[GP] Techniciens de Grand Prix.

Ils sont guère payés, mais ils rigolent bien .

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En reponse a jöel,de ce que j'ai pu voir en GP dans les années 60,les mécanos japonais,n'avaient
pas de moyens et vivaient comme des clochards,en contrepartie de l'honneur de representer leur pays
tout l'argent êtait consacré a l'etude et fabrication des motos.A l'epoque le marché moto etait petit et
les usines manquaient de sponsors, (les privés aussi)sur la fin de la decennie les choses ont beaucoup
changé,le marché a explosé,les cigarettiers et autres sont venus.Il est difficile de s'imaginer le contexte d'avant.

C'est bien resumé dans ces photos comme ici le "repas" des mécanos Honda autour du boss Aika San,a Imatra en 1967.



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ou bien cette scene de paddock,a Assen,les clarinettes dans l'herbe.

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ou encore ces deux photos de Klaas Tjassens, deja postées,toujours du Team Honda a Assen. Et encore le Team Honda était l'un des plus riches.

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Qui travaillerait dans ces conditions de nos jours? J'ai vu de très près le team Honda usine dans un garage auto loué à Clermont en 66, pareil tout le monde au sol mais avec les gants blancs en coton , l' avantage c'est qu'il y avait au moins un toit et des portes. Bien évidemment, sur le circuit ils avaient droit au pré comme les autres.
Dan

Et oui Pièrrre ! Ça n'a pas du être facile pour les mécanos
Ils n'étaient pas mieux lotis que les privés  

Sur les deux dernières photos, on dirait un camp de manouches.  

Ça serait bien de partir de cette base et d'évoluer vers 2016 afin de rendre hommage à ces forçats passionnés.

Je sais, je demande aux autres de travailler! mais perso, je n'ai rien sous la main pour alimenter ce post.

Merci par avance à tous ceux qui auraient des docs sur ce sujet
)(

Pas beaucoup mieux chez Laverda (photo envoyée par le père d'un pit_laineur amateur de cette marque)
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Incroyable !!!!!
Par contre pour pour l'apéro ils avaient du matos
)(

Ca serait pas inintéressant de savoir à quelle époque ils ont commencé a se structurer ??

andre millard a écrit:

En reponse a jöel,de ce que j'ai pu voir en GP dans les années 60,les mécanos japonais,n'avaient
pas de moyens et vivaient comme des clochards,en contrepartie de l'honneur de representer leur pays
tout l'argent êtait consacré a l'etude et fabrication des motos.A l'epoque le marché moto etait petit et
les usines manquaient de sponsors, (les privés aussi)sur la fin de la decennie les choses ont beaucoup
changé,le marché a explosé,les cigarettiers et autres sont venus.Il est difficile de s'imaginer le contexte d'avant.

D'où la légende des pieces de Suzuki 125 echangées contre des passes dans les bordels de hollande où le team Suzuki GP etait basé... Suffisament de pieces pour remonter une moto complete ...

andre millard a écrit:

En reponse a jöel,de ce que j'ai pu voir en GP dans les années 60,les mécanos japonais,n'avaient
pas de moyens et vivaient comme des clochards,en contrepartie de l'honneur de representer leur pays
tout l'argent êtait consacré a l'etude et fabrication des motos.
A l'epoque le marché moto etait petit et les usines manquaient de sponsors, (les privés aussi)sur la fin de la decennie les choses ont beaucoup
changé,le marché a explosé,les cigarettiers et autres sont venus.Il est difficile de s'imaginer le contexte d'avant.

De quoi ? Des spon saurs ? Mécékoi un spon saur a cette époque et avant ?
Si des annonceurs apparaissaient aux abords du circuit, en fait, il n'y en avait pas sur les motos, au pire et très rarement de discrètes mentions de fournisseurs directement impliqués comme pour les bougies, pétroliers...
Et puis tout a basculé, le cancer affairiste a tout contaminé et le sport s'est effacé.

IL est vrai qu'a l'époque l'on disait plutôt mécéne.il faut préciser aussi que fin des années 50,et début des 60 ,la publicité sur les machines êtait interdite,ce qui n'aidait pas.Camatias ayant battu des records du monde avec un auto collant BP,cela declancha un scandale car la FIM ne voulait pas les homologuer.Il est vrai que l'on a passé du rien au trop en une quinzaine d'années,mais ça ce n'est pas arrivé qu'en vitesse moto,hélas.

Il faut reconnaitre que de nos jours si il n' y avait pas de pub sur les motos et autour des circuits vides de spectateurs le sport moto en serait où ...... je ne sait pas où est la cause mais le réalité est là .

En France, une des premières apparitions visibles (mais pas forcément la première)du sponsoring est celle de Baranne sur les Kawa H1R de Pépé et Christian Ravel.

Il y avait début 70 ! Erelec - Boat  -

EDOUARD Jean a écrit:

Il faut reconnaître que de nos jours si il n' y avait pas de pub sur les motos et autour des circuits vides de spectateurs le sport moto en serait où ...... je ne sait pas où est la cause mais le réalité est là .

On doit effet beaucoup a Edward Bernays, théoricien de la manipulation des foules, tant dans le domaine de la publicité que de la propagande politique.

Extrait wikipedia :  
"Dans le domaine des relations publiques et de la publicité, il met au point les méthodes pour des firmes comme Lucky Strike.

Son œuvre aborde des thèmes communs à celle de Walter Lippmann, notamment celui de la manipulation de l'opinion publique. Il fit à ce titre partie du Committee on Public Information créé par Woodrow Wilson pour gagner l'opinion publique américaine à l'entrée en guerre des États-Unis en 1917.

Théories : En combinant les idées de Gustave Le Bon et Wilfred Trotter sur la psychologie des foules avec les idées sur la psychanalyse de son oncle maternel, Sigmund Freud, Edward Bernays a été un des premiers à vendre des méthodes pour utiliser la psychologie du subconscient dans le but de manipuler l'opinion publique.

Pour lui, une foule ne peut pas être considérée comme pensante, seul le ca s'y exprime, c'est-à-dire les pulsions inconscientes. Il s'y adresse pour vendre de l'image dans des publicités, pour le tabac par exemple, où il utilise le symbole phallique. À la demande de l'industrie cigarettière, qui cherchait à faire tomber le tabou de la consommation du tabac par les femmes, il a notamment organisé des défilés très médiatisés de « fumeuses » jeunes et jolies qui affirmaient leur indépendance et leur modernité par l'acte de fumer en public (« Les torches de la liberté »…).

En politique, il « vend » l'image des personnalités publiques, en créant par exemple le petit-déjeuner du président, où celui-ci rencontre des personnalités du show-biz. Il considère qu'une minorité intelligente doit avoir le pouvoir « démocratique » et que la masse populaire doit être modelée pour l'accepter.

Il est à l'origine des méthodes ultérieures de propagande et Joseph Goebbels s'est fortement inspiré de ses travaux.
Ses travaux sur l'inconscient à l'usage des entreprises à travers les public relations ont contribué à l'émergence du marketing moderne en inspirant fortement les pionniers de la discipline tels que Louis Cheskin et Ernest Dichter.
Il a été identifié comme l'un des personnages les plus influents du xxe siècle par le magazine Life.

Citation : « L'ingénierie du consentement est l'essence même de la démocratie, la liberté de persuader et de suggérer. »
— Edward L. Bernays, The Engineering of Consent"

Certaines disciplines sportives ne désignent plus que la marque, ignorant les acteurs humains : Olida vainqueur devant Harpic WC et Mac Do, ça fait rêver...

Le constat de l'état des lieux actuel est une chose, y adhérer une autre et s'appelle la servitude volontaire.
Çà crée des emplois de cancérologue ou d'armement, donc c'est chouette.

enndewell joel a écrit:

Et oui Pièrrre ! Ça n'a pas du être facile pour les mécanos
Ils n'étaient pas mieux lotis que les privés  

Sur les deux dernières photos, on dirait un camp de manouches.  
Ça serait bien de partir de cette base et d'évoluer vers 2016 afin de rendre hommage à ces forçats passionnés.
Je sais, je demande aux autres de travailler! mais perso, je n'ai rien sous la main pour alimenter ce post.
Merci par avance à tous ceux qui auraient des docs sur ce sujet
)(

Joël    il y a un autre topic quasi similaire sur ce sujet

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PS: aux modos    une fusion avec celui-ci est elle possible?

Merci Fügner ! Je connaissais pas Bernays.

andré millard écrit que dans les années 60, le mecanos des usines japonaises vivaient comme tout le reste du paddock, comme des clodos - mais ce n'était pas qu'une question de budget; tout le monde se foutait du confort - pour quelques chaises ou fauteuils et une table de camping y'aurait eu de la place dans les camions, mais non ! on bouffait par terre, on dormait par terre, je l'ai écrit dans mon bouquin, j'avais fait du camping avec mon père en montagne, le paddok m'a pas changé la vie ! et les béquilles merdeuss, obligeant à soulever l'arrière des motros ! merci les tours de reins et les brulures aux bras ou aux mains quand on touchait les pots ! et même quand les gars de l'endurance on inventé la béquille basculante à roulettes, il a fallu un sacré moment pour que ça se généralise dans les paddocks - j'm'enfoutisme, flemme, conservatisme, prétexte du manque de place ou de pognon, bref on aurait pu vivre 1000 fois mieux pour très peu de choses - la révolution des caravanes au mitan des années 70,c'est une gazinière correcte pour avoir en permanence de l'eau chaude et du nescafé sous la pogne, puis la révolution des épouses-copines qui suivaient et faisaient un peu de cuisine est arrivée

bubu a écrit:

andré millard écrit que dans les années 60 .....................- la révolution des caravanes au mitan des années 70,c'est une gazinière correcte pour avoir en permanence de l'eau chaude et du nescafé sous la pogne, puis la révolution des épouses-copines qui suivaient et faisaient un peu de cuisine est arrivée

La femme est,donc ici aussi, l'avenir de l'homme

Ici, pas question de femme ni de tambouille,

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J'ai cette image, probable à Spa en 84, vous pouvez m'en dire plus ?

....parce qu'il n'y a pas que des bons.....

url=https://servimg.com/view/19122433/269][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image][/url]

...la preuve!

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Insolite, ce singe comme mécano ! Paul Bordes emmenait un genre ouistiti dans le paddock des 125. Il détruisait tout dans sa caravane, rideaux, coussins etc... Utilisé comme gardien à l’extérieur, Paul l'attachait sur une sorte de perchoir, pas commode son primate.