[Oldies] BMW Rennsport le livre!

Revenons aux RS, pas seulement aux RS54, il est possible d'évoquer les machines dépourvues de compresseur utilisées dès 1950/51, les 253 et 256 d'usine, le proto 250cm3, les spéciales modifiées en restant dans la cylindrée 500 des GP de l'époque.
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Pardon de revenir une dernière fois sur la n°509... depuis le temps qu'elle tourne sur internet, je n'ai jamais trouvé la réponse. C'est vraiment arrivé ça ou c'est un montage photoshop ?
J'ai l'impression qu'on ne voit ni bielle, ni piston...

A propos des RS quel est le chiffre (production) de cette machine (solo et side)  sur combien de temps et existe t'il une refabrication  (moteur ou motos complète) si oui par qui
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théoriquement BMW aurait construit 50 moteurs et 19 machines solo complètes - théoriquement - vérifier ces chiffres, c'est ce qu'a essayé de faire lothar mildebrath avec son livre et après des années de recherches il n'a pu finir que sur des hypothèses - des pièces de RS ont été refabriquées hors de l'usine dès les années 60 (et ça n'a probablement pas cessé depuis) et des RS sont apparus aux origines intraçables - puis d'autres ont été refabriqués avec des pièces "disponibles" façon yaourt aux vrais morceaux de fruits - mais il y a quand même très peu de RS en circulation (ou en déposition, selon qu'ils roulent ou pas) et la grande majorité est parfaitement authentique - des collectionneurs en ont depuis très longtemps donc certains RS ne sont même pas recensés par les experts (dont je ne suis pas poilobra)

Cardamome a écrit:

Pardon de revenir une dernière fois sur la n°509... depuis le temps qu'elle tourne sur internet, je n'ai jamais trouvé la réponse. C'est vraiment arrivé ça ou c'est un montage photoshop ?
J'ai l'impression qu'on ne voit ni bielle, ni piston...

Bien sur, on en a connu çà y comprit en France. Pas de citation précise mais un souvenir aussi d'un carter rebouché avec une planche en bois après arasage d'une bielle tordue pour pas que çà dépasse...
Çà me rappelle des annotations à la dymo sur le compte tours de Claude Douniaux aux chiffres près.
Je ne doute pas que la précision sera apportée par quelques membres très actifs du forum !
".....t/mn, çà boume,  .... çà fait boum".
J'ai connu une variante indiquant seulement le tarif en francs...  

Pour Cardamome qu'a des doutes, la preuve que le flat single existe : Jef Vivant l'a rencontré

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Pour Fügner!
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Voisin Aérosport 1936

Bonjour

J’ai décapité un cylindre de ma R60/2 quand je roulais à la presse.
Ayant dételé le side car pour aller je ne sais quoi faire.
Sur les bords de Marne, dans un gauche ! Qui, celui-ci, était en devers !!!
J’ai d’abord posé le cylindre gauche sur le bitume ; ce qui m'a fait perdre les deux roues. Et quand je suis arrivé à la hauteur du trottoir, les deux roues ont bien franchi le dit trottoir, mais pas le cylindre !! Qui s’est immédiatement transforme en V7 sport.

Je téléphone à un pote de la presse, on charge la moto dans le side car porteur de journaux, et direction le BOX.
-Démontage nettoyage grattage de l’embase moteur un peu "mascagnée".
-détordre la bielle comme on a pu.
-remontage d’un cylindre piston.
-vérification que le piston n’était pas en pieds de biche dans le cylindre.

Hop démarrage.
Merde! fuite énorme à l’embase CYL qui avait bien morflé.
Là un copain possédant une Triumph 3 pattes me dit : je monte tous mes joint au vernis à bois.

On fait comme il a dit, et ça marche.

Lendemain matin de retour au travail.

Je sais je suis hors sujet mais si l’un d’entre vous n’avait pas posé la question !!!!!!!!!!!!!!  
   

Je me les suis mises tout seul, ça gagne du temps  

ah non t'es pas hors sujet ! enfin un petit peu quand même par rapport au rs, mais pas par rapport à la monocylindritisation d'un flat-twin bm !

Quelques détails techniques ! (vue de gauche) avec l'injection ?
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bubu a écrit:

théoriquement BMW aurait construit 50 moteurs et 19 machines solo complètes - théoriquement - vérifier ces chiffres, c'est ce qu'a essayé de faire lothar mildebrath avec son livre et après des années de recherches il n'a pu finir que sur des hypothèses - des pièces de RS ont été refabriquées hors de l'usine dès les années 60 (et ça n'a probablement pas cessé depuis) et des RS sont apparus aux origines intraçables - puis d'autres ont été refabriqués avec des pièces "disponibles" façon yaourt aux vrais morceaux de fruits - mais il y a quand même très peu de RS en circulation (ou en déposition, selon qu'ils roulent ou pas)  et la grande majorité est parfaitement authentique - des collectionneurs en ont depuis très longtemps donc certains RS ne sont même pas recensés par les experts (dont je ne suis pas poilobra)

25 (N° de série 549001 à 549025) exemplaires furent assemblés par le service course de l’usine* sous la direction de Max Klankermeier et ce, sur une période s’étalant sur plus d’une année, chaque moto était assemblée séparément par l’élite des mécaniciens dont Josef Achatz et Hans Plessel, anciens mécaniciens de Ernst Henne l’homme des records du monde de vitesse ! Les chiffres diffèrent d’une source à l’autre dans la répartition des machines solo et des machines équipées de side-car ; de 7 à 9 attelages auraient vus le jour.
Il n’y eu jamais de tarif officiel, certains avancent le chiffre de 10 000 DM, pour comparaison, à cette époque le prix de vente de la R68, la 600cm3 sportive de haut de gamme s’établissait à 3950DM, alors qu’il était de 550 000 Francs de l’époque chez les agents de la marque en France.
En Allemagne, les pilotes Ernst Riedelbauch, Ernst Hiller, Hans Günther Jäger, Alois Hubert, en Autriche le pilote Gerold Klinger et en Angleterre le pilote Dickie Dale purent acquérir une BMW RS54. En France Francis Flahaut (bien que résidant à Casablanca, le Maroc était alors sous administration française) bénéficiait d’une machine neuve livrée par avion ! " C'est début, 1954 que j'ai commandé la BMW d'usine par l'intermédiaire de l'importateur local la " COGEMATI ". J'habitais alors le Maroc. Son numéro de série, était le 549 023. Cette moto me parvenue par avion au début du mois de mai 1954. Je pense que c'est la seule RS 54 acheté neuve en France. Nous l'avons assemblé dans l'atelier de mon père Pierre qui était encore concessionnaire Puch à Casablanca. La presse était au courant de l'affaire et nous avons eu droit à un article dans le journal local. Dés le lendemain soir, je prenais le bateau avec ma nouvelle compagne en direction de la France afin de participer au grand prix de Reims".

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* source M. Muylaert.

il faut que je retrouve ma source, car l'un des mystères c'est que l'usine a théoriquement monté 25 machines puisque des machines complètes ont reçu un des derniers numéros de la liste - mais il paraît qu'en fait certains montages n'ont pas été achevés et donc ne seraient sorties que 19 motos complètes, d'où la difficulté pour retrouver tous les noms des vrais premiers heureux propriétaires

Merci pour vos réponses, la 509 serait donc pas un canular... pour ce qui est de la bielle et du piston, sans doute faut-il conclure qu'ils ont été éparpillés façon puzzle avant la photo. Pas beaucoup d'huile parterre, en tout cas. Propre et net.

à y est je suis (l'heureux) propriétaire du bouquin, reçu ce matin : SUPER


Kcnarf.

Cardamome a écrit:

Merci pour vos réponses, la 509 serait donc pas un canular... pour ce qui est de la bielle et du piston, sans doute faut-il conclure qu'ils ont été éparpillés façon puzzle avant la photo. Pas beaucoup d'huile parterre, en tout cas. Propre et net.

Les moteurs de R 50/60/69 des premières séries semblent avoir connu des problèmes de fiabilité et ont été renforcés au niveau des embases de cylindre à partir de 1962. En particulier sur les modèles "S".
Pour l'huile par terre, peut-être que l'arrêt s'est fait quelques mètres après la flaque....
Je n'ai pas connu d'arrachement de cylindre mais j'ai vécu un crash de moteur
suite à un perçage de piston : ça fait un gros nuage de fumée instantanément, très haut et très épais.
Et les deux litre et demi d'huile du carter font une belle tache sur le sol.

Fügner a écrit:

Cardamome a écrit:
   Pardon de revenir une dernière fois sur la n°509... depuis le temps qu'elle tourne sur internet, je n'ai jamais trouvé la réponse. C'est vraiment arrivé ça ou c'est un montage photoshop ?
   J'ai l'impression qu'on ne voit ni bielle, ni piston...


Bien sur, on en a connu çà y comprit en France. Pas de citation précise mais un souvenir aussi d'un carter rebouché avec une planche en bois après arasage d'une bielle tordue pour pas que çà dépasse...

Effectivement, l'histoire est authentique, elle date de 1961!
J'ai retrouvé l'article de cette aventure dans MR 1785 du 16/4/1966.
Rémy Callet était un camarade du MC Angevin et je l'ai entendu plusieurs fois relater cette histoire de vive voix. Il doit maintenant frôler les 85 printemps et roule toujours à moto : un vrai passionné !

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Désolé pour le

Terrible !

popoffe a écrit:

Ah tiens je sais pas si c'est l'endroit quoiqu'un des bouquins ne parle pas que de rennsport. Je cherche l'origine de ce truc monte a priori sur une r66 vu qu'il etait avec les pieces. Et je profite que ce post va sans doute attirer les specialistes

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Si qqu'un a une info gd merci a lui d'avance.

Cela ressemble fort bien à un flasque de frein des R51, R6 et R66.
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Pour le moyeu -conique ?- percé de 5 fenêtres de ventilation et de perçages entre l'ancrage des rayons, je cherche encore...

J'ai peut être la solution pour les voiles de rayons en dentelle et le moyen déporté :
Roue arrière de CZ Walter. Ça colle bien avec les pratiques tchécoslovaques.
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Je ne suis pas du tout calé en matière de machine de course de l'ex-rideau de fer, mais en comparant un dessin en coupe du moyeu des CZ de cross publié page 243 du bouquin de Pavel Husak "Technique Compétition" on y retrouve la même similitude que sur le moyeu de la photo, à savoir une frette en fonte ou acier rivetée en périphérie à l'intérieur du moyeu en alliage léger.
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On est sur la bonne piste. On voit bien sur la 71 les rivets sur le moyeu arrière.
Qui les produisait sachant que les composants étaient souvent intégrés, s'agit il du bon modèle à l'intérieur d'une gamme, c'est autre chose, mais certaines conceptions sont typiques d'une marque ou d'un pays. Celui là est composite alors que le moyeux cross a une fonderie monobloc, mais forcément de plus petit diamètre.
En tous cas, c'est joli

Salut la foule. C'est sympa de chercher pour moi bien que ce ne soit pas du Rennsport. Bon alors pour le piste europe de l'est a cause de le configuration de ce frein c'est pas bon. Un copain a plusieurs cz cross et ce frein n'a rien a voir. Le cz c'est de la fonderie et c'est plus petit. Le flasque est bien une R66. Logique puisque la moto sur laquelle se frein se trouve est un r66. Le flasque est en fait un double cames. Mais ca change rien au pb.Ce frein n'a aucune piece de fonderie tout est usine. Le moyeu en alu se demonte pour pouvoir monter les deux roulements et le deux voiles en a
lu sont rivetes entre eux comme sur les moyeux freins triumph en feraille de la fin 50 debut 60. La piste de freinage est boulonnee sur ces deux voiles avec des petits boulons qui ont une empreinte 32 au centre d'un rectangle. Voila.

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Une question aux Pitlaner amateurs de Flats bavarois.

En 1935 sur une course de seconde zone type 6 jours, l’usine engage deux motos à arbres à cames en tête très semblables aux fameuses Kompressor type 255 à ceci près qu’elles sont démunies de ce précieux mécanisme. Sur les rares photos en ma possession ces motos sont équipées d’un réservoir avec grilles sur les flancs.
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Une version side a également existé.
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Un dessin publié dans un livre traitant des motorisations de la marque fait état d’un tel moteur avant la guerre de 39/45 en mentionnant qu’il aurait été étudié pour équiper une machine de sport compétition client sorte d’alternative aux R5 super sport culbutées.
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Des infos sur ces motos ?

La vue de cet arbre de distribution reliant les culasses en diagonal me fait penser à des moteurs que j'ai vu rouler sur route. Certes cette adaptation est faite sur des machines "récentes" mais il y a fort à parier que Ludwig Apfelbeck n'est pas loin. Ce n'est pas un act car il il y a des petites tiges de culbu dans les caches.

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La moto de mon image avait même un double allumage.



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Le principe pourrait s'approcher du moteur de Werner Fallert décrit ci dessus sauf que ce n'est pas un vrai flat  car les cylindres ont été remontés afin d'avoir l'arbre de commande droit. Un peu comme le flat four Puch en son temps.

C'est compliqué tout ça !!!

Bonjour Justin
merci de cet apport.
Peux-tu SVP m'indiquer le titre, l'auteur et l'éditeur de ce livre que je ne connais pas ? Il parrait très intéressant.
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le moteur avec ce cache arbre a cames triangulaire est une construction de Frantz Pohn qui continue de sévir avec un R1100S modifié de la sorte avec un mode desmo pour le rappel des soupapes (pas de photo de cette R1100s).
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Apfelbeck n'a pas trempé dans ce moteur bien qu'il ai travaillé sur les flats bavarois toujours avec ses fameuses culasses à soupapes radiales, "sa marque de fabrique"
en automobile sur les motorisations des coupés 700 :
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Puis pour le sidecarriste Siegfried Schauzu en 1969 :
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Quand à Fallert il aurais construit deux types de flat l'un avec palier central, l'autre sans, comme tu le dis ; c'est compliqué, mais tout ça ne fait pas avancer ma recherche.
Merci à toi !