Je n’ai pas l’impression que ce qu’il y a à l’intérieur du moteur ait une grosse influence sur le prix d’une machine historique. Il faut cependant que le moteur soit complet et sensément en état de fonctionner. S’il en manque des bouts, ce n’est pas rédhibitoire pour une machine avec pedigree mais ça tirera le prix vers le bas. La notion de matching numbers importante pour la valeur d’une machine de série n’a pas forcément de sens pour une machine de course, surtout d’usine.
En gros, pour tout ce qui ne se voit pas ( les trucs bizarres du dessin de Bar2), il faut juste que ça soit théoriquement en état de marche.
Il y a quelques ( dizaines) d’années, quand Bob Heath achetait l’ex 350/4 d’Hailwood, sans embiellage si je me rappelle bien, c’était pour la remette en état et rouler avec, ce qui a conduit à une gamelle, comme Dave Roper sur la 6 du team obsolète. Il me semble que cette époque est révolue et que ceux qui achètent ce genre de machines aujourd’hui n’essayent plus de les démarrer.
Enfin, ça, c’est ce qui me vient à l’esprit avec mon optique de Honda de course des années 60, ce n’est peut-être pas généralisable.
On a parlé il y a quelques temps de 250 Morini bialbero ex usine, apparemment bien panachées ce qui n’a pas semblé perturber vendeur et acheteurs.
Pour des machines plus récentes, comme celles utilisées en class GP, c’est peut-être différent, mais l’évolution se fera sans doute dans le même sens.