(Oldies) Musée Hochgurgl Top Mountain (Autriche)

OK, merci, j'en étais resté au Peugeot BB !

Il n'y a pas vraiment de point mort dans le relai ou la boite qui est une boite "revolver", le barillet continue a tourner de maniere a ce que la 1ere revienne immediatement apres la 4eme, sans avoir a "redescendre" les rapports pour engager la position "2" sur le relai.
Il y a un point mort pour laisser le moteur chauffer, et il se trouve entre la 4eme et la 1ere.

On met le relai en position "1", puis on passe la 1ere dans la boite, puis 2eme, 3eme et 4eme.
Relai en position "2", et on continue avec la pedale de la 4eme directement en 1ere, etc.

Pour freiner jusqu'a la 1ere pour negocier une epingle, si on est en "12eme", on descend les rapports de boite jusqu'au 1er rapport (4-3-2-1), puis on descend le relai de la position "3" a la position "1".

Mais on peux facilement etre confus, sans savoir ou on en est dans tous ces rapports, et c'est ce qui a elimine certains pilotes qui n'ont pas pu s'adapter a ce systeme. D'ou la "sortie" de Provini et Taveri, malgre tous les efforts que Kreidler a fait pour les eduquer a ce systeme.

Un dernier passage par le Musée d'altitude.
Alors que les grandes salles d'exposition sont à l'étage supérieur, il reste une salle au rez de chaussée, assez grande, en grande partie dédié à un voyageur autrichien infatigable: Max Reisch

https://en.wikipedia.org/wiki/Max_Reisch

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Les dessins de véhicules des neige n'ont probablement rien à voir avec le voyageur des sables et marécages, mais ils étaient dans le couloir d'accès.
Ca permet un peu de voir le chemin parcouru par le constructeur canadien

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T54 a écrit:

Il n'y a pas vraiment de point mort dans le relai ou la boite qui est une boite "revolver", le barillet continue a tourner de maniere a ce que la 1ere revienne immediatement apres la 4eme, sans avoir a "redescendre" les rapports pour engager la position "2" sur le relai.
Il y a un point mort pour laisser le moteur chauffer, et il se trouve entre la 4eme et la 1ere.

On met le relai en position "1", puis on passe la 1ere dans la boite, puis 2eme, 3eme et 4eme.
Relai en position "2", et on continue avec la pedale de la 4eme directement en 1ere, etc.

Pour freiner jusqu'a la 1ere pour negocier une epingle, si on est en "12eme", on descend les rapports de boite jusqu'au 1er rapport (4-3-2-1), puis on descend le relai de la position "3" a la position "1".

Mais on peux facilement etre confus, sans savoir ou on en est dans tous ces rapports, et c'est ce qui a elimine certains pilotes qui n'ont pas pu s'adapter a ce systeme. D'ou la "sortie" de Provini et Taveri, malgre tous les efforts que Kreidler a fait pour les eduquer a ce systeme.

Dans le principe, c’est simple. Sur les boîtes que je connais de l’époque, c’est l’étoile de sélection en bout du tembour qui comporte une butée interdisant de monter au delà du dernier rapport ( ou de descendre en dessous de la première. ) quand la boîte est en cours de remontage avant d’installer la sélection, on peut faire tourner le tambour en continu.
Ce système nécessite de connaître toujours le rapport engagé sur la « vraie » boîte pour ne pas tomber sur la première en cherchant à en monter une de plus, ce qui peut avoir des conséquences désagréables !
Et ça doit être encore pire au rétrogradage où tout s’enchaîne plus rapidement et se combine au freinage et à la mise sur l’angle. Il y a intérêt à avoir un verrouillage bien franc des rapports pour ne pas passer au delà, sinon, c’est la cata. On dit que le cerveau des femmes est plus efficace que celui des hommes pour faire plusieurs choses à la fois, en plus du gabarit, il y aurait eu une piste à creuser !
De plus le sélecteur est à gauche, et les pilotes de la génération de Taveri par exemple utilisaient les vitesses à droite, les Honda inversaient, je ne sais pas si c’était le cas de Kreidler.
Si en plus le pilote ne se concentrait pas uniquement sur la catégorie cinquante et jonglait entre les machines….
Une chose est sûre : Respect aux pilotes !

En y réfléchissant : dans le cas d’un rétrogradage en bout de ligne droite sur une épingle, n’était-il pas plus réaliste de faire :
3/relais,4/boîte 
2/relais,4/boîte 
1/relais,4/boîte 
1/relais,1/boîte 
Et bien sûr de monter les rapports un par un ensuite comme l’a expliqué T54 ?

les dessins de l'évolution des Bombardier viennent d'une plaquette publiée par cette marque, on me l'avait donnée lors d'un voyage au Canada il y a fort longtemps - quand à l'explorateur allemand, il est dans la lignée des grands voyageurs de cette nation, le plus célèbre est Wilfried Thesiger, ils ont autant voyahé que les anglais mais ont eu moins de publicité hors de leur pays

Petit joueur, comme notre Robert Sexé, quand on pense que l'Américain Carl Stearns Clancy a effectué un premier tour du monde à moto dès 1913 sur une Henderson.

PS : Thesiger, qui est tout ce qu'il y a d'anglais et non allemand ou autrichien, ne voyageait pas à moto.

ouaille la claque ! j'ai confondu thesiger avec je sais plus trop quel teuton d'ailleurs !!! plus nul

Bah oui, la mémoire "trop" vive et la mémoire morte, vaste débat ![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

... Bah, faute avouée est à moitié ... oubliée

"dans le cas d’un rétrogradage en bout de ligne droite sur une épingle, n’était-il pas plus réaliste de faire:
3/relais,4/boîte
2/relais,4/boîte
1/relais,4/boîte
1/relais,1/boîte"

Oui bien sur, il y a 144 maniere de descendre les rapports!

Quelques images tirées de la documentation trouvée sur place.
Il fallait oser quand même construire un musée dédié à la moto dans un endroit pareil, il faut qu'ils soient passionnés les deux frangins, à moins qu'une subtilité m'échappe ?
Quel est aujourd'hui le réel rôle de Mark Upham dans l'affaire?

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Les frères Scheibel (Attila à gauche, Alban à droite) ont ce qu'on a rarement en France, l'argent ET la passion de la moto ET le goût de les montrer. On trouve ça aussi en Angleterre, en Italie, en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis.

Chez nous, ceux qui ont de l'argent ne le mettent pas dans la moto (à la rigueur dans l'auto), et ceux qui ont la passion de la moto ont rarement leurs moyens. Moyennant quoi il n'existe aucun musée de moto digne de ce nom dans l'Hexagone. Éventuellement de gros collectionneurs mais qui se cachent.

Meme si ce que tu dis sur est vrai il y a qd meme par ex le musee Baster . 2000 m2 et 400 motos. C'est pas ridicule face aux 450 motos du top mountain meme s'il a ete agrandi a plus du double de surface. Chez nous faut beaucoup ramer mais c'est pas non plus le desert .

Exact popoffe, Baster est l'exception.

Ramer c'est une image bien sur, mon cher Popoffe, car je t'ai vu essayer de soudoyer deux personnages influents afin de financer ton musée, mais sans succès !

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C'est sur Guy Baster est un passionné depuis toujours, le cadre est chouette .

yves kerlo a écrit:

Bien sur, mais en attendant celle qui se trouve en Autriche est totalement aux couleurs et stickée Jean-François Baldé  

Comme pour d'autres de ces motos (la SMZ), la KR de JF Baldé était jusqu'à un passé récent au musée d'Hockenheim où je l'avais prise en photo en 2017 :
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Sur cette photo on peut voir les différences (silencieux relevé, écopes sur le carénage, etc ...) entre la 350 avec laquelle roulait Jean-François et celle exposée.

Il y a en fait bien d'autres details qui different, mais n'est ce pas normal pour une moto qui a du etre completement restauree pour ce musee? Ce n'est pas qu'il y avait des quantites de ces KR...

Guy Baster possède 1000 motos dont 700 sont dans son musée actuel , déclaration de lui même. Je l'ai visité il y a quelques années ce musée, et oui, c'est vraiment bien plein, trop , il n'est pas facile de photographier les exemplaires intéressants, comme souvent dans ces collections et diverses expositions.
Dan

je suis d'accord, la présentation tapageuse des motos sur la piste en bois ne les mettent en valeur.

Je repars dans le HS...........

La "303" et la "2" chez Baster en 2006

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La "2" était en prêt et venait directement de chez Sarron.