[Techniques] Ça m’intéresse, composites et polymères

Pour la finition des intérieurs de réservoirs, un fabricant résine auquel j'avais demandé conseil m'avait suggéré de les enduire de vernis polyuréthane.
Ce qui fut fait.
J'ai croisé il y a deux ans le premier réservoir collé par mes soins (style Norton Manx, acheté à l'époque en 2 parties) et traité ainsi en 1998. RAS jusque là... (toujours rien dans le filtre et les pointeaux en pleine forme!). Pareil pour les réservoirs de Bimota "en haut" fabriqués en 2000...
D'ailleurs je me demande si le restom ne serait pas tout bêtement du vernis polyuréthane...
Quelqu'un sait?

Avec la saloperie d'essence actuelle ( qui sniffe le diluant) je pense qu'il faut bien adapter la résine des réservoirs. De toute manière pour mon compte un réservoir en stratifié n'est pas OK pour une moto: risque de perforation en cas de chute et incendie immédiat avec les étincelles de la chute, exemples vécus.
Très peu de constructeurs ont livré des réservoirs en Poly ( SVR, RFP comme on veut): Norton avec les Commando Fast-back, des "accessoiristes" Rickman Metisse, Dunstall, Gus Kuhn, on peut les recenser pour voir?
Dan

Les 750 SS Imola Replica devaient avoir le reservoir en poly, mais c'etait une petite serie et a l'époque les Super Sport etaient des compé-clients avec un phare..
 

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sur un vieux réservoir en polyester dont il me fallait découper/modifier une partie du fond et déplacer la sortie du robinet, j'en ai profité pour refaire un "doublage" intérieur au mat de verre + résine vinylester. (c'est assez gynécologique a faire quand l'ouverture n'est pas très grande... )

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on m'a conseillé la résine SPV pour le traitement final.
je ne sais pas ce qu'elle a de particulier, mais ca fait maintenant plusieurs années que le réservoir  contient de l'essence en permanence, et pour l'instant RAS.
(la surabondance de produit au niveau du bossage rentrant est volontaire, c'est la partie que j'ai modifié/soudé..)

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par contre d'un point de vue transparence, ce n'est pas trop ca, il vaut mieux oublier la fenêtre de niveau sur le côté...

Oui, il existe des qualités de résines adaptées à des emplois particuliers: types de carburants, acides ( certains , pas tous,...etc) le problème c'est souvent le prix, la quantité à acheter ( toujours au dessus du besoin calculé), de la "standard" pour le moule, puis de la "spéciale" pour la pièce, voir une situation identique pour les mat, roving, chez un professionnel qui bosse là dedans en permanence, c'est normal, pour un simple particulier çà monte la facture et la complexité de la chose : ne pas se mélanger les pinceaux, c'est le cas de le dire.
Pour l'influence de l'essence sur la résine, c'était sensible au début de la vie du résé, une fois "rodé" plus de souci avec du plombé de l'époque. C'est un résé de quelle machine ce gris de forme complexe?
Dan

Ducati ? Pantah TT ? Je pense .

Ducati TT2.

J'ai cru comprendre que certains recherchaient parfois des pompes à vide.
Il y a en ce moment promo valable chez CGED//SONEPAR sur celle-ci (OP07SV) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Bonjour
tres interessant mais je trouve nul par la page de cette offre

Je l'ai reçue parce que nous sommes en compte (et quand j'accède à la pompe, elle est bien à ce prix). Si tu as une agence CGED près de chez toi, appelle-les, la référence article chez eux c'est : 00125685303

c'est une exclu web, donc pour en bénéficier il faut avoir chez eux un compte PRO, ou avoir une connaissance qui en a un.
peut etre que ça peut se faire aussi en se rendant dans une agence locale et en demandant gentiment avec un regard de cocker...
si ca passe, tu peux l'avoir en 24h (ils en ont 14 en stock actuellement)

Oui, ils en ont 20 en stock et visiblement, ils s'en débarrassent. Pour l'avoir fait quelques fois avec eux, tu peux traiter une exclu web au comptoir (ils vendent aussi aux particuliers).

Edit : Tu as raison Woab, ils n'en n'ont déjà plus que 14 !!

ca dépend du bon vouloir du personnel local, car si ils appliquent a la lettre les consignes, ce sont les clients eux mêmes qui doivent le faire sur le oueb, et dans ce cas, sans compte pro c'est mort.
il faut savoir que depuis un peu plus d'un an, la direction insiste lourdement et met tout en oeuvre pour inciter la clientèle PRO a passer ses commandes sur internet, sans passer par l'agence locale.
dans les points de vente, ils ont bien compris qu'à terme certains postes allaient probablement sauter, donc on peut comprendre que certains rechignent a sortir de la procédure officielle pour un client lambda..[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

ce n'est pas le cas dans mon secteur, ils sont plutot sympas et arrangeants.

bon tant pis merci c etais un super coup

Bonjour.
En effet, à ce prix-là,c'est une excellente affaire ! D'autant plus que ces petites pompes d'un débit de 2 à 3 m3/heure - si elles ne vous permettront pas de mettre sous vide un monocoque de 16mètres - conviennent parfaitement à la majorité de nos applications "moto" (carrosseries principalement)

Puisque certains ici semblent vouloir s'essayer à des stratifications sous vide, le mieux - plutôt que de longs exposés monologues - serait qu'ils posent leurs interrogations, et que les quelques "moustachus" présents ici répondent à leurs questions ciblées...

Rappel préalable : Le travail sous vide permet d'optimiser les stratifiés par un meilleur compactage de cohésion des "renforts" (les fibres), d'où un gain de résistance, et surtout d'en extraire la "matrice" (résines) excédentaire, d'où un gain de poids substanciel.
Mais le travail sous vide n'exclue pas au préalable une stratification "au contact" soignée, et nécessite l'emploi de consommables complémentaires, que sont les produits de draînage et d'étanchéité.
D'autre part - même si certaines pièces peuvent être mises sous vide "sous sac" - avoir des moules adaptés à la mise sous vide est fortement recommandé (plages périphériques... à prévoir dès le maître-modèle), rigidité de l'outillage. Tous ces consommables "perdus" ont un coût (peut-être 30% de plus) à rapprocher d'un gain de qualité/poids de peut-être 15 à 20% suivant les pièces.
A noter que dans le cas de fabrications dites "sandwich", la mise sous vide devient quasi obligatoire...

MANETON a écrit:

ils n'en n'ont déjà plus que 14 !!

ayé, a pu...

Faut dire que les "stratificateurs" et autres "infuseurs" ne sont pas les seuls intéressés, loin de là. Pour un frigoriste ou un utilisateur de préhension par le vide, c'était aussi l'affaire de l'année.

Ben finalement, je constate pour ce sujet un grand...vide...de questions ! Du coup, je returne en atelier et je reviendrai bientôt répondre à dbu , au sujet de l'infusion quand j'aurai ré-appris à mettre des photos ici ! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Ah...tiens, j'ai réussi !
Bon, ben je vais un peu classer mes clichés et essayer de vous faire un petit reportage explicatif prochainement... (la photo ci-dessus, c'est l"infusion d'un siège baquet d'avion en micro-sandwich)

Des questions, j'en ai plein!
Je lis par exemple des termes que je ne connais pas (infusion? je suis consommateur de thé mais ça ne doit pas être ça!) dans les différentes interventions.
Qu'est-ce que c'est?
Bien sur je suis allé voir sur le web. J'ai compris "en gros" le principe mais ce que j'aimerais connaître c'est la mise en oeuvre.
La prochaine intervention de tic tac devrait m'en apprendre un peu plus...

bartau a écrit:

Des questions, j'en ai plein!
Je lis par exemple des termes que je ne connais pas (infusion? je suis consommateur de thé mais ça ne doit pas être ça!) dans les différentes interventions.
Qu'est-ce que c'est?
Bien sur je suis allé voir sur le web. J'ai compris "en gros" le principe mais ce que j'aimerais connaître c'est la mise en oeuvre.
La prochaine intervention de tic tac devrait m'en apprendre un peu plus...

Je suis dégoûté :Je viens de perdre une demi-heure d'explications sans que çà me garde un brouillon ! 

Ben si, c'est çà, c'est comme ton thé ou ta verveine du soir, bartau   A savoir utiliser des matériaux secs mis sous sac, puis les infuser avec un liquide !
La "nouvelle technologie" de l'infusion, de plus en plus employée (et à la mode) depuis une douzaine d'années, était en fait depuis longtemps utilisée, confidentiellement et à titre de test, pour valider l'injection de pièces avant de réaliser le contre-moule rigide (sujet à précision et coûteux) d'outillages complexes en mode RTM. (vérification des entrefers(épaisseurs), des cheminements de résine, etc)

Cette technique fait en effet plus particulièrement le bonheur de l'industrie navale, pour plusieurs raisons :

-1) Pour la réalisation d'une grande coque de bateau en sandwich, par exemple, elle évite à un effectif important de stratifieurs (souvent "trices" ) de manipuler des dizaines de seaux de résine, avec tous les inconvénients de risques pour leur santé, sans parler des possibles erreurs de dosage, de mélange, de gaspillage, et bien sûr le "speed" engendré par le délai de travail limité à cause du temps de prise souvent assez rapide des bi-composants utilisés.

-2) Cette technique permet en effet à 2 ou 3 opérateurs seulement de "tranquillement" positionner à sec les renforts (tissus, fibres...) et les éventuels matériaux d'âme du sandwich (mousses PVC ou PU, liège...) Y compris sur plusieurs jours si nécessaire, sans se "prendre la tête avec les horaires de travail journaliers ou les 35 heures" 
Je passerai bientôt des clichés "pas à pas".
-3) Puis un ou deux "techni-chiens"  peuvent ensuite prendre le relai, pour positionner/optimiser tous les consommables (et il y en a !! ) d'infusion et de draînage. Et enfin "envoyer la purée", c'est à dire mettre tout çà sous vide d'air, puis injecter la résine, dans ce cas par aspiration, tout en surveillant le bon "remplissage", car un "contre-moule" d'infusion est en fait une bâche souple ET transparente. (voir plus haut ma photo du siège baquet)

Cette façon de faire est très intéressante, car permettant de visualiser par exemple certains cheminements privilégiés de la résine, ainsi que des zones "oubliées", ou encore un mauvais placage ou une déformation du matériau sandwich. Il est ainsi possible de "corriger le tir", en déplaçant par exemple un point d'entrée ou d'aspiration. Le "batch" de résine, positionné en charge, est complété suivant besoin, par un seul opérateur maîtrisant dosage/remplissage, ce qui est gage d'économie.

dbu a écrit:

Vide, infusion?
Pour notre culture pouvez vous détailler en restant dans la vulgarisation les deux procédés.
Je sais que les bateaux sont maintenant beaucoup fabriqués par infusion pour un gain de rigidité et de poids.

Par contre, au risque de contredire ce que pensait dbu, la méthode d'infusion n'offre en aucun cas un gain de poids, ou même de rigidité, en regard d'une stratification sous vide "classique" ! Nous y reviendrons...
Ceci dit, la technique ayant récemment bien progressé - surtout par l'apport de certains consommables de draînage - on commence à être "pas mal" , surtout en terme de "régularité"  En tous cas bien adapté à des fabrications en petites ou moyennes séries, mais, encore une fois, pas vraiment dans notre domaine.

Ou de grosse piece a l unité ((catamaran de 30 M))