[Oldies] Des livres sur la course moto

Mykeul a écrit:

Interpelé par les échanges ci-dessus, j'ai lu l'article des Envahis cité plus haut par CDVC et je n'ai pas aimé cette façon d'écrire (un peu trop "regardez comme je suis cultivé" à mon goût) ... qui n'engage que moi, l'auteur ayant une certaine notoriété dans le domaine de l'écriture.

Je rejoins donc Yves pour suggérer à chacun de se faire sa propre opinion; élémentaire sagesse.

mykeul, c'est précisément ce qui m'énerve chez lui - il n'écrit que pour parler de lui même personnellement tellement qu'il se trouve beau et intelligent lui même personnellement - dans son livre sur la berezina en side car , pour une page digne d'intérêt il y en a le quintuple pour se faire reluire

il n'est hélas pas le seul, c'est même la tendance générale - une de mes copines a réalisé un docu télé intéressant sur la bibliothèque secrète du goulag, mais l'écrivain qui nous sert de guide passe son temps à se faire reluire aussi, c'est gonflant

bubu a écrit:

il n'est hélas pas le seul, c'est même la tendance générale  

il y en a même qui s'ignorent... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

bubu a écrit:

c'était juste un conseil
on essaye d'élever le niveau et voilà le résultat

... Il m'en souvient d'avoir vu, naguère, pas loin d'ici, l'interview vidéo d'un ancien champion français (il devait avoir 91 ou 92 ans lors de l'entrevue) faite par une vedette de pas loin d'ici : la vedette partageait l'écran, moitié-moitié avec le champion, lui coupait sans cesse la parole, faisait valoir une science pour le moins aussi branlante que celle de l'interviewé, tentant même de faire passer à toute force la mort tragique en course d'un gars pas mort en course (Alan Trow) - l'interviewé eut alors l'énergie de se rebiffer, lui qui voulait parler d'un autre, un jeune, fauché au début de sa gloire (Dave Chadwick).

C'était ignoble (je pèse mes mots). Et qu'on ne vienne pas arguer des difficultés de la réalisation. Ce que je vois, c'est ce qui est monté et montré, et c'était ignoble. Je t'assure, bubu, que si tu avais été là à côté de moi pendant que je regardais ça, je t'aurais fait passer un très mauvais quart d'heure. Je me suis contenté de ne pas laisser de commentaire sous l'interview de Jacques Insermini.

La flemme de chercher dans les 35 pages précédentes.............

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

DidierF a écrit:

... Il m'en souvient d'avoir vu, naguère, pas loin d'ici, l'interview vidéo d'un ancien champion français (il devait avoir 91 ou 92 ans lors de l'entrevue) faite par une vedette de pas loin d'ici : la vedette partageait l'écran, moitié-moitié avec le champion, lui coupait sans cesse la parole, faisait valoir une science pour le moins aussi branlante que celle de l'interviewé, tentant même de faire passer à toute force la mort tragique en course d'un gars pas mort en course (Alan Trow) - l'interviewé eut alors l'énergie de se rebiffer, lui qui voulait parler d'un autre, un jeune, fauché au début de sa gloire (Dave Chadwick).

C'était ignoble (je pèse mes mots). Et qu'on ne vienne pas arguer des difficultés de la réalisation. Ce que je vois, c'est ce qui est monté et montré, et c'était ignoble. Je t'assure, bubu, que si tu avais été là à côté de moi pendant que je regardais ça, je t'aurais fait passer un très mauvais quart d'heure. Je me suis contenté de ne pas laisser de commentaire sous l'interview de Jacques Insermini.

ça c'est une volée de bois vert - ta définition de l'gnoble mérite réflexion
la prochaine fois je te demanderai de venir faire une interview à ma place

J'ai beaucoup aimé "La panthère des neiges" de Tesson.............Après..........

bubu a écrit:

DidierF a écrit:

... Il m'en souvient d'avoir vu, naguère, pas loin d'ici, l'interview vidéo d'un ancien champion français (il devait avoir 91 ou 92 ans lors de l'entrevue) faite par une vedette de pas loin d'ici : la vedette partageait l'écran, moitié-moitié avec le champion, lui coupait sans cesse la parole, faisait valoir une science pour le moins aussi branlante que celle de l'interviewé, tentant même de faire passer à toute force la mort tragique en course d'un gars pas mort en course (Alan Trow) - l'interviewé eut alors l'énergie de se rebiffer, lui qui voulait parler d'un autre, un jeune, fauché au début de sa gloire (Dave Chadwick).

C'était ignoble (je pèse mes mots). Et qu'on ne vienne pas arguer des difficultés de la réalisation. Ce que je vois, c'est ce qui est monté et montré, et c'était ignoble. Je t'assure, bubu, que si tu avais été là à côté de moi pendant que je regardais ça, je t'aurais fait passer un très mauvais quart d'heure. Je me suis contenté de ne pas laisser de commentaire sous l'interview de Jacques Insermini.

ça c'est une volée de bois vert - ta définition de l'gnoble mérite réflexion
la prochaine fois je te demanderai de venir faire une interview à ma place

J'avoue que je suis également un peu perplexe devant l'utilisation de ce qualificatif ..... l'ami DidierF, que je lis toujours avec grand plaisir, fait preuve habituellement d'une belle maitrise de la syntaxe et de l'orthographe, et d'une judicieuse appréciation du sens des mots - qui dans le cas présent me semble (en toute sympathie) un peu prise en défaut ....

La gauche bien pensante avait, il y a quelques années, vertement reproché à Bayrou d'avoir utilisé le terme "ignoble" lors d'un débat avec Cohn-Bendit, en référence à de vieux écrits d'icelui semblant glorifier la pédophilie ...... le terme en question me semble quand même plus approprié à ce dernier exemple, qu'aux éventuels manquements que l'on puisse reprocher à l'animateur d'une interview traitant de compétition motocycliste....  

Sur ce ......

Alors - je m'attendais à pire comme "retour", je l'avoue, je dois vous remercier pour votre mesure, et je le fais incontinent - puisque c'est moi qui me retrouve sur la sellette après l'interview d'Inser par eul'bubu (non mais c'est inouï, ça ! - Ouah, ça va, on peut polémiquer, oui ?), je vais devoir m'expliquer sur mon 'ignoble emploi d'ignoble.

C'était ignoble (puisque je prétends peser mes mots, allons-y) au sens "vil moralement" - se faire mousser en lieu et place du vieillard (je pèse mes mots encore) qui était interrogé. Le sujet de l'interview étant Jacques Insermini, c'est lui, et lui seul qu'on aurait dû voir et entendre. Et comme il était très vieux, c'est lentement qu'on aurait dû faire la chose, prenant le temps, hors champ, de remettre en mémoire les questions, ou bien lui laissant dévider des souvenirs au fur et à mesure. Il y eut plusieurs occasions de le laisser ainsi faire, qui n'eussent demandé que quelques petites relances. Quand par exemple il dit "mais à l'époque, on courait toute les semaines..." Je m'apprêtais à écouter une suite à partir de ce fil, suite qui ne vint pas.

Tout ça se fait en vidéo, il y a du métrage (je suis vieux aussi, je parle en longueur de pellicule, m'voyez ?) dans lequel on peut tailler, et qu'on peut remonter sans trahir. Oui, ça prend du temps, mais il me semble que c'eût été du temps utilement employé pour le sujet et les spectateurs.

Et puis, ce vieillard n'était pas si égrotant que ça, hein, lui qui a retrouvé tout seul le nom de Chadwick quand (mais je ne vous refais pas l'épisode). Bref, j'ai eu l'impression de voir une séance de maltraitance d'un vieil homme par un tortionnaire qui souriait d'un air entendu face-caméra.

Ah, bubu, si j't'avais tiendu là, je t'agonisais (d'injures).

Persiste et signe, Didier Fort.
Et si vous y trouvez ne serait que le quart d'un cheveu, je vous attends sur le pré.

c'est là ou didi a fumé la moquette : à aucun moment je cherche à me faire mousser face à ce Jacques que je connais depuis fort longtemps
(c'est d'ailleurs la limite de ces interviews pour moi, je me starise, elles me starisent non pas à l'insu de mon plein gré mais un peu contre mon gré)
je crains seulement que ses silences soient trop pesants pour le spectateur - didi qui est de la vieille école, capable de se farcir un film de rivette ou même bergman dans un moment d'euphorie, ne comprend pas la frénésie du zap qui anime aujourd'hui 95% des utilisateurs du web - une demi seconde d'impatience et hop, on change de site ou d'info ...
bon, comme ces videos sont regardées par quelques dizaines de milliers de gens, mon autobrosse à reluire doit pas etre si répulsive que ça

Mais eh, oh, tu réponds complètement comme si je n'avais rien écrit. Pas plus que les djeun's d'aujourd'hui, je n'ai de goût pour les temps morts sans signification. C'est pourquoi j'insistais (dans mon idée de l'interview idéalement réalisée) sur le temps long laissé à Inser, et sur le montage postérieur. Mais pour cela, encore eût-il fallu préparer soigneusement l'interview, branleur ! Pardon, ignoble branleur !

Il y a des Bergman que je revois avec plaisir, Les fraises sauvages, par exemple (mais pas tous les jours, hein), et Paris nous appartient de Jacques Rivette me semble un grand film. En revanche, je laisse L'Avventura, La Notte et L'Eclisse aux masochistes. Une fois m'a suffi. Mais hier, je me suis fait 9 heures (6 fois une heure et demie de films) de Comte de Monte Cristo, les deux de Vernay et celui d'Autant-Lara. Et je le déclare hautement, c'est le premier (Pierre Richard-Wilm, Michèle Alfa, Aimé Clariond, Marcel Herrand, Louis Salou !), de 1942, qui est le meilleur. On peut aussi relire le roman, qui est ce que le père Dumas a fait de mieux (avec Les trois mousquetaires, tout de même).

PS : toute allusion à quelque fumage de moquette que ce soit m'est pénible. Je suis résolument prohibitionniste. Mais je vois bien que you really want to hurt me, you really want to make me cry. Tu es ignoble.

v'là qu'il fait son coming out, maintenant !!!! il dit me détester pour mieux pouvoir m'aimer
( et j'en demande pardon,
par avance à vous tous
si nos échanges sont,
un peu va comme j't'e pousse
terminus en page trente-sept ....)
dadadam, dadadam, badabam ....

Tout ce petit verbiage pour ne pas répondre à la question, la valeur du Comte de Monte Cristo avec Richard-Willm, version scandaleusement oubliée. Tu me dégoûtes.

dumas, çui des fiches de télépoche ?

Un débat trop intellectuel pour moi..............

Je sens que je vais prendre un vieux Playboy/Playmate ou Penthouse de ma collection.......et aller me branler dans les chiottes..

gaffe au coup de mou ... faut te reprendre

Tesson peut agacer, c'est certain.

Mais s'arrêter à cela et ne pas lui reconnaitre un vrai talent d'écrivain c'est quand même faire preuve de la plus sombre mauvaise foi.

S'il fallait arrêter de lire tous les écrivains et scribouillards qui se la pètent parfois, il n'y aurait plus rien à vendre dans les librairies et les magasins de presse

je ne conteste pas son talent d'écriture, c'est d'ailleurs ce qui m'énerve le plus, il fait dans la facilité
je l'ai entendu un jour raconter une histoire dont il aurait été témoin en russie et là je me suis dit "il se fout de notre gueule" cette histoire elle est dans le petit bouquin "le communisme est-il soluble dans l'alcool" publié vingt ans avant
idem pour "le lièvre de Patagonie" de Lanzmann, qui nous dit cent fois qu'il a baisé Simone de Beauvoir et qu'avec Shoa il a réalisé le plus grand film du monde mais qu'à cause des racistes il passe pas assez au cinoche ou à la télé - il en vient presque à reprocher aux Papous et aux Yanomanis de pas l'avoir regardé - ça finit par lasser
cela dit l'auto célébration est quasiment devenu la norme en matière de littérature française moderne, faut que les gens racontent leur vie

Bien loin de la Brough Superior, le reportage de Sylvain Tesson sur les pas de Lawrence d'Arabie nous plonge dans les immenses destructions de la guerre avec l'Etat Islamique.
L'épilogue nous fait l'éloge de la vitesse.
Lawrence d'Arabie avait un remède contre l'hypertension de ses nerf et de son intelligence.
Il avait porté sa considération du monde à un tel degré d'effervescence et une telle tension , qu'il était obligé à un moment de demander à la route , à la vitesse de laver toute la tension de son être.
"Dans la vitesse nous nous ruons au-delà de notre corps. Notre corps ne peut escalader ici , que l'interstice des sens , os , sang ,  chair. Tout est broyé."
Avril 1935

En même temps, c'est pas facile de ne pas parler de soi dans des récits autobiographiques...

bartau a écrit:

En même temps, c'est pas facile de ne pas parler de soi dans des récits autobiographiques...

Je confirme.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Vu dans le dernier MJ, le bouquin d'Yves sélectionné dans la liste des beaux livres avec notation 9/10 pour l'ouvrage.
PS : il n'y a pas eu de passage d'émissaire qatari pour soudoyer la rédac MJ, c'est une note mériťée !

Le commentaire est positif, le bon boulot réalisé par Yves le mérite.
Dans un autre post, un Pit-Laner écrit à propos du récit de ses propres aventures sur Bike70 : "Yves est un bon conteur" , il me semble que ça marche aussi pour le livre.

Un truc qui va (je suppose) le faire rire, lui qui trouve que parfois les journalistes ont tendance à écrire un peu trop vite, c'est la remarque sur "le triangle unique du train avant JBB" ...

L'a pas dû trop s'attarder sur les images techniques, le gars

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Je crois que c'est une réédition d'un livre déjà ancien et c'est une belle base de données à propos de ces courses.
Je ne sais pas s'il a déjà été évoqué sur pit-lane ?

J'ai passé une heure sur ce stand au salon de Lyon.  Legendes! A droite,l'un des trois auteurs de ce livre, Luciano Sansovini....A gauche Giuseppe Sandroni ,le premier qui a donné sa chance en competition a Valentino Rossi,sur la 125 "Sandroni". Giuseppe possède une collection dont certains exemplaires sont exposés au musée de Pesaro et d'autres a Tavullia ou réside Giuseppe.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]