Le Crit'air, c'est certes d'en finir avec avec le moteur à piston, mais plus encore avec certains malades mentaux

Disponible gratuitement : http://branco.blog.lemonde.fr/files/2019/01/Macron-et-son-Crepuscule.pdf

Style atroce mais après tout, Marc Bloch aussi écrivait en sabir éprouvant...

Document intéressant , on n'y apprends rien de nouveau malheureusement , et tout aussi malheureusement il ne sera jamais lu et/voir compris par la majorité des "gens" et les choses ont de grandes chances de rester en l'état , pour faire un monde " meilleur " il faut des gens " meilleurs " ......

.

Cardamome a écrit:

Disponible gratuitement : http://branco.blog.lemonde.fr/files/2019/01/Macron-et-son-Crepuscule.pdf

Style atroce mais après tout, Marc Bloch aussi écrivait en sabir éprouvant...

Il est vrai que l'ouvrage de Marc Bloch ("L'étrange défaite") est - pour le moins - assez éprouvant à lire !

Merci de citer "L'Étrange défaite" qui éclaire la suite et trouve sa conclusion dans "Le choix de la défaite" de l'oligarchie collaboratrice d'Annie Lacroix Riz... pas facile à lire non plus mais si richement documentée par les archives, de l'Histoire comme on n'en fait plus... en France : http://classiques.uqac.ca/classiques/bloch_marc/etrange_defaite/etrange_defaite.html
Français si vous saviez...

La version papier de "Crépuscule" est une version très remaniée parait il de celle d'internet (non lue) écrite dans l'urgence, qui a certes ses lourdeurs et redites mais une belle efficacité pour la compréhension du système au delà des faits connus... des curieux. On étalonnera au passage l'université dont le style de Juan Branco (Ecole normale supérieure, Yale, etc) témoigne et comparera a celui du pouvoir dont la porteuse de parole officielle est capable de "yes, la meuf est dead" à l'annonce du décès de Simone Veil...

Revenons à la cohérence de notre Crit'air, ses 50km/h sur le périphérique réduit à 2 voies en attendant mieux à leur place (un mur, on dit "clôture" maintenant), ses "sans dents qui fument des clopes et roulent au diesel", selon nos zélites sorties de l'université post moderne.

L'objet est bien l'urbanisme et ses enjeux financiers et sociaux, avec l’apartheid rejetant ceux qui travaillent du périph vers la A86 ou la marche à pied, le RER B déficient laissant la priorité sur SES voies aux flux entre Roissy qui n'est plus De Gaulle et Paridingo.
Et on retombe sur l'incendie de Notre Dame qui tombe à pic, avec sa flèche, avec le projet bien avancé de vidage des administrations de l’île de la Cité, justice, police, hôpital de l'Hôtel-Dieu, etc.
C'est un pognon de dingue à faire, avec 2024 comme étape, en spéculations et marchés juteux, voir illégaux (voir le cas de l'aéroport de Toulouse qui mouille qui vous savez) au profit final du luxe et du tourisme.
Les images de l'exposition qui se tenait en 2017, valent mieux qu'un discours. Le projet n'est qu'une partie du tout.

Île de la cité 2040


Cœur de la cité


Île monument


Complotiste ou cohérent ?

Acier, verre et béton !

Fügner a écrit:

La version papier de "Crépuscule" est une version très remaniée......

Merci, il y en a qui suivent

...et, pour l'île de la Cité passée disney, désormais caoutchouc gonflable pour la flèche-plug de Notre Dame, "Plus belle qu'avant", architecture pourisienne oblige !
Çà discute ferme sur les panneaux publicitaires et les dégrêvements escroqueries fiscales à venir.
Vuitton ? Free ?

La version "blog" de Crépuscule est un pensum. Les phrases à tiroirs sont pénibles à décrypter (un peu moins que celles du Dr Fügner toutefois, qui n'a même pas l'excuse d'avoir fait Normale Sup, me semble t'il )

Le texte fait 112 pages, mais j'ai le sentiment d'en avoir lu au moins 224 ou 336 avant de commencer à en comprendre le sens. Il est vrai que je ne sais pratiquement rien du  "Landerneau politico-médiatique qu'est le petit Paris" évoqué régulièrement par l'auteur, qui n'a pas dû se relire dans cette version de son texte.

Toutefois, en m'accrochant et en lisant certains passages avec le "phrasé" de Frédéric Mitterrand, ça m'a un peu amusé. Mais pas que. J'ai trouvé que ça valait la peine d'aller au bout.

Et quand à la lecture de Crépuscule on apprend ce qu'on apprend, on a raison de penser ce qu'on pense.

On vit vraiment une époque formidable !  

Mébon, plus de 70 ans sans guerre sur notre sol, on va pas chipoter.
Enfin ... si, un peu quand même, ne serait-ce que par principe, et parce que "les principes, c'est le principal" !

Tu nous fais un résumé Mykeul ? J'ai décroché a la page 10...

Vous voulez être pilote de course(s) ?  Ce n'est pas toujours drôle (limite H.S., mais édifiant) :
https://blogs.mediapart.fr/jerome-pimot/blog/020519/livreur-velo-lexploitation-la-cool?utm_content=buffer328f0&utm_medium=social&utm_source=Facebook_Page&utm_campaign=CM&fbclid=IwAR3HWgG_jsCyVo5ijNXr1LmHscaFnprWB9uxYYn_8dgVrSGpeU2JK5nBCdY

Charly a écrit:

Tu nous fais un résumé Mykeul ?  J'ai décroché a la page 10...

Moi j'en suis à la page 17 !

@Charly et Nôel : Bon ... (ne lâchez pas l'affaire, ça va bientôt s'animer un peu)

Le président de la république a été "placé" là où il est grâce aux financements, dès 2014 précise t'il, émanant d'oligarques patrons de presse. Contribuant à lui créer une "image" et "une histoire" proprettes, faisant d'un inconnu politique et médiatique un présidentiable potentiel. A charge de revanche en cas de succès, bien entendu. Et on a vu. Il considère donc que le processus électoral a été délibérément et impunément faussé et que le mouvement des gilets jaunes réclamant la destitution dudit président est justifié.

Description des coulisses et des pratiques du milieu des hyper-riches, où l'entre-soi et la formation des "héritiers" sont pris très au sérieux. Il fustige le milieu du journalisme en général, considéré par l'auteur aux ordres des dix très-riches patrons possédant 90% de la presse écrite. Ne publiant que ce qu'ils pensent acceptable par leurs maîtres, et donc inoffensif pour eux.

Pour tenter une comparaison un peu cavalière mais néanmoins motocycliste, notre président c'est un peu comme si le vainqueur de la rookie's cup était propulsé direct en motoGP avec une Honda Factory grâce à l'appui du Team Free-LVMH-Paris-Match

Merci Mykeul !

Extraordinaire le récit du livreur à vélo! pas mal écrit en plus, c'est quoi les "marrons"?
Dan

Le livre se lit agréablement, pour moi, jusqu'aux pages 160 sur 300, avec des redites ensuite mais encore de l'intérêt, peut être pour cette raison selon le sieur Mykeul    
"La version "blog" de Crépuscule est un pensum. Les phrases à tiroirs sont pénibles à décrypter (un peu moins que celles du Dr Fügner toutefois, qui n'a même pas l'excuse d'avoir fait Normale Sup, me semble t'il".
On n'a vraiment pas d'amis  

Branco explique les circonstances dans ce qui n'est pas un projet d'écrivain mûri dans la durée mais un témoignage de l'intérieur dans une situation de crise politique comme on n'en a peu vu, mettant en avant sa foi en la res publica, en rupture avec la voie qui lui était toute tracée et des propositions qu'on lui a fait au plus haut niveau.

On ne peux ici retracer les circonstances qui ont amené le gang actuel au pouvoir par un hold-up absolu de l'oligarchie et de ses moyens de propagande détenus par une dizaine d'entre eux comme le décrit Branco: Xavier Niel, gendre de Bernard Arnault, repris de justice proxénète et escroc est du lot qui a fait macron, comme Mimi Marchand, taularde pour trafic de drogue et escroquerie pour "l'imâââge" du couple présidentiel et le nettoyage des information gênantes de tout ce monde là. Tout un programme !

C'est le lien entre ces faits qui nous touchent et pas qu'un peu et leur origine qui relève du banditisme mafieux qui est important pour être moins dupe et se préparer pour une suite évidente des événements quelles que soient les circonstances et leur nature.

On fêtait autrefois la décapitation du roi place devenue de la Concorde par passage à la machine humanitaire du docteur Guillotin "qui faisait du bon boulot", j'aimais bien, on lisait des poèmes, Jean Edern Hallier en était, puis on balançait une tête de veau.
Les anglais empalaient, chacun son style, les jeunes feront à leur façon      

Donald Capone pousse loin le bouchon de pratiques qu'il est loin d'avoir inauguré il y a maintenant des siècles, mais au grand jour, c'est tout son mérite pour l'accélération de la chute de l'empire et la fuite de ses caniches zorropéens.
Pour rester dans la mécanique, citons Jimmy le Carter appelé par The Donald pour s’entretenir avec lui du problème chinois. Et voici les propos que Jimmy Carter tint en retour à Donald Trump :

« Vous craignez que la Chine nous passe devant, et je suis d’accord avec vous. Mais savez-vous pourquoi la Chine est en train de nous dépasser ?

J’ai normalisé les relations diplomatiques avec Pékin en 1979. Depuis cette date, savez-vous combien de fois la Chine a été en guerre avec qui que ce soit ? Pas une seule fois. Et nous, nous sommes constamment restés en guerre.

Les États-Unis sont la nation la plus belliqueuse de l’histoire du monde, parce qu’ils désirent imposer des valeurs américaines aux autres pays. La Chine, elle, investit ses ressources dans des projets tels que les chemins de fer à grande vitesse au lieu de les consacrer aux dépenses militaires.

Combien de kilomètres de chemin de fer à grande vitesse avons-nous dans ce pays ? Nous avons gaspillé 3 000 milliards de dollars en dépenses militaires. La Chine n’a pas gaspillé un centime pour la guerre, et c’est pourquoi elle est en avance sur nous dans presque tous les domaines.

Et si on avait pris 3 000 milliards pour les mettre dans les infrastructures américaines, nous aurions un chemin de fer à grande vitesse. Nous aurions des ponts qui ne s’effondrent pas. Nous aurions des routes qui seraient maintenues correctement. Notre système éducatif serait aussi bon que celui de la Corée du Sud ou de Hong Kong. »

S'il le dit...

Dan42 a écrit:

Extraordinaire le récit du livreur à vélo! pas mal écrit en plus, c'est quoi les "marrons"?
Dan

J'ai pas de références exactes, mais on peut penser qu'il s'agit des 'ni vraiment blanc, ni vraiment noir" (Dom-Tom, "beurs", ...), tous unis dans la même galère ?

Merci pour ces propos de Jimmy Carter (dont j'avais dit, me souviens-je, à des collègues de travail, que "les américains s'apercevront bientôt que Carter, finalement, il n'était pas si mal que ça !").
Ceux auquels je ne pardonne pas : les Bush et toute leurs cliques, le fils autant que le père, et aussi Nixon pour avoir trop bien fait semblant de ne pas comprendre la "main tendue" de Gorbatchev (lequel n'a jamais été dupe, et ce qu'apparement a très bien compris un certain Poutine ... ).
Mais il est vrai que le complexe militaro-industriel des Etats-Unis a un tel besoin "pathologique" de se trouver des ennemis ...

Extrait choisi de l'article cité par Noël : "Livreur à vélo"

"7 Jours sur 7, 7h par jour avec une coupure de 3h en milieu de journée, pour 1200 €, c'est ce que fait un coursier avec qui je discute. Il me dis qu'il a de la fièvre en rentrant chez lui. Entre l'effort physique, le poids du sac, les escaliers à monter, le rythme infernale, la pollution et le stress de la circulation, ça ne m'étonne pas. Il me dit qu'au début, les plateformes payent bien pour attirer des coursiers et que plus les candidats affluent aux inscriptions plus les rémunérations baisses. Les coursiers ne disent rien parce qu'ils savent qu'ils sont des centaines à vouloir bosser pour pas assez de place disponibles. C'est la concurrence entre eux à celui qui acceptera de bosser pour le moins cher. Un retour au conditions de travail d'il y a deux siècles ou à celles du tiers monde, au choix. Ils ont la dalle, ils parlent à peine français, beaucoup en "permis de séjour", rémunérés sur des comptes au bled. Personne ne veut les employer en France, alors pour eux 5 € de l'heure c'est déjà ça. À ce rythme là dans quelque temps les coursiers seront payés 1 € de l'heure, et il y aura encore du monde pour vouloir pédaler."

Si, dans le futur (et déjà maintenant), c'est pour ce genre de jobs généralisé, de conditions de travail, de rapport de force faux-cul imposés soi-disant par les machines, comme ça on discute plus (même plus besoin de gardes-chiourme humains, comme avec les radars automatiques) et de vies désespérantes qu'il faut sauver la planète en limitant le périph' à 50 km/h ... ça vaut peut-être pas la peine de s'emmerder. Autant la finir rapidement et en beauté, la planète.

Le plein, SVP. Super 98 ... et


PS pour le Dr Fügner : on t'avait pas prévenu que "les riches n'ont pas d'amis ..."  ( )

Noël a écrit:

Dan42 a écrit:

Extraordinaire le récit du livreur à vélo! pas mal écrit en plus, c'est quoi les "marrons"?
Dan

J'ai pas de références exactes, mais on peut penser qu'il s'agit des 'ni vraiment blanc, ni vraiment noir" (Dom-Tom, "beurs", ...), tous unis dans la même galère ?

On est hors sujet, on répond juste a la demande : Les marrons ou le marronnage est le nom donné aux esclaves en fuite aux Antilles françaises et en Amérique démocratique. A la Réunion, les colons blancs sont toujours appelés monsieur ou madame "z'oreille" en souvenir ému de la pratique de couper les oreilles des fuyards abattus pour se faire payer leur forfait.
Le même "contrôle qualité" était pratiqué au Congo belge, propriété privée du roi, en coupant les mains pour encourager à la productivité.
La Croatie d'ante palevitch payaient les yeux des opposants ramenés par paniers.
J'ignore les autres mais l'idée parait si bonne...
castaner paie t il aussi les yeux crevés ?

Mais revenons à ces faits presque anodins qui font notre intérêt et à leurs origines dont ne se doutent pas souvent les victimes... sans épargner "ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (D'après Bossuet).

Mykeul a écrit:

Si, dans le futur (et déjà maintenant), c'est pour ce genre de jobs généralisé...

C'est aussi le passé. Lisez Germinal de Zola, au moins c'est bien écrit, et ce bouquin suffit a vous enlever toute illusion sur l'humanité. On a eu la chance de vivre une parenthese enchantée de l'histoire humaine survenue grace au pétrole gratuit et illimité. La tension sur l'energie commence deja a se ressentir, ça va pas s'arranger, on va revenir "au bont vieux temps".

L'histoire du livreur a vélo est la meme que les chauffeurs Uber qui ont egalement vu diminuer leur rémunération. Les US fonctionnent de cette façon depuis toujours : reduction des salaires pour augmenter les profits. Et bien sur on importe continuellement de nouvelles ethnies pour maintenir les salaires au minium vital. D'ou les vagues d'immigration allemande, irlandaise, chinoise, etc. qui se sont succedées labas.

Ok, nous sommes d'accord Charly, ce n'est hélas pas nouveau
D'ailleurs le morceau de témoignage cité rappelle des conditions de travail dignes de celles de deux siècles en arrière.

Alors, vouloir sauver (peut-être) la planète au profit des esclavagistes 2.0, est-ce un bon deal ?

Dans la meme veine de l'Ubérisation de la societé ,quelques extraits du bouquin "The Valley"....Ca donne pas envie.


https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjqpJykoYTiAhX0AGMBHQJ6CGUQFjABegQIAxAB&url=http%3A%2F%2Fwww.slate.fr%2Fstory%2F176496%2Fsilicon-valley-reve-cauchemar-trahison&usg=AOvVaw1fAQ9Kd6P7HfNycSUSri8c

Pour vous mettre du baume au cœur, penser vous qu'une telle situation d'un effondrement déjà très visible (ailleurs kalatélé) puisse durer sans qu'à l'action ne corresponde pas beaucoup de réactions, chez les victimes mais aussi en son sein comme défini dans la formule qui suit que je fais mienne :

« Comment savoir si la séquence d’autodestruction a été déclenchée ? Il y a deux signes révélateurs. La première est qu’il existe une reconnaissance et une acceptation communes du fait qu’il faut faire quelque chose pour éviter l’effondrement. La perestroïka de Gorbatchev et le “Make America Great Again” de Trump sont deux signes de désespoir. La seconde est que chaque tentative de prévenir ou de retarder l’effondrement nous en rapproche, chaque perturbation augmente le désordre et la portée de l’action productive se réduit à presque rien. »

La liste est longue avec toujours le même résultat contre productif.
La critique vient même du cœur du système comme, voir plus haut, le constat de Carter qui n'était pas un saint, au Donald.
Patience et vigilance avant la chute du fruit pourri, éviter d'être en dessous et parer au mieux les éclaboussures inévitables.