[Oldies] Motobecane 350 Grand Prix

c"est quand? on peut camper?

Bah, c'est écrit à la page précédente, dans une semaine, soit le week-end du 4/5 septembre, près de Blois.
Et comme tous les événements actuels, avec le passe sanitaires pour y accéder (le passe "sanitaires" est, comme tout le monde le sais bien, celui qui te permet de te rendre aux toilettes...).

Camper, très probablement puisque c'est ce que fait la grande majorité des participants.

merci Yves, si ma rossinante, chinoise au carbu électronique et aux freins sous contrôle, ne me fait pas de blagues, je me joindrai a la fête avec mon passe sanitaire distribué par la raie publique... [Oldies] Motobecane 350 Grand Prix - Page 8 727249

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ps: quels frais d'entrée? Embarassed

Adco a écrit:: La taille des freins arrière était inversement proportionnelle à la puissance des freins avant. On a vu quantité de double cames arrière à l’époque des tambours et même des montages tambour avant/ disque arrière.plus on remonte dans le temps,plus le frein arrière est important.

La taille des freins arrière (disque ou tambour) s'explique par le fait que les pilotes étaient assis plus en arrière que maintenant (le transfert de poids était moins important sur l'avant au freinage), et aussi parce que les moteurs étaient, en proportion, montés moins haut dans le cadre que maintenant (vilebrequin sensiblement à la hauteur de l'axe du B.O.).

C'est vraisemblablement l'énorme progrès de l'adhérence des pneus qui a mené à avancer les pilotes et à monter les moteurs plus haut, pour limiter les wheelies, et permettre de prendre plus d'angle en virage.

de ce que je sais, le relevage des moteurs date du milieu des années 80, initié par suzuki
aux raisons évoquées il faut ajouter que ça permettait de gagner en agilité dans les enchaînements
quand aux disques dans les années 70, tout le monde patinait pour trouver les bons diamètres - la taille des disques à l'époque était plus liée à la croyance en leur efficacité - plus c'est gros, plus ça freine - et on se retrouve avec deux énormes disques à l'avant sur des 250 ! bonjour le poids non suspendu ...

Tout ça gardait alors une relative simplicité si chère au coeur du Dr Fügner avant l'utilisation massive et généralisée des aides électroniques. Tout était encore sous le contrôle du pilote, c'était l'heureuse époque, je trouve, des commandes portugaises [Oldies] Motobecane 350 Grand Prix - Page 8 771973

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yves kerlo a écrit:: Bah, c'est écrit à la page précédente, dans une semaine, soit le week-end du 4/5 septembre, près de Blois.
Et comme tous les événements actuels, avec le passe sanitaires pour y accéder (le passe "sanitaires" est, comme tout le monde le sais bien, celui qui te permet de te rendre aux toilettes...).

Camper, très probablement puisque c'est ce que fait la grande majorité des participants.

NB:encore puisée dans cette (Golden rivière) qu’est le net, j’a surpris cette délicieuse image d’antan.

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Il serait souhaitable, SI.. qu’il ne pleuve pas pour accueillir pareil convoi.

N’empêche, ça jette et un dit long sur cette histoire. (02, c’est l’Aisne)

Joli Berliet TLM, j'ai eu l'occase d'en manoeuvrer quelques-uns, souvenir d'une direction sans assistance (18 tours de butée à butée, environ) et d'un siège rembourré avec des noyaux de pêche... Routier, c'est un métier!

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Volem rien foutre al païs! Gardarem lou hamac!

juste un camion de livraison .... ça donne une idée des quantités livrées donc du nombre de mobylettes produites

Ils n'avaient qu'un camion chez Motobécane ?

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excellente question !

Nombre de messages : 2627 Localisation : 78 Date d'inscription : 12/01/2018

C'est simple : quand t'en produis 500 000 par an (c'est la cadence à l'époque de ce Berliet), ça en fait environ deux mille par jour ouvrable, t'as intérêt à avoir plus d'un camion pour les rotations ! En tout cas, des Unic, y'en avait au moins neuf.

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Le Berliet est immatriculé dans le 02, les Unic dans le 75 à l’époque où Pantin n’était pas dans le neuf trois.
Début des années 60 probablement.

c'était vraiment une autre époque - aujourd'hui tout ce qui touche à la logistique est sous traité
à arles-photo cette année y'a une expo sur la compagnie internationale des wagons-lits - au faîte de sa gloire elle avait ses propres usines, aussi bien pour construire des wagons de luxe que produire draps et serviettes - et bien que belge cette compagnie avait implanté ces usines en france ...
et on pouvait aller de paris à louxor par le train...
quant au prix du billet .... c'est même pas la peine d'essayer de l'imaginer !

Nombre de messages : 2627 Localisation : 78 Date d'inscription : 12/01/2018

Pendant longtemps les grands constructeurs intégraient au maximum : à une époque, et rien que pour emmerder Michelin, Renault s'était même mis à fabriquer ses propres pneus. Et Peugeot n'a vendu son service de logistique Gefco qu'en 2012. Mais bon on sort un peu du sujet...

@ Mickie,
Berliet GLC 6 porteur moteur Magic 120 cv.

dga a écrit:: Pendant longtemps les grands constructeurs intégraient au maximum : à une époque, et rien que pour emmerder Michelin, Renault s'était même mis à fabriquer ses propres pneus. Et Peugeot n'a vendu son service de logistique Gefco qu'en 2012. Mais bon on sort un peu du sujet...

pas tant que ça
chez kerlo, tout est intégré : le chauffeur, le cuisinier, le mécano, le soudeur, l'ajusteur
et voilà le résultat ....

Elles sont suprêmes, ces deux photos que vous avez déterrées, justin & dga.
Quant à toi, 88 daytona, tu aurais pu beaucoup t'amuser sur imcdb.org, à identifier des Berliet, Unic et autre Willème ou Bernard (tu pourrais d'ailleurs toujours t'y amuser, mais main'nant, ce sont surtout des américonneries qu'on y trouve).

Invité

dga a écrit:: Pendant longtemps les grands constructeurs intégraient au maximum : à une époque, et rien que pour emmerder Michelin, Renault s'était même mis à fabriquer ses propres pneus. Et Peugeot n'a vendu son service de logistique Gefco qu'en 2012. Mais bon on sort un peu du sujet...

Cela allait encore plus loin que ça, jusqu'à "s'inventer" (par rachat, le plus souvent) dans les domaines utiles à la production. Bien que pas si vieux, j'ai connu le dernier râle d'ACMA.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Acma_(robotique)

Ceci dit, si beaucoup externalisent, l'intégration est loin d'être morte. Je travaille pour un groupe canadien qui achète à tout va. Si tu te démerdes bien, tu gagnes sur tous les tableaux, certes tu apportes de la croissance externe mais ça te permet aussi d'acquérir les connaissances et les moyens utiles pour tes activités propres sans la longue et coûteuse (voire risquée) démarche de R&D. Faut juste avoir les reins assez solides pour se le permettre...

Srx56 a écrit:: Le Berliet est immatriculé dans le 02, les Unic dans le 75 à l’époque où Pantin n’était pas dans le neuf trois.
Début des années 60 probablement.

Le 02 c'est là où était implantée l'usine de production Motobécane, à St Quentin, aujourd'hui la propriété de MBK-Yamaha qui produit toujours de nombreux deux roues.

Nombre de messages : 2627 Localisation : 78 Date d'inscription : 12/01/2018

La photo du Berliet est d'ailleurs prise devant l'hôtel de ville de Saint Quentin. Quant aux Unic, j'ai dit qu'il y en avait au moins neuf, mais non, c'est 28 (numéro du tracteur, pas de la remorque !).

CLM67 a écrit:: ps: quels frais d'entrée?

y'en a pas.
mais pour ce prix, tu ne peux pas tourner sur la piste.
par contre, le site est ouvert à tout le monde. (sous réserve de passe sanitaire cette année, peut être parce qu'ils sont ouverts et gratuits, les sanitaires !!!) lol!

88 daytona a écrit:: @ Mickie,
Berliet GLC 6 porteur moteur Magic 120 cv.

120 Ch, il devait voir les côtes de loin. On se rappelle de ces poids lourds fumant qui montaient à parfois moins de 30 km/h leurs 30 tonnes et plus.

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Freiner, gaazer, entier !

Eventuellement au bas d'un post : "Mac" = allumage et carburation orthographiques réglés, continue à mettre du gaz.

on en même vus finir la côte en marche arrière

Sujet: Re: [Oldies] Motobecane 350 Grand Prix Ven 3 Sep 2021 - 23:44

MacPepR a écrit:

88 daytona a écrit:: @ Mickie,
Berliet GLC 6 porteur moteur Magic 120 cv.

120 Ch, il devait voir les côtes de loin. On se rappelle de ces poids lourds fumant qui montaient à parfois moins de 30 km/h leurs 30 tonnes et plus.

Ça me rappelle des souvenirs d’enfant, qui sont peut-être un peu déformés par le temps… Mon grand-père avait, dans les années 60, un camion Renault cabine avancée, c’était un quatre cylindres diesel de huit litres de cylindrée, qui développait cent chevaux. Il pointait à 60 km/h et avait sept tonnes de charge utile, et servait à aller chercher du charbon à la mine de Messeix, ce qui représentait une petite expédition. Du coup, ils partaient à deux avec mon père et chargeaient à bloc, environ dix tonnes.
Au retour, il y avait la côte de Champalais, qui devait être sévère et montait en première….à 6km/h, celui qui ne conduisait pas avait pour habitude de descendre en marche au bas de la côte et de marcher à côté du camion pour se dégourdir les jambes et reprenait sa place en approchant du sommet, sans s’arrêter bien sûr !
Ce camion qui ne servait qu’à faire la « campagne de charbon » soit quelques voyages pendant l’été a été arrêté dans les années 70, étant devenu par trop inadapté aux nationales de l’époque.

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