en plein mois de mars à Montlhéry, mais en dépit d'un ciel peu engageant, la piste avait été sèche tout le week-end.
On l'ignorait encore, peut-être que lui aussi d'ailleurs, Mais Jean Pierre Beltoise qui représentait jusqu'alors le grand espoir du motocyclisme français, allait y faire ses dernières montes sur deux roues, son coude gauche irrémédiablement bloqué suite à son accident dans les 12 Heures de Reims l'année précédente ne lui permettait plus de piloter en toute sécurité, ce qui ne l'empêchait pas de signer le meilleur temps des 500cmc au guidon de sa Matchless G50 !
Mais en 175cmc "sport", petit coup de théâtre : la Terrot Rallye et son pilote qui avaient été lanterne rouge sur tous les circuits la saison précédente venaient d'infliger une sérieuse gifle à la tribu des Morini. A l'exception de celle pilotée par Claude Vigreux, toutes les italiennes étaient devancées par la petite française ! Un événement qui allait avoir des conséquences...

Ce n'est pas tout à fait ce qu'en dit la presse à l'époque ; le vainqueur de la Terrot est un peu moins prestigieux - un certain J-C Sachs que je ne connais pas mieux que ça - mais les valeureux efforts de Daniel Rouge ne passent certes pas inaperçus et lui valent un encadré dans Moto Revue du 27 mars (1733).

L’encadré de M-R, « ‘on’ balance d’un coup, ‘on’ a une trajectoire impeccable, ‘on’ rentre, ‘on’ pilote. Rouge ? Une révélation (...) », rare et vibrant hommage au jeune homme à la Terrot, est d'un genre qu'on ne lit pas toutes les semaines dans l'austère organe de la rue de Cléry.

N'oublions pas non plus le passé journalistique de Daniel ! :)
Et c'est toujours un plaisir de le revoir dans un paddock, et le voir sur piste !
Daniel, continu STP, ça NOUS fait du bien (aussi)...
Maintenant, si tu voulais (aussi) coucher si papier glacé tes mémoires, on ne dit pas non !
Je tanne un certain Alex George depuis des années, et on attend toujours...
Avez-vous lu les mémoires de Charly Williams ? c'est sympa :)

ttfn,

damienfollenfant a écrit:

Passionnantes ces rétrospectives et, en plus, la plume est belle, ce qui ne gâche rien...

Joel, raconte les histoires de Daniel avec la RCB, il ne m'a pas TOUT raconté !
(mais de belles quand même, notamment sur le Nurburgring sans lumière, et taquet, comptant dans sa tête quand il fallait "couper" les gaz…
Ben évidement, il ne voyait rien ! alors...


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Joel Enndewell 2424 a écrit:

Honda RCB usine en remplacement de Roger Ruiz blessé : 2èmes avec Christian Huguet en ayant roulé presque toute la nuit sans lumière...

Le tour d'honneur avec Léon-Chemarin pour cette course exceptionnelle 4500 kilomètres parcourus en 24 heures !

Je précise que j'ai un peu violé Daniel pour qu'il me confie ces documents, mais qu'il l'a fait avec plaisir et que c'est lui qui a fait les légendes des photos.

J’espère qu'il va nous parler de sa carrière de journaliste, car elle est aussi passionnante que sa carrière de pilote.

Salon Moto Légende 2011, avec Yves et Fügner

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Dis nous Daniel ! avant de casser vous étiez classé a quelle place

le monsieur te dit classés 7èmes ... met tes lunettes Jojo ...

Certes, mais avant la casse, ils étaient en quelle position?

bubu a écrit:

le monsieur te dit classés 7èmes ... met tes lunettes Jojo ...

ce n'est pas bien de lire en transversale j'avais bien posé la question avant la casse en quelle position étiez-vous

Auzard / Rouge (Laverda #19) terminent le Bol d'Or 1973 en 9ème position. La place occupée juste avant la casse n'est pas dite dans M-R mais à H23 ils étaient 9èmes avec 562 tours, Choukroun / Husson et Chemarin / Butenuth (qui allaient bientôt abandonner) devant eux avec 568 tours. Donc, peut-être étaient-ils déjà 8èmes, voire 7èmes, avant le passage aux stands.

(Je ne colle pas les deux pages du Heure par heure de M-R 2140, ce serait illisible, mais vous pouvez y jeter un œil dans le Grenier de Jean-Pol pour vous faire une idée.)

Merci Didier
Je pense que Daniel va nous répondre.