[Oldies] L'arrivée d'Eric Saul chez Bimota, et autres anecdotes de Philippe Debarle...

Bonsoir et Bienvenue ici

Et tout à fait partant pour les anecdotes, le sel de la course.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] à t... nan j'peux pas ...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] à vous Monsieur Debarle [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

yves kerlo a écrit:

Il y avait déjà eu, ici même, mais je ne sais plus où, le mémorable retour du GP du Vénézuela avec Bubu...

Mr Debarle.

Retour du Vénézuela

yves kerlo a écrit:

En attendant que l'on retrouve des images d'Eric avec le sticker RTGG découpé aux ciseaux, il avait en 79 attiré l'attention par ses performances, tout particulièrement au GP de France et sa chute alors qu'il était en tête des 350.

C'est vrai qu'il avait largué tout le paquet ce jour là, Eric .....et puis les premières gouttes de pluie sont tombées sur le Bugatti, et....boum. Bon, nous dans le public on s'est consolés parceque c'est Fernand qui a gagné, mais objectivement sur le sec Eric et sa Bimota étaient les plus vite, plus même que les Kawa qui avaient jusque là dominé la saison...

Celà dit, la lune de miel n'a pas duré trop longtemps avec Bimota car il me semble que très tôt dans la saison 1980, Eric s'est retrouvé à pied.... et il faut rappeler que sa carrière a rebondi grace à Alain Chevallier qui ( dans un geste magnifique d'ailleurs ... ) lui a confié les machines d'Olivier après la disparition tragique de ce dernier.

La collaboration avec Bimota s'est arrêtée car c'est Adritica qui devait assurer le financement de la saison 80, ce qui n'a pas pu se faire.
Quand à la suite sur les Chevallier, sauf erreur de ma part, je pense que c'est Philippe Debarle, à nouveau, qui a amené Eric chez Alain pour conclure.
Comme ce dernier nous lit...

Premier freinage à la Chapelle des 350 en 79, Eric avec la Bimota déjà collé à Ballington...

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Et puis 78 la période RTGG, pas facile à voir les fameux stickers "artisanaux", pourtant parfois très exposés!

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Source photos Moto Journal 78

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Février 79 Salon de la Compétition à la Bastille, RTGG sur la moto en fond (qui a l'air d'être devenu GGRT) et le proto qui n'a jamais été utilisé faute de moyens (et d'erreurs...)
Photo Stan Perec

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yves kerlo a écrit:

Il y avait déjà eu, ici même, mais je ne sais plus où, le mémorable retour du GP du Vénézuela avec Bubu...

Dans " Hommage à Patrick Pons" ( oldies)

Merci Philippe de venir nous rejoindre sur Pit-Lane,on sait tous que des anecdotes il doit y en avoir des dizaines à raconter,et nous on adore ça
à bientot

Philippe, on le lit, on l'entend quand il commente, mais on le voit rarement.
Il est ici aux Coupes Moto Légende 2007 avec Thierry Tchernine.
Vu le sourire d'Hubert l'échange doit être truculent...!

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On était descendus avec Eric Offenstadt à Karland, où il courait en 750, avec une moteur de 350 Yamaha dans une ses parties-cycles. Malheureusement, le moteur serra dans la ligne droite, qui se termine par un gauche, suivi d'un très long droite. Eric débraya, passa au point mort et essaya de rejoindre les stands sur sa lancée, en serrant bien à droite pour ne gêner personne. Alors qu'il était dans le virage à droite, un pilote en H2 oublia de freiner et parti tout droit dans l'herbe. Il traversa donc la piste à l'endroit où Eric, la main droite sur la poignée et la main gauche sur la hanche, regardait derrière lui pour être sûr de ne gêner personne. Le pilote de la Kawa lui faucha la roue avant et Eric eut la clavicule cassée. "Philippe, c'est toi qui conduit la voiture pour le retour". OK, mais c'était un break DS, avec une pastille en guise de pédale de frein, ce qui n'a rien d'évident pour un jeune conducteur qui vient d'avoir le permis.

Heureusement, j'avais eu un stage de formation 15 jours avant avec Thierry Tchernine en revenant de la course de côte d'Hébecrevon. Thierry, qui avait toujours piloté des motos anglaises, venait de s'acheter une 250 Yamaha. Dans le premier gauche, au moment de passer la seconde, il fit comme avec une anglaise, sauf qu'il appuya sur le frein. D'où looping, d'où clavicule, d'où "Philippe, c'est toi qui conduit". 200 km de nuit sur le mouillé, ça a aidé à comprendre comment fonctionnait cette bizarre pastille de frein.

Autre anecdote, dans le genre freinage raté. Un jour, en discutant avec Angel Nieto, je lui ai demandé si, 13 fois champion du monde en petites cylindrées, ça ne lui aurait pas plu de courir avec une plus grosse moto. "Si, et je l'ai fait. Un organisateur d'une course de village en Espagne m'a proposé une bonne prime pour courir sur une OW. Mais habitué aux petites cylindrées, je n'avais pas les bons repères de freinage. Et à un moment je me suis raté. Je suis parti tout droit dans l'échappatoire, qui était remplie de spectateurs car c'était un course de village. J'ai du en percuter une vingtaine (sans gravité) mais ce jour là j'ai décidé de me cantonner à la 125."

Une dernière pour la route ? René Guili à Chimay en Belgique n'arrivait pas trouver un bon repère de freinage au bout de la ligne droite. C'était une course de kermesse, donc sur route. "A la fin du premier tour, expliqua René ensuite, j'ai vu un gars sur la gauche de la piste en blouse blanche, qui vendait des glaces. Il était pile au bon endroit comme repère de freinage, mais ça ne pouvait pas être utile, car il allait bouger. Mais au deuxième tour, il était toujours là. Et au troisième aussi. En fait j'ai compris que lui ne bougeait pas, que c'était les gens qui venait à lui. Donc au quatrième tour, je m'en suis servi comme repère de freinage. Mais il avait avancé d'une trentaine de mètres. Je suis donc parti dans l'échappatoire... où il y avait le camion d'un marchand de frites. Il y avait deux queues de spectateurs qui venaient acheter leurs frites. J'ai réussi à passer entre les deux files et à percuter le camion sans toucher personne."

J'adore ce genre d'histoires.

Merci pour les anecdotes Philippe

Merci Philippe, souvenirs avec Guili, émotions avec Thierry.........

René Guili qui se bourre dans la "baraque à frites", c'est quand même digne des meilleures histoires belges
Merci

bien sur qu'on adore.
Eric, Tchernine, Saul, on ne peut pas dire que Philippe n'avait pas de bonnes fréquentations...
En attendant, René Guili a du rencontrer Bar2 dans une autre vie!

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Pour les "jeunes" qui nous lisent, et pour éclairer leur lanterne, au sol dans une DS il y avait "ça" pour freiner, le champignon en caoutchouc...!
Et c'était plutôt: On ou Off... alors pour le "dosage" il valait mieux maîtriser son sujet, le tout avec des pneus en bois.

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Allons, alons! J'ai eu 13 DS, plus d'un million de bornes avec, à l'heure actuelle une Xantia break qui a adopté une fausse pédale sur son champignon, et il m'arrive encore (malgré l'absence d'ABS sur les breaks) de faire siffler les pneus en entrée de courbe... Ce genre de pédale n'est pas fait pour les boeufs, voilà tout! Et merci pour les anecdotes, j'ai beaucoup rigolé...

En fait, ça marchait très bien. A part l'auto-école, j'ai débuté avec ça sur la voiture familiale, et j'ai très vite compris que cette espèce de pédale ne bougeait quasiment pas, et n'était sensible qu'à la pression qu'on lui appliquait. Et j'ai retrouvé ça sur toutes les Citroen à suspension hydropneumatique que j'ai pu conduire. Ce n'est inquiétant que pour celui qui n'a jamais pratiqué.

Les Break DS (21 ou 23 à injection et boîte mécanique 5V) avaient le double avantage de tracer (de l'ordre de 170 km/h) et de pouvoir charger 2 Yam 250/350 carénages enlevés et placés entre les deux motos, les roues avant "tombant" juste devant la banquette arrière. Et caisse à outils et sacs se logeaient sans problème. Idéal avec son plancher plat (elles n'avaient pas toutes les strapontins et la conduite à droite!). Mon frère en avant un (noir et violet, style corbillard). C'était d'un gai

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Différence de style !
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Le break d'Éric ?
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Cette anecdote (écrite par un gros menteur et publiée par Francis B. un soir d'ivresse sur http://www.bike70.com/coupekawaFGomis2.html) ne concerne absolument pas celui à qui l'on pense.

"Un dernier petit mot sur la Coupe, parce que je ne l'ai pas faite, la Coupe.
Je n'ai fait que les qualifs et un bout d'essais après lequel j'ai quitté le tournage. Je le regrette maintenant parce que pour être vraiment objectif, mais vraiment, au mollet ils m'arrivaient tous. Des nains. Freinage sur l'angle, l'inter à l'un, l'exter à l'autre, un coup de pompe à un troisième, pousse-toi minus, et direction le drapeau à damiers, le tour d'honneur, les fleurs et les filles qui s'évanouissent. Voilà ce que j'ai manqué. Mais tout ça m'aurait sûrement vite lassé. Pas de regrets donc. Venons-en au fait. Figurez-vous que quand un "coupeux" en avait assez de dormir :
- petit a) dans l'Estafette prêtée par son voisin de palier, charcutier de son état, en échange d'un autocollant sur la Kawa ;
- petit b) dans la voiture pourrie de Nono*, le bon pote qui fait la mécanique, la bouffe, se fait toujours engueuler, panneaute et dit " T'es le meilleur " alors que le "coupeux" se traîne comme une pantoufle ;
- petit c) sous la tente qui sent l'ours et la bière renversée sur les sacs de couchage...
donc quand il en avait assez de tout cela, il dormait à l'hôtel. Seulement l'hôtel, c'est payant. Oui, oui. Mais il y avait une faille dans la cuirasse d'un hôtel proche d'un circuit du sud : on payait juste avant de partir. Grave erreur parce qu'on peut aussi s'en aller juste avant de payer. Ce qui firent un "coupeux" et sa bande. Ils dormirent et firent ripaille à 5 pendant trois jours ! En invitant au passage tout une bande d'autres "coupeux" à leurs joyeuses mais néanmoins suspectes libations (ils commandaient tous à la carte et prenaient deux desserts). On dit qu'ils étaient 19 à table le samedi soir (ça doit être exagéré, quinze maxi). Le tôlier aurait dû se méfier. Faut lui pardonner, il avait une voiture. Nos lascars s'enfuirent donc de l'hôtel vers quatre heures dans la nuit du dimanche au lundi en passant par une fenêtre. Ce délit de grivèlerie peut aussi se dire " faire barbe ". Seulement, il y eût un hic. Le "coupeux" avait fait podium et le lundi matin avait sa photo dans le journal local ! L'hôtelier, le pingre, le mesquin, l'ingrat, vous savez ce qu'il fit ? Il le dénonça ! et jeta en pâture notre grand tailleur de barbe aux autorités. Plus de trente ans après, je trouve toujours ça toujours aussi petit. Quand on héberge le talent, on l'invite… Finalement, il paraît que c'est l'organisateur de la Coupe qui a payé l'hôtelier pour étouffer l'affaire qui faisait désordre pour Kawa. Vous ne croyez pas cette histoire ? Vous avez peut-être raison car les "coupeux" de cette époque étaient gentils, propres, polis, bien coiffés et d'une probité sans faille. Sauf un. " Son nom, son nom, son nom " me scandent les motards internautes ivres de colère (une précision, avant d'être ivres de colère, ils étaient déjà bourrés). Sous la menace je rajoute un indice (composé et en chiffres) dans le texte. Ma lâcheté me sauve de la horde casquée.

* Si le "coupeux" dort dans la voiture de Nono, où dort Nono ? M'enfin, c'est évident, dehors, près de la Kawa, pour la surveiller."
Signature illisible

Ça pose son homme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Saul

francois gomis a écrit:

Ça pose son homme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Saul

"En 1975, avec seulement une année d'apprentissage il remporte la coupe Kawasaki devant des pilotes confirmés comme Christian Sarron, Boulom, Le Liard, Espié."

Euhhh, en 75, les quatres pilotes cités, ils n'étaient pas plus confirmés qu'Eric, ils le sont devenus par la suite, comme lui .......

Ce détail mis a part, texte bien écrit , complet et sans erreurs.....c'est pas si fréquent sur Wikipedia !

Après avoir "épuisé" deux Fiat 238 (chassis sensible à la corrosion et pignons de 4ème un peu faiblards m'ayant vallu un retour Le Castellet-Colombes en 3ème ...), j'ai eu un break ID, remarquablement logeable, comme signalé plus haut et nettement plus rapide et confortable. La Ossa et un Aspès y tenaient à l'aise cote à cote (bulles ôtées, peut-être ) et j'ai même réussi à m'endormir entre les 2 motos après un descente de nuit à Karland. Quant au freinage, je ne me souviens pas avoir eu des problèmes d'adaptation.
C'était vraiment une super machine à voyager, et comme on manquait toujours de temps (les départs le vendredi soir, tard et les retours lundi matin , tôt restent des souvenir pénibles), ça rendait les descentes dans le sud un peu plus rapides pour ceux qui n'avaient pas les moyens de se payer l'autoroute ou ne maîtrisaient pas les sorties ... intermédiaires.
Une super caisse, donc, que j'ai revendue à plus de 250.000 km à des types qui après l'avoir examinée de fond en comble se sont regardés incrédules en disant "elle est neuve ..."
Ce qui était bien sûr exagéré mais donnait une idée du genre d'auto dans lequel ils roulaient habituellement.

C'est qui ce nouveau qui excite les vieux membres comme seule une demoiselle peut le faire, au point qu'ils perdent la tête et se mettent à parler de voitures?



En tout cas, bienvenue à ce Philippe et ses milliers d'anecdotes!



Toutefois, ce dernier m'a prévenu qu'il avait quand même un travail qui lui prenait beaucoup de temps (j'ai cru comprendre que c'était vaguement en rapport avec la moto) et que, en conséquence, il publierait seulement à "l'occasion".

Sauf erreur, cette histoire de "resto-hotel barbe"s'est passée à Lédenon,je crois me souvenir que j' étais au repas le soir(je dormais sur le circuit),mais bon,y a prescription!
C'était un motel avec les chambres de plein pied,j'ai vu la 400 S3 d'Eric démontée dans la chambre pour mécaniquer, sauf erreur c'était Jean Pat Vella qui lui donnait un coup de main, mais je peux me tromper d'année.