Honda racing des sixties part2

Vous n'avez plus qu'à venir au Trophée Gérard jumeaux  nous mettre un peu d'huile sur la pisse ça nous manque tellement.
j'ai un dépanneur au top qui s'appelle Daniel rouge il est d'une efficacité sans limite.

Adco a écrit:

Et bien sûr refaire un bouchon de démarreur avec une sécurité.


Investir dans un lanceur à rouleaux serait sans doute une bonne chose….

ou remettre le démarreur...
c'est sur ça fait moins racing, mais au final c'est +2kg grand max, et c'est tellement pratique.

Avec le démarreur d’époque, en comptant le moteur proprement dit, le système de roue libre fixé au rotor d’alternateur, la chaîne, le relais, même avec une batterie extérieure, on va vite être nettement plus lourd que ça pour une efficacité modérée .
Adapter du moderne serait peut-être un bon choix.
Un lanceur pris en bout de vilo serait facilement faisable mais nécessite une personne en plus du pilote.
Un démarreur à rouleaux branché sur la batterie de la bagnole permet d’être autonome à condition de ne pas être en rade au bord de la piste.
Le plus pratique, c’est ce que tu suggères avec une batterie Li-ion embarquée de capacité suffisante et un  moteur pris sur une machine récente.
De toute façon, c’est à mon frère de faire son choix, l’assistance sur les circuits ne fait pas partie du deal.
Perso, j’ai résolu le problème de l’autonomie en descendant en cylindrée, j’ai une machine que je charge seul dans une bagnole, que je manœuvre et démarre sans fatigue et avec laquelle je prends autant de plaisir qu’avec une plus grosse

pour info c'est moins de 3kg tout compris sur mon 750 dont la conception remonte à 45 ans.
c'est toujours 3kg de trop, mais pas aussi inutiles que les 10l d'essence que mettent certains pour aller rouler 15 minutes...[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ben quoi !
Si ils ont une 750 H2…..

Quelques images qui bougent...mais pas que !

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Il doit avoir un gout bizarre le saucisson

Bon, sujet Honda Sixties ou Moto légende?
J'épuise celles-ci pour être raccord.

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La 450 en ayant terminé, il nous reste une série à Pascal et moi. On compte bien en profiter parce que le résultat de toute cette mécanique, c’est quand même  sur la piste que ça se mesure!
On peut toujours se faire plaisir en roulant tout seul, mais quand il y’a une machine devant avec des performances à notre portée, le truc, c’est d’aller la chercher.

J’ai vu du bord de la piste que dans ma sérieE, il y a un paquet de moyenne cylindrées italiennes qui bagarrent ensemble, je décide donc de partir avec eux et là CB77 me suit.
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Tour de chauffe, ça reste groupé, ligne droite, ça commence à s’envoler, la puissance parle, mais c’est pas dramatique.
Dans le sinueux, je commence à en reprendre quelques uns, dans les parties lentes, mais aussi dans les courbes rapides qui conditionnent la ligne droite, j’arrive au pied de la bosse vers 10 000 en quatre, je rentre la trois, les coudes et les genoux pour repasser la quatre quand la pente diminue un peu vers le début des stands à un gros 12000 jusqu’au freinage en bout de ligne vers 11500, ou je rentre la trois.
Bien sûr, il y en a qui repassent, mais pas tous et il y a toujours du monde à ma portée devant, c’est reparti pour un tour en grignotant des places.
Ma machine est très sécurisante, il n’y à aucun problème à corriger une trajectoire en dernière minute pour passer à l’inter ou l’extérieur selon ce que fait le gars de devant ou à prendre le frein en virage si la porte se referme.
Enfin, ça c’est à éviter, parce que là, le manque de cylindrée se fait sentir et c’est du terrain perdu à regagner avant de tenter une nouvelle attaque.
Ça continue à ce rythme et je constate que les machines que je passe ne me reprennent plus dans la ligne droite, l’écart dans le sinueux est suffisant pour les décrocher.
À ce train là, la série passe vite, même si on eu la chance de ne pas avoir de drapeau rouge. Une fois rentré, je demande à Pascal s’il n’a pas eu de problème puisqu’il était parti derrière moi et qu’il ne m’a pas passé.
La réponse à laquelle je ne m’attendais pas : j’ai pas pû te suivre, je te voyais partir devant mais j’ai pas réussi à te recoller.
Je connais bien Pascal, il roule proprement, depuis longtemps et depuis que sa machine a été réalésée à 350, avec la boîte racing et le bon braquet, je m’étais fait à l’idée de ne plus pouvoir le suivre sur un circuit rapide.

Après avoir remballé, je trouve sur le paddock deux des Aermacchi avec lesquelles j’ai bagarré, ce sont des Anglais, je leur demande s’il s’agit de 250 ou de 350 : réponse : des 350, une longue course de 40 Bhp et une course courte de 42. Je n’ai évidemment pas cette puissance….et ça me fait bien plaisir !

Voilà pour les images qui bougent….sans les images. En tout cas, ça file un bon coup de jeune, j’ai toujours la crainte de me retrouver en chicane mobile et de ne pas m’en rendre compte, le moral est reboosté pour un bon moment.

Rien de tel que de remporter une bonne petite arsouille pour se lustrer le poil !  Tu as tes chronos ?

Je vois une soixantaine d'engagés en série E, avec un mélange de pétochons et de sportives potentiellement rapides.. tout le monde se retrouve en même temps sur la piste ?

Non bien sûr, pas de chronos, ça me permet de rêver…
Tout le monde est ensemble en piste, mais comme le circuit fait près de 4kms, ça se scinde assez vite en paquets sans que ce soit vraiment gênant.

Adco a écrit:

La 450 en ayant terminé, il nous reste une série à Pascal et moi...

...Je n’ai évidemment pas cette puissance….et ça me fait bien plaisir !
le moral est reboosté pour un bon moment.

C'est TOP ! Bravo ! L'essentiel est là, se faire plaisir.

D'une certaine façon, "la vénérable Honda 450 EHPAD* " a passé Dijon

Après :
- les multiples opérations à coeur carter ouvert à l'atelier,
- la séance de savoir vivre dans le parc pour qu'elle tienne correctement ses fourchettes,
- les tentatives survivalistes (avec dégradation forestière) pour colmater des brèches ...

Elle a passé peu de (bon) temps en piste, mais ça a l'air encourageant.
Alors [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Reste à voir (à l'automoto-psie) au démontage :
- si c'est de l'acharnement thérapeutique, ou pas.
- les problèmes d'incontinence (tellement reprochée à nos chers vieux, ici, parfois ... ) huileuse.
- problème à soumettre à Pampers ?
- le démarrage ... à moins de n'aller que sur des circuits avec "bosse" près de la pré-grille

Conclusion :



* 450 EHPAD
=
En
Hibernation
Prolongée
Avant
Dijon

Adco a écrit:

.. j’arrive au pied de la bosse vers 10 000 en quatre, je rentre la trois, les coudes et les genoux pour repasser la quatre quand la pente diminue un peu vers le début des stands à un gros 12000 jusqu’au freinage en bout de ligne vers 11500, ou je rentre la trois.

Tu as une boite 4 ?!?!

Quand tu roules avec un poumon il faut bien travailler la courbe de Pouas. C'est pas du tout le meilleur endroit pour se vautrer, mais si tu sors pas pleine balle tu te traine toute la ligne droite, et elle est bien longue... tu dois le savoir !

Et oui, boîte racing, mais quatre rapports seulement, on est en1965. Les modèles suivants en auront cinq. 
Bien d’accord pour Pouas, c’est pourquoi j’étais très content que l’huile de fourche plus fluide améliore ma confiance à cet endroit .

Etonnante et originale partie cycle "limousine" autour du 450 Honda.
Et il en existerait un seconde identique.
Les deux tambours de TD2 font grimper le niveau qualitatif de l'ensemble.
Le bras oscillant serait un détournement de RDLC ?



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L’originale, dans son état actuel, avec un moteur stock en attendant la révision du moteur racing….
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Adco, garde la bien la photo oû tu pousse ta machine avec ton collègue à la CB 77, les N° placardés valent leur pesant de colorants ou additifs toxique dans la bouffe, de quoi faire hurler les écolos.
Dan

Cette 450 fait une jolie moto pas ordinaire, nous les avons débusqué grâce à Offen88 qui, avec le VTT, était avantagé pour chercher! Surtout que nous sommes arrivé que le samedi soir et juste le dimanche c'est juste pour voir tous le monde .

Comme le sujet c'est Honda des Sixties, ce complément ici est à sa place (bon d'accord on est des faussaires et ça a été fait en 2023...)

Pour pousser le vice un peu plus loin quand un curieux demande si nous avons aussi fabriqué l'intérieur, adco a réalisé un plateau "trois rupteurs", ainsi qu'un petit bout d'arbre à came, et tout récemment le joint papier et le bout d'arbre on été huilés


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L’idée était inspirée de cette photo d’époque du réglage d’allumage de la 500 RC181:
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Disque gradué fixé sur le carter, index sur la queue de vilo manœuvré par un tournevis, le couvercle de la magneto déposé donne accès à la platine des rupteurs. Un comparateur à la place de la bougie gauche indique le pmh et le couvercle d’arbre à cames d’admission ouvert permet de déterminer que l’on est en phase de compression.

Dans notre vie professionnelle de la moto on en a connu des faussaires.
Mais là les gars vous dépassez le cadre .
Et en matière de cadre je m'y connais

Le tournevis est trop moderne ! Pour le reste

Pour boucher de façon fiable l’orifice du démarreur, j’ai utilisé un embout de démarreur d’origine et son joint torique d’étanchéité. En le rentrant par l’intérieur du carter, le morceau restant de la partie conique l’ empêche d’être éjecté d’un côté comme de l’autre sans qu’il soit besoin d’une fixation supplémentaire. Son éventuel remplacement par le démarreur ne posera aucun problème.
Le centre est fermé par une rondelle d’alu montée en force, collée et assurée par une goupille.
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