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Le Japon étant LE pays de la moto par excellence, il est donc naturel que toutes les wildcards y soient attribuées, et à des pilotes japonais.

En catégorie MotoGP, on retrouvera donc  Katsuyuki Nakasuga (#21, 1981, JSB 1000) au guidon d'une Yamaha M1 officielle décorée 60th anniversary. Le pilote d'essais Yamaha sera opposé à Takumi Takahashi (#72, 1989, JSB 1000) au guidon d'une Honda RC213V non moins officielle mais équipée par Nissin.
Enfin, pas véritablement une wildcard mais plutôt un remplaçant, Kousuke Akiyoshi (#64) est annoncé dans le team Cardion AB en remplacement de Karel Abraham.

En catégorie Moto2, nous assisterons au retour de Tomoyoshi Koyama (#71, 1983, ARRC Supersport) et de Yuki Takahashi (#72, 1984, ARRC Supersport), le premier au guidon d'une NTS du team Projet SNRC T.PRO, le second, bien sûr, d'une Moriwaki officielle.

Enfin en catégorie Moto3, le Musahi RT HARC-PRO alignera deux Honda pour Keisuke Kurihara (#27) et surtout Ryo Mizuno(#34, 1998, J-GP3).

Comme on le voit, à part en Moto3, ce ne sont pas ce qu'on pourrait appeler des "perdreaux de l'année"...

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Tous les calculs avaient été faits avant le Grand Prix d'Aragon, où Johann Zarco pouvait potentiellement devenir Champion du monde.

Mais, il faut l'avouer, la probabilité était mince, tellement Esteve Rabat et Alex Rins étaient en bonne forme en cette fin de saison. De plus, le pilote du team Ajo a connu en Aragon un phénomène qu'il avait oublié depuis longtemps; le stress! Le stress de tomber, à l'image de Danny Kent en Moto3 et, plus tard dans la journée de Marc Marquez. Ce fameux stress qui, de la bouche même du champion, vous bloque et vous retire ce plaisir de piloter qui, seul, peut vous emporter vers l'exploit à chaque fois renouvelé de la victoire. Mais, même dans ces conditions, le pilote français a su non-seulement rester sur ses roues, mais aussi marquer de gros points et, mathématiquement, éliminer Alex Rins de la course au titre (100 points de retard et moins de victoires).

Le Grand Prix du Japon offrira donc une probabilité plus grande d'obtenir le titre, dont voici les principales hypothèses, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

- Johann Zarco gagne la course,

- Johann Zarco termine 2ème ou 3ème, devant Tito Rabat,

- Johann Zarco termine 4ème, et Tito Rabat ne finit pas 1er ou 2ème,

- Johann Zarco termine 5ème ou 6ème, et Tito Rabat ne monte pas sur le podium,

- Johann Zarco termine 7ème ou 8ème, et Tito Rabat ne figure pas dans les 4 premiers,

- Johann Zarco termine entre 9 et 15ème, et Tito Rabat n'est pas classé mieux que 3 places devant lui,

- Johann Zarco ne marque pas de points, et Tito Rabat n'est pas dans les 12 premiers.

En d'autres temps, et dans une autre discipline, on en a vu remporter un titre sur un accrochage volontaire. Johann Zarco ne mange pas de ce pain là; c'est d'ores et déjà un seigneur ! 

De toute façon, l'actualité semble indiquer que [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] !

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Prenez un circuit de 4,8 kilomètres typé on/off (genre Le Mans), sans grandes courbes génératrices d'échauffement et avec un bon grip qui évite les glissements, puis  placez-le dans les collines japonaises au mois d'octobre; vous obtiendrez le célèbre Twin Ring de Motegi, avec  sa problématique de pneu arrière qui ne chauffe guère malgré les fortes accélérations engendrées par ses quatre lignes droites.

Bridgestone y apporte donc son pneu arrière le plus tendre en version asymétrique (plus dur à droite en raison des 8 virages à droites contre 6 à gauche) ainsi qu'un Soft asymétrique et, par sécurité, un Medium symétrique (mais plus tendre que l'année dernière).

Bridgestone slicks:
Avant : Soft, Medium & Hard
Arrière : Extra-soft & Soft (asymétriques) & Medium (symétrique)

Bridgestone pluie: Soft (option principale), Hard (option alternative)

Shinji Aoki: "Il fait habituellement frais pour le Grand Prix du japon à Motegi, ce qui nous demande développer des pneus qui chauffent rapidement pour cette course. Mais le tracé stop-and-go du circuit est également un facteur important dans notre développement. Le circuit comporte des zones de fortes accélérations et de forts freinages, donc les pneus doivent procurer une bonne stabilité au freinage, une bonne adhérence pour favoriser les accélérations en sortie de virage, et un haut niveau de longévité. 

Pour le Grand Prix du Japon de cette année, nous avons légèrement modifié notre allocation de pneus arrière, avec l'option la plus dure du weekend (le Medium symétrique) qui est un peu plus tendre que le medium de l'année dernière pour un meilleur passage en courbe.
L'arrière Extra-Soft sera également proposé aux pilotes de la catégorie Open à Motegi; c'est la première fois où ce pneu est proposé depuis le Grand Prix de France au Mans."

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