[Oldies] L'incroyable univers du "Cheval"! (Part 1)

En ce qui concerne le moteur du 2X2 j'avais d'abord marqué moteur mono 250 ou 400 puis j'ai vu sur une des photos deux trous d'adm assez écartés .....j'ai corrigé....mais je m'ai gouré (jilicrois). c'est un moteur de la gamme du donneur d'ordre
Par contre en ce qui concerne le cyclo...là je me souviens TB d'où vient le moteur...mais attendons la réac du banlieusard.

Ces histoires de protos me transportent ... de joie.

La solution va venir de Thierry Bourjade, le ptit gars de Brive qui a remplacé Alain Cueille au poste concept-réalisation.



Comme vous pouvez le constater, contrairement à certaines grosses tronches qui dans ce forum utilisent des outils informatiques de haut vol,qui,reliés à des centres d'usinage de dernière génération vont nous réaliser la moto révolutionnaire de demain (ou d'après demain), nous utilisions pour notre part des outils beaucoup moins sophistiqués, mais néanmoins assez efficaces tels " MANUCADE" pour les dessins " (voir les genoux de Thierry) et le bout du genoux et le maillet pour "atelier tolerie"
Cependant, que nous arrivions finalement à toujours trouver une solution aux problèmes posés, et surtout, nous les mettions en pratique avec l'aval de LAHOUD.
L'air inspiré de Thierry Bourjade le corrézien est le résultat d'un pressage trop important de sa boite craniène par CHEVAL pour en faire sortir du jus de cerveau.
En tout cas bravo pour cet étonnant proto que malheureusement je ne connaissais pas, mais dont je mesure toute la difficulté de conception et de réalisation
Bravo les gars!!!

Bonjour, pour la 2X2 cela ressemble à un 600 XT sans le couvre culasse et le moteur de l'autre proto c'est un Yamaha 50 DT automatique.

déconnade

C'est pas bien de dénoncer son Papa !

Bienvenue chez les vieux fous, Jasmine

Crac: Dossier!

Bonjour à tous,
C'est "l'appendice", alias "le petit boudin", qui a vu de la lumière par là et qui vient donc faire un tour pour se laisser conter ces anecdotes passionnantes, entendues déjà ça et là entre la poire et le fromage à l'occasion des réveillons de Noël ou de diners entre potes pendant lesquelles mon père (puisque je suis sa fille) s'amorce, se chauffe, puis se lance dans d'interminables récits passionnants de ses exploits et de ses pires conneries sur les circuits, mais aussi (et c'est le plus drôle, voire effrayant) des pires et plus dangereuses idées qui ont pu leur traverser la tête, avec Olivier et leurs frères, dans leur jeunesse.
Avant de me permettre de participer, j'ai lu attentivement les 24 pages du forum, j'ai presque tout compris, et j'ai aussi franchement rigolé : vous avez réussi à le faire écrire et je vous FE-LI-CITE !!

Tout d'abord, bonjour à ceux que je connais, ç'aurait été impoli de ne pas venir saluer ceux dont j'ai pu reconnaître le nom c'est-à-dire ceux qui ne se sont pas caché sous un pseudo trop nébuleux, et qui, comme je l'ai entendu bien souvent "m'ont connue toooooooute petite".

Ensuite, comme à l'époque les photos étaient encore en papier, il y en a 2 ou 3 que j'ai gardées dans un carton, et qu'il aurait été dommage de ne pas vous montrer. Celle de mon précédent post par exemple, qui est une de mes préférées...
Ayant lu les conditions d'utilisation du site, je peux comprendre que mon message soit censuré puisque "tout message incitant à une pratique illégale devra être supprimé". javascript:emoticonp('')

Comme j'ai réussi à poster une photo, je vais en mettre une 2ème, dont vous avez déjà abordé le sujet :
Dakar
On ne voit pas Jacques Bonvallet, mais il y a au moins son groupe sanguin...

Ensuite, et là je n'ai pas d'image, pour rendre un autre hommage au Chappy bleu Gauloise familial (ça fait déjà une page qu'on en a parlé, ça va sentir un peu le réchauffé), je n'avais jamais remarqué qu'il avait plusieurs vitesses vers l'arrière, mais je lui dois beaucoup puisque c'est avec lui que j'ai appris à passer les vitesses (vers l'avant), et bien que pas parfaitement adapté, il a été très utile pour aller faire des balades dans les chemins de terre et acquérir un peu d'équilibre.

Pour l'anecdote, la passion du Chappy a poussé Papa à récupérer un Chappy 50 vers mes 15 ans, afin de me permettre de me promener sur les routes avec une cylindrée plus adaptée légalement à ma tranche d'âge. Comme il était en revanche indispensable de pouvoir porter honorablement les armes familiales, le Chappy a été un poil modifié (oups, 2ème raison de censure) sans pour autant faire plus de bruit ni perdre au démarrage sur la petite vitesse. C'est avec une immense fierté que je pouvais ainsi sécher (à 70 km/h) les "mobs" pétaradantes, dont le pot était si bruyant qu'il réveillerait un mort, dont les poignées avaient été tellement rapprochées que bientôt le conducteur pouvait croiser les doigts en conduisant, et, tel un crapaud sur une boîte d'allumettes, plié à l'extrême en recherche de vitesse, il semblait avoir calé ses dents sur le phare avant. Vain espoir ! C'est mon Chappy qui allait le plus vite ! Un immense merci papa !javascript:emoticonp('')
Désolée d'ailleurs pour ceux qui n'ont pas ce type de spécimen dans leur départements et ont du mal à visualiser la scène, en Loir-et-Cher, des comme ça y'en avait plein!

Signé : Jasmine, la légataire officelle du Chappy bleu gauloise.

(Comment ça, t'es pas au courant? ...bon... bah c'est demandé devant témoins, là...)

Bienvenue à la fillote du Lahoud, visiblement il y a eu de la transmission de bons gènes, que ce soit sur deux roues ou devant un clavier ;-)

Bienvenue à toi. C'était déjà passionnant comme post, va falloir sortir les superlatifs.

C'est marrant cette maladie qui pousse à racheter un Chappy à sa fille quand elle est presque à l'âge d'en faire (la patience a des limites).
Pas sûr que ça rassure la mienne de savoir que je ne suis pas un cas isolé.

jasmine

Bonjour et Bienvenue à Jasmine.

Digne fille de son papa semble t'il, qui confirme que tout enfant plongé (jeune) dans le milieu de la moto n'en sort pas indemne ( et ce n'est pas péjoratif, bien au contraire.)

Gull a écrit:

C'est marrant cette maladie qui pousse à racheter un Chappy à sa fille quand elle est presque à l'âge d'en faire (la patience a des limites).
Pas sûr que ça rassure la mienne de savoir que je ne suis pas un cas isolé.

Alors là, ça me fait penser à une deuxième anecdote qui pourrait s'appeler "le mieux est l'ennemi du bien", ou encore "à rendre service, on peut générer un noeud de boudin", cette anecdote peut servir de référence "à ne pas faire" pour les papas de jeunes filles bénéficiant d'un Chappy.

Peut après avoir trouvé le Chappy sous l'arbre de Noël avec une boule à sapin accrochée à chaque poignée, puis l'avoir essayé un 25 Décembre par 2 ou 3°C, la figure toute gelée et même pas de moustiques ayant survécu pour se coller sur mes incisives, mes canines et même toutes les molaires que j'arrivais à découvrir vu la transe dans laquelle j'étais, j'ai inauguré mon Chappy sur mes trajets maison-lycée. La découverte de la liberté est un moment de grande euphorie, même si, en Loir-et-Cher, tu perds les 2 premières heures de cours à essayer de dégeler tes doigts et surtout ton menton, vu qu'étant une fille sur un Chappy, il n'était pas question de porter un casque intégral.
Bref,
Le papa d'une de mes copines, catégorie "gatée-par-son-papa" aussi, branche Papa pour qu'il lui trouve un Chappy pour sa fille (le Chappy ça déchire le staïle, et en plus, voir plus haut, y'avait surtout de la mob' effilée avec pourtant un mauvais Cx au lycée) (notez que j'ai vraiment tout lu des posts précédents).
Papa trouve un Chappy, le remet en état, ne le gonfle pas (honneur familial en jeu, bien ancré, même pas besoin qu'on en parle, je le soupçonne même d'avoir un peu dégonflé le Chappy de la copine pour m'assurer de conserver ma suprématie, Dieu merci d'ailleurs mais on n'y est pas encore), et la copine vient chercher son Chappy à la maison ("surprise"!!!!) et se voit touchée par le même syndrome que moi peu de temps avant : sandeau invisible qui passe derrière la tête et au-dessus des oreilles pour tirer au maximum les commissures des lèvres et dévoiler les dents en intégralité.
Nous voilà parties pour étrenner le Chappy sur les routes de campagnes à la recherche des moustiques survivants au climat.
La copine n'ayant pas le gène du motard (ok, je frime), elle zigzague un peu et ne connait pas le vieil adage de Papa : "il faut toujours pouvoir t'arrêter dans ta zone de visibilité". A la fois, l'honneur et l'estime familiale ayant des limites à poser pour l'adaptation sociale, je me retiens de lui faire la leçon et reste derrière elle, un peu loin, en serrant les fesses.
Vous me voyez venir? Hé bien vous avez raison.... Environ 1heure 30 après notre départ, roule au milieu, roule à gauche, revient à droite et recommence, un mouvement inopportun de guidonnage saisit le Chappy sans raison précise, s'amplifie sans contrôle, et la copine finit au tas, dans le fossé (à droite heureusement), avec une cheville cassée.
1 mois de plâtre avant de reprendre le Chappy....

Alors, les papas conquérants, ne rendez pas trop service aux copines, y'a que la votre qui sait conduire... !

Le Chappy fraîchement " tapoté", limite tapé, il faut le ramener à la maison, un pote et moi dans la caisse, la drôlesse toutes ses dents dehors qui roule devant, sous la pluie, et nous de commenter: "belle attaque", " jolie trajectoire" puis " trop d'angle".
Les gros yeux de la maman qui pense les plaies, et les deux cons qui disent en coeur: " trop d'angle"
la gamine toujours avec ses dents dehors.

Bonjour Jasmine, je vois que ton père t'a correctement transmis son dialecte...
Il fallait être très attentif quand on travaillait et que tu tournais autour de nous avec ton vélo!
Heureusement que l'inspection du travail ne rentrait pas à ce moment là...

yves kerlo a écrit:

Bonjour Jasmine, je vois que ton père t'a correctement transmis son dialecte...
Il fallait être très attentif quand on travaillait et que tu tournais autour de nous avec ton vélo!
Heureusement que l'inspection du travail ne rentrait pas à ce moment là...

Yves, tu me l'a retiré de la plume: je frissonne encore quand je me rappelle Jasmine faire des tours de vélo autour des tables de travail métalliques, d'où dépassaient des découpes de toles d'alu pointues comme des poignards, , juste à la hauteur de son visage!
Faut croire qu'elle avait des dons pour l'évitement, car je ne me souvient pas de pleurs pour gamelle ou coupure.
A sa décharge, le climat du Loir et cher ne favorisait guère le velo outdoor
Ce qui m'a bien amusé, c'est de savoir qu'elle est devenue vétérinaire: surtout quand on a un père surnommé Cheval ou Lahoud !!

Et je viens lui confirmer à mon tour "bienvenue Jasmine dans le monde des vieux fous"

Avec un Cheval, c'était déjà dur, mais avec deux, on est foutu!!!!

à toi, Jasmine, et merci aussi de nous apprendre que ton père devrait légitimement recevoir une rente à vie de la Sécu pour avoir énoncé un tel excellent principe:"il faut toujours pouvoir t'arrêter dans ta zone de visibilité"



PS: à noter que c'est valable dans tous les cas, y compris les piscines!

tiens jasmine , une question : pourquoi tous tes petits potes connaissant le mot lahoud roulaient avec des guidons resserrés à 10 cm l'un de l'autre ? réponse "pour pouvoir se tirer en conduisant avec des menottes" (dixit coluche, faut citer ses sources)

alain cueille a écrit:

...

Ce qui m'a bien amusé, c'est de savoir qu'elle est devenue vétérinaire: surtout quand on a un père surnommé Cheval ou Lahoud !!

...

Une des traductions anglaises pour vétérinaire étant ... horse-doctor, la boucle est bouclée.

Sont balaizes les Cheva(ls)ux.

La mode de guidons très étroits est revenue dans le monde de vélos "fixie" ces dernières années

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Je crois que l'explication de bubu/Coluche s'applique de même...

(ah, mais non, j'ai mal compris... "se tirer" a un tout autre sens en anglais, qui revient plutôt au terme "wanker" )

Je suis mort ?
Parce qu'ici, dans ce topic, c'est l'idée que je me fait du paradis

Et quelle verve, Jasmine

Bien sûr, on sait d'où çà vient.

Incroyable la génétique! On arrive même à transmettre le talent et style d'écriture!
(pourvu que Fügner n'ai pas fait trop de petits...)