[Bla bla bla] ePower : Y va-t-on vraiment ?

MacPepR a écrit:

Big Horn (une moto qui me faisait rêver au passage), puis je me permettre la faiblesse de croire que nos avis convergent ?

J'aurai tout fait avec cette bécane, de la rando sportive, de la bourre routière dominicale avec le Centaure Club, même du trial (mais là ça me coûtait cher la sortie).
J'aimerais tant que ce soit convergent sur des sujets plus légers, mais le monde est comme ça.
Actuellement je me sens comme un passager du Titanic (après avoir tapé dans l'iceberg) alors qu'une bagarre générale s’apprête à éclater entre l'équipage,les passagers et les différents ponts/classes.
Si on me cherche, je serai au bar près de là ou joue l'orchestre jusqu'à la fin.

Adco a écrit:

J’imagine que le très faible pourcentage de CO2 dans l’atmosphère cité par Fugner est juste et je cherche à visualiser, sinon à comprendre, comment cet effet de serre peut fonctionner dans ces conditions.
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Le giec nous dit que les gaz à effet de serre renvoient vers le sol les rayonnements de surface, peut être peut-on voir ces gaz comme un miroir sans tain qui laisserait passer le rayonnement solaire et renverrait celui de surface.
Il ne me semble pas que le pouvoir réfléchissant d’un miroir se mesure au pourcentage d’ions argent ou chrome ….par rapport au volume de verre.

Ce qui est le plus ironique, c'est grâce à l'effet de serre que la vie telle que nous la connaissons a pu s'épanouir sur cette terre.
Mais ce n'est pas une raison de mettre plein gaz là.

Le premier gaz à effet de serre c'est la vapeur d'eau, parfaitement naturelle et 10 fois plus importante que le CO² (ce qui ne fait toujours pas grand chose en proportion, env. 0,3% de l'atmosphère).
Si la vapeur d'eau n'était pas un GES, la terre ressemblerait à une boule de glace coco.

Deux choses expliquent pourquoi de si petites proportions sont si influentes :

- L'énergie solaire reçue par la Terre est colossale. En une année, l’humanité toute entière consomme une énergie qui représente moins de 3% de ce que le Soleil nous envoie chaque jour.
30% est réfléchi vers l'espace par l'atmosphère et les calottes glacières (qui sont en train de fondre), les 70% restants, donc une énergie énorme, réchauffent la surface qui dissipe la chaleur en émettant des infrarouges.
Complotiste ou pèrenoëliste, tout le monde a pu constater l'effet de serre, par exemple selon que le ciel nocturne a été clair ou couvert, la température matinale est très différente.  



- Sur un moteur au ralenti, il suffit de toucher à une petite vis reliée à des trous minuscules pour obtenir de fortes variations de régime.  Le climat aussi est très sensible, lui c'est à la température moyenne de la planète. Un exemple :

Au plus froid de la dernière période glaciaire, il y a 20 000 ans,  le niveau de la mer était 120m plus bas qu'aujourd'hui car davantage d'eau était gelée. L'Europe du nord était sous plusieurs kilomètres de glace, et la banquise d'hiver (eau de mer gelée) atteignait l'actuelle cote Basque.

5° de température moyenne séparent cette période glaciaire de celle dans laquelle nous sommes.

Personne ne peut dire précisément ce qui va se passer avec 5° de plus, mais c'est sur que ça va se voir !

Très intéressant tout ça, à recroiser avec d'autres sources évidemment et j'imagine que tu ne m'en voudras pas d'écrire ça.

Un petit exposé sur les niveaux hauts des mers dans le passé pour équilibrer le sujet? merci .
Dan

Jusqu'au 17° siècle une ville comme Brouage dans le département des Charentes était cernée par les eaux maritimes.
De nos jours la mer a reculé d'environ deux kilomètres.

Pas sûr que l’exemple soit très bien choisi, dans cette région de l’estuaire de la Gironde, le trait de côte évolue continuellement dans un sens comme dans l’autre du fait des courants marins.
Il me semble que l’on trouve des fossiles d’animaux marin jusqu’à des hauteurs importantes dans les falaises calcaires …

C'est possible en effet, mais le trait de côte évolue régulièrement sur toutes les côtes fortement érodables comme les côtes avec des falaises crayeuses comme en Gironde ou en pays de Caux, mais aussi en Normandie sur la côte de Nacre.
Ça n'a probablement pas grand chose à voir avec les courants marins mais plus probablement sur ce point précis à une trop grande présence humaine qui bouleverse les équilibres locaux.
Sur la côte du Calvados c'est flagrant, en particulier sur les sites du débarquement de 1944.

Dan42 a écrit:

Un petit exposé sur les niveaux hauts des mers dans le passé pour équilibrer le sujet? merci .
Dan

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quand j'étais gamin, je ramassais régulièrement des fossiles marins dans les champs, alors que j'étais à la recherche de vestiges de la 1ere guerre mondiale...
j'ai grandi à proximité du Mort Homme et de la côte 304 (mètres,  elle doit son nom à l'altitude à laquelle elle est redescendue après avoir été pilonnée pendant un certain temps).

pour ce qui est de Brouage, c'est avant tout un marais maritime qui s'est formé, bien à l'abri derrière l'ile d'Oléron.
en clair, c'est une accumulation de dépots sur lesquels la végétation a fini par pousser, en aucun cas une baisse "récente" du niveau de la mer.

Bien sûr qu'il y a eu des variations de divers ordres dans le passé.
Reste que ces variations (sauf celles qui ont suivi certaines éruptions volcaniques) se sont fait sentir sur plusieurs millions d'années et non sur quelques dizaines voir centaines comme celles qu'on observe actuellement.
Dans un lap de temps aussi court, aucune possibilité d'adaptation n'est envisageable, y compris pour la plupart de espèces végétales comme animales qui survivront à l'espèce humaine... à moins d'un revirement de situation très très peu probable...

Closed : trouver des fossiles plutot que des obus de 14-18 t'as peut-être sauvé la vie. Tu trouvais quoi ? Ammonites, oursins, coquillages ? Tu les as gardés ?

Du coté d'Houdan (78) il y a quelques champs ou l'on trouve des oursins (echinocorys) qui broutaient tranquillement le fond la mer il y a 60 millions d'années :


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"L'étape de coupe du monde de ski Alpin de Zermatt, en Suisse avait été annulée l'an dernier, à cause du manque de neige .
cette année relate "le Parisien" , les organisateurs ont pris les devants, et de quelle manière ! Des pelleteuses hissées à plus de 3000 mètres d'altitude éventrent frénétiquement le glacier du Théodule depuis fin septembre (...)
La glace et la neige ponctionnée sur plusieurs mètres de profondeur sont ainsi transportées sur la future piste de descente.
Prochaine étape, quand les glaciers Alpins seront épuisés : trimbaler la neige et la glace depuis la banquise du pôle nord ?"

Le "Canard" cette semaine !

Voila !

bartau a écrit:

Bien sûr qu'il y a eu des variations de divers ordres dans le passé.
Reste que ces variations (sauf celles qui ont suivi certaines éruptions volcaniques) se sont fait sentir sur plusieurs millions d'années et non sur quelques dizaines voir centaines comme celles qu'on observe actuellement.
Dans un lap de temps aussi court, aucune possibilité d'adaptation n'est envisageable, y compris pour la plupart de espèces végétales comme animales qui survivront à l'espèce humaine... à moins d'un revirement de situation très très peu probable...

La vitesse de montée du niveau des océans , si elle ne fait pas de doute, semble difficile à modéliser parce que plusieurs facteurs entrent en jeu. En tout cas il n’y a pas de quoi inquiéter les investisseurs qui construisent à qui mieux mieux sur les côtes !

cat a écrit:

"L'étape de coupe du monde de ski Alpin de Zermatt, en Suisse avait été annulé l'an dernier à cause du manque de neige .
cette année relate "le Parisien" , les organisateurs ont pris les devants, et de quelle manière! Des pelleteuses hissées à plus de 3000 mètres d'altitude éventrent frénétiquement le glacier du Théodule depuis fin septembre (...)
La glace et la neige ponctionnée sur plusieurs mètres de profondeur sont ainsi transportées sur la future piste de descente.
Prochaine étape, quand les glaciers Alpins seront épuisés : trimbaler la neige et la glace depuis la banquise du pôle nord ?"

Le "Canard" cette semaine !

Voila !

Y’a plus simple, on ira skier sur les pistes des émirats, ils ont pas ce problème eux.

Adco a écrit:

.. En tout cas il n’y a pas de quoi inquiéter les investisseurs qui construisent à qui mieux mieux sur les côtes !

Bien sur, ils aurons vendu avant que l'eau arrive.

Retour dans le sujet, le zéro émission en local devrait être pondéré :

Les conséquences de la chasse à la cigarette, fumer coûte que coûte .

@Charly, on trouvait principalement des ammonites et des coquillages, qu'on ne ramenait que très rarement. on se contentait de les observer et on les laissait sur place.
pour le reste, les occasions de finir éparpillé en petits bouts façon puzzle n'ont pas manqué, comme pour beaucoup d'autres gamins (d'adultes aussi).
encore aujourd'hui, il se passe rarement une année sans drame.