[Technique] Quid des moteurs en Pirelli 600 et SST?

Je voudrais revenir sur un terme qui a été utilisé dans les posts précédents : "métrologie".

Il semble qu'il y ait au moin un jeune scientifique sur ce sujet et un ou deux anciens qui suivent ... !!!
On va donc pouvoir discuter un peu sérieusement.

Métrologie = en gros "science de la mesure", ou "connaissance de la dimension".

Or, dans l'inconscient collectif des nombreus blaireaux tchniques qui hantent les parcs de compétition, ce mot a pris une conotation magique qui donne des p^ropos du genre "Oui, mais Machin, il a une métrologie faite chez Untel".

Va pas casquer chez Untel. Moi, je te la fais ta métrologie. Je te rédige un compte rendu complet des cotes exactes de toutes des pièces moteur.

Et après, t'en fais quoi ?
Tu déplaces un piston, un axe ou une bielle pour que les poids des ensembles se rapprochent et puis ?
Si tu n'as as accès à un stock de pièces que tu peux mesurer avant de choisir le piston ou la bielle les plus hauts, la culasse la plus basse, etc. Ca ne sert à rien.

Pour autant, certains préparateurs vendent des métrologies. Heureusement, ceux qui ont fait le chèque sont certains d'avoir plus de puissance. Sur ce point, ça marche et heureusement pour ceux qui ont payé !!!

En l'état de mes connaissances, je crois qu'on peut éventuellment mettrele moteur en mille morceaux et le remonter en faisant bien gaffe aux couples de serrage, aux jeux sur les coussinets et toutes choses vérifiables et changeables facilement.

Le croisement des rabres à cames en décalant les pignons est aussi une piste. C'est merdique à faire et faute de ban pour le vérifier, pas facile d'être sûr des progrès.

Avec de modestes moyens, travailler sur la partie cycle en cherchant les clicks de suspension, parait beaucoup plus accesible au commun des compétiteurs, même si pas facile pour autant.

Tel est mon modeste avis, de ma modeste expérience des motos modernes munies de vraies suspensions et de moteurs usinés par des machines outil qui bossent en série dans le micron.

Ce mot "métrologie" : je l'ai entendu un paquet de fois en Junior Cup. C'était particuliement amusant de l'entendre surtout quand j'aprenais que ceux qui se ventaient d'en avoir fait une n'avait meme pas un joint de culasse en spare.

Métrologie est un néologisme " promosport"

puisque le moteur doit être stock , on ne peut plus dire tapé .....

donc métrologie ....

pour ceux qui ont plus de 20 ans

la métrologie était une nécessités de course ( et même de fiabilité )... tellement les disparitions de montage sur chaine étaient importante, de nos jours en regardant les performance des jouets qu'ont les gamins .... comment penser qu'un moulin qui prends 15 000 tr/mn tous les matins ne soit pas d'une métrologie "acceptable" ( dasns le cas contraire , ils ne les garantiraient certainement pas un an lol )

on peut sans faire de langue de bois que ce qui est présenté sous le nom de métrologie

n'est rien d autre qu'une prépa qui satisfait au règlement ( normalement stock le moteur ) ou pour certains l'art de préparer un moteur sans que personne ne trouve quoi que ce soit qui n'est pas d origine

une métrologie au sens strict du terme n'est qu'un contrôle dimensionnel.

n'importe qui avec le bon matos est capable de le faire

par contre, être capable de tirer parti des infos données par ce contrôle dimensionnel est un métier !

l'expérience du moteur sur lequel va s'exercer ce controle dimensionnel est un autre volet de la chose.
car certains moteurs marchent mieux s'ils sont montés plus "libres" là et pas là
d'autres moteur ca sera l'inverse !

puis par la suite on pourra faire évoluer les calages des arbres a cames (+ ou - d'avance / + ou - de croisement), pas seulement pour avoir des cv mais pour adapter le caractère moteur à la configuration du circuit

et ceci a d'autant plus d'importance si on a pas une boite de vitesses a rapports interchangeables !